Monsieur Shota semble aussi sérieux que le disait sa réputation. Investi dans la mission, il me demande immédiatement de prendre la route. J’étais bien content qu’il soit aussi objectif à vrais dires, j’apprécie que l’on se mette dès lors au travail, ça nous évite de perdre du temps et ça nous rends bien plus efficace une fois la main à la pate.
Marchant au côté de mon responsable, une autre chose m’étonnait chez lui. Il semblait bien tracassé pour une mission de genin. C’est agréable de voir quelqu’un ne pas prendre à la légère son travail, c’est même encourageant. J’admire beaucoup les gens comme lui. Je l’écoute donc attentivement.
La mission du jour était une mission d’intérêt généraux, plus précisément de nettoyage et de maintenance de l’espace public. Nous étions chargés de nettoyer les rivières. Me donnant les détails, je me rendis compte que tout ce que disait le prêtre était réel.
Mon oncle s’en plaignait presque tout le temps. Alors forcément, je connaissais un peu les détails, ou plutôt j’en connaissais bien plus. Oishi a l’habitude d’exagérer. Un jour il m’a même suggéré de surveiller le parquet de notre demeure pour voir qui y déposait tous les déchets. Bien entendu, cette personne n’en était pas une puisqu’il s’agissait du vent, qui de sa force ramenait poussières et détritus.
Quoiqu’il en soit, le responsable de mission disait vrais. Les habitant sont comme une bombe à retardement que la neige retient, une bombe qui explose une fois la fin de l’hiver venus, déversant toutes sa saleté dans la rivière que nous sommes censés nettoyer.
Les mauvaises herbes sont également un fléau que nous devons régler. En bref ; notre mission est d’effacer l’impact des habitants afin de le rendre plus vivable. C’est ironique quand j’y pense. Pourtant, j’ai la certitude que les gens ne le font pas nécessairement exprès.
La plupart sont distrait ou maladroit. Une petite correction ou remarque suffirait à régler le problème. Au lieu de ça, les autorités locales préfèrent faire autrement en laissant les gens vivre paisiblement. Envoyer des genins s’occuper de ça.
En soit ce n’est pas un mauvais compromis. Puis nettoyer un lieu pour le rendre agréable, je ne trouve pas que c’est une tache si ingrate, on rendra service à tout les gens qui se rendront sur les lieux !
Parallèlement, ça permet de nous former, tout en donnant aux moins conscients d’entre nous une morale à respecter.
Monsieur Shota pourtant inexpressif semble assez rebuté par le comportement de s konohajins qu’il cite avant de marmoner quelques chose discrètement.
Je ne dis rien, attendant simplement qu’il annonce le début de la mission, ce qu’il fit dès lors. Comme nous étions chargé de nettoyer la rivière, nous aurons assurément besoin de marcher sur la rivière, il notifia ce fait avant de clarifier la première tache.
Bien entendu, je sais parfaitement marcher sur l’eau, j’en ai peut être pas l’air, mais je me suis durement entrainé pour avoir les bases afin d’être un genin. Mais c’est bien mon oncle que je dois remercier.
« D’accord ! Je peux parfaitement marcher sur l’eau. »
Dis-je avant de lui suivre dans sa démarche.