Un Avenir Radieux

C'était une belle journée qui s'annonçait pour plusieurs Konohajin, voir certains étaient bien plus spéciales. En effet, chacun des Gaikotsu présents et en âge de recevoir le bandeau du village caché de la feuille, avait reçu une lettre. Cette lettre était fermé par un sceau que seule la Hokage possédait. Curieux de savoir ce qui était écrit, chacun des Gaikotsu ouvrirent cette fameuse lettre qui était signée par l'Hokage en personne. Voilà ce qu'ils pouvaient lire:



Au dites mercredi, Chacun Gaikotsu qui avaient décidé de rejoindre la voie du shinobi, vint alors rejoindre le bâtiment du ministère, là où la secrétaire de l'Hokage les attendait. Elle demanda de donner leur nom, avant de rejoindre la salle d'attente. Ensuite, elle appelait un Gaikotsu à la fois, qui rencontrait individuellement la Hokage. Malgré son allure de soldat, le sourire était au rendez-vous, puis, d'un geste assez doux, elle sortit un bandeau du village caché de la feuille d'une boîte fournit par l'académie.



Discutant un peu avec l'Hokage, certains Gaikotsu pouvaient partagés leur angoisse et leur admiration envers cette promotion ou de l'avenir à Konoha. La Hokage écoutait chacun des dires des enfants qui avaient besoin de parler, avant de les laisser partir, marquant dans un grand registre des ninjas leur nom.

Un courrier du ministère dans ta boîte aux lettres. Une bien étrange chose que voilà puisque tu n’as jamais eu autre chose que des pubs. Tu crus d’abord à une blague de la part de petit malin, mais il était scellé de manière officielle et tu ne comprenais pas vraiment pourquoi. Tu ne cherches pas vraiment longtemps avant de l’ouvrir et de comprendre le but derrière. La Hokage semblait en plein renouvellement des lois et votre sort était aussi sur la liste des choses à faire. Tu disais qu’il n’était pas trop tôt après deux ans à vivre comme des vermines indésirables. Du moins, ta vision de la chose, mais tu ne comprenais pas pourquoi le peuple d’Iwa avait eu en un rien de temps la reconnaissance du village, alors que vous étiez mis à l’écart d’entrée de jeu. Le nombre ? L’origine ? Tu n’avais pas la moindre idée de la raison, mais la nouvelle cheffe du village semblait avoir décidée que vous aviez tout autant l’opportunité de devenir des shinobi dans l’enceinte du village. Une chose que vous étiez déjà, mais soit… Tu voyais là une nouvelle option à ta vie bien calme. Tu n’avais rien à perdre ou à gagner en aidant le village, mais tu tournais en rond depuis deux ans et en avais plus qu'assez de faire le serveur ou le baby-sitter et cette nouvelle tombait à point nommée.

Mercredi Midi

Tu étais à l’heure, vêtu de ton kimono noir et de ton grand sourire. Les raisons de celui-ci étaient diverses et variées, mais tu semblais de bonne humeur à l’idée de recevoir ce bandeau. Probablement l’idée de pouvoir rabaisser tes tortionnaires de manière légale en leur prouvant qu’ils n’étaient rien face à toi. Une chose est certaine, tu ne manquais pas de confiance en tes capacités malgré ton manque de force et de kenkai. Tu restais silencieux quand la Hokage te donne ton bandeau et lui fais une révérence de remerciement.



Tu n’avais rien de plus à dire. Elle te posait des questions sur tes motivations et aspirations. Tu répondais plus ce qui était agréable d’entendre que ce que tu pensais véritablement, pour toi, il ne s’agissait que de récupérer un droit retiré en réalité. Tu étais déjà un shinobi à Kiri, tu ne voyais pas de raison de ne pas en être un ici aussi. Tu finis de lui parler et la salues une dernière fois avant de sortir ton bandeau à la main et sourire aux lèvres.

Lorsque la Hokage cita son nom, Akiko leva sa main fièrement. Elle possédait l'âge exact pour devenir Genin et elle tâchait de le faire valoir très régulièrement. Bien que sa mère n'était pas spécialement fan du monde ninja, la jeune Gaikotsu s'était décidée à écrire sa propre histoire et à prouver à sa mère qu'un ninja pouvait accomplir de belles choses. Présente en avance, cette jeune fille semblait étrangement calme. Effectivement, elle ne souhaitait pas se faire trop remarquer...

Son anniversaire approchant, elle sautait de joie d'impatience de pouvoir fêter sa graduation EN MÊME TEMPS que son changement d'âge ! Souriant comme une chevronnée, Akiko observait son futur bandeau s'approchant de son crâne. Une fois terminée, sans réellement remarquer que la Kage venait de passer à un autre jeune, elle beugla :


Gros silence gênant. La jeune fille se crispa d'honte de ne pas avoir pu suffisamment prendre du recul sur la situation avant de beugler comme une énergumène :


Elle décida de se faire discrète le reste de la journée malgré son enthousiasme débordant..

En lisant la lettre les battements de mon cœur s'accélérait, était-ce un dur dilemme qui s'annonçait ? Partager entre le choix de devenir un jour une grande diva et celui de devenir Kunoichi officiellement par la nouvelle cheffe du village caché de la feuille. Les mains tremblantes, me pinçant la lèvre inférieur, je ne savais que choisir... Le sentiment d'être dépassée par ce prochain évènement me dépassait... Si mes cousins ou cousines seraient probablement enthousiaste, du moins c'est ce que je pensais, ce ne fut pas réellement mon cas. D'un côté aider Konoha dans ses conflits et d'un autre vouloir partir un jour reconstruire notre village.

Je me tenais les cheveux à la limite de me les arracher tant la décision me paraissait difficile !

Mercredi 12h -lieu du rendez-vous-

Finalement, je venais moi aussi après une nuit de réflexion entière sur le sujet de rejoindre les rangs militaires de Konoha. Je discutais longuement de mes motivations en brodant de manière logique, d'une potentielle équipe dont j'allais faire partie après avoir reçu une convocation il y a peu de temps de ça, ainsi que de me proposer, au final, pour aider les pompiers du village possédant le suiton. Je tentais de jouer la carte de l'intégration avec d'autres clans du village pour me donner moi aussi cette illusion d'appartenir au village de la feuille.

Si Kaito et Akiko pouvaient être "heureux" et très honorés de recevoir le bandeau, pour ma part je restais le plus neutre possible. M'inclinant par politesse, je démontrais tout le respect que je devais à notre Hokage.





Ajoutais-je en émettant un léger sourire un peu mal à l'aise de cette situation. Puis, je sortais à mon tour pour retrouver mes petites habitudes entre les livraisons de commandes, les entrainements et le Temple des prières.