La saison du renouveau

Le printemps était arrivé à Konoha, et avec lui, une nouvelle année. Dans le cas d’Hegi, cela signifiait également son retour intégral dans les forces de police de Konoha. Son entretien avec sa nouvelle cheffe s’était plutôt bien passé, en outre, elle avait réussir à obtenir un bon poste qui lui donnait l’opportunité de mettre en applications certaines de ses idées. Quelques unes d’entre elles concernaient notamment la discrimination. A sa grande joie, la Hokage était sur la même longueur d’onde, et les récentes lois te donnaient un sérieux avantage. Dans son projet d’intégration des Gaikotsu, elle avait rencontré ce que l’on pourrait appeler sa « pièce maîtresse ». Elle avait rencontré un gamin, âgé d’une quinzaine d’année. D’une certaine manière, il possédait le même pragmatisme que la Kitto, il ne passait par quatre chemins dans ses réflexions et gardait une certaine cohérence dans ses propos. Ce n’était pas donné à tout les personnes de son âge, en outre, elle en apprit un peu plus sur lui et son cas l’avait fortement intéressée.

Ce matin, alors qu’elle finit de saluer tout ses collègues, elle s’enferma dans son nouveau bureau. Elle avait un courrier à rédiger, la première étape de son projet. Même si les Gaikotsu étaient promis à une carrière de pompier de par leur affinité avec le Suiton, la Kitto ne voyait pas les choses du même œil. Pour elle, Kaito n’avait rien d’un agent de terrain à proprement parler, non, elle jugea qu’il serait plus utile pour sa réflexion. Une fois le courrier rédigé, elle le ferma avec un sceau de la police de Konoha, de quoi donner une petite sueur au gamin quand il la verrait. Et sans plus attendre, elle s’empresse d’aller la poster. Celle-ci lui parviendrait probablement dans la soirée.

Gaikotsu Kaito,

Suite à notre conversation d’il y a quelques semaines, je vous invite à me rendre visite au Poste de Police de Konoha. Sur place, nous pourrons discuter de l’idée m’étant venue à votre sujet. Veuillez vous présenter au poste lors d’une matinée dans les jours suivant la réception de ce courrier.

Cordialement, Kitto Hegi.

Le lendemain matin, elle attendit patiemment dans son bureau que le Gaikotsu ne pointe le bout de son nez. Connaissant un peu l’attitude du jeune homme, il ne perdrait sans doute pas de temps avant de se rendre ici. Finalement, aux alentours de 10h, elle entendit quelqu’un toquer à la porte de son bureau. D’une voix assez forte, elle s’adresse alors à la personne derrière la porte, elle reconnaît son chakra et se rend bien compte de qui il s’agit.

Décidément, le courrier n’arrêtait pas d’affluer depuis peu. Voilà qu’après la convocation de la Hokage pour ton passage en tant que genin, tu es maintenant officiellement un membre du village de Konoha. Sur le papier du moins, il est difficile de passer d’étranger à habitant du jour au lendemain, mais tu n’avais pas pour autant l’intention de prendre l’identité Konohajin. C’était un moyen comme un autre de bouger un peu plus, tu en avais plus que marre de tourner en rond comme un poisson dans un bocal à voir les mêmes choses se répéter encore et encore. Tu n’étais pas un grand fan de la chasse au chat et la majorité des travaux de bien public ne t’intéresses pas. Mais cela pouvait simplement faire office de passe-temps dans tes journées d’ennuis. Aujourd’hui, tu avais décidé de répondre présent à la lettre que tu avais reçu la veille histoire d’occuper ta matinée à quelque chose.
Tu ne voyais pas vraiment de quoi la mère de Kyoko tenait vraiment à te parler, les sujets ont été divers et variés. Mais il s’agissait probablement des soucis liés aux gens n’appréciant pas véritablement ta présence. Ce n’est qu’à ce sujet qu’elle avait vraiment accès à ton dossier. Elle n’allait pas te convoquer pour parler de l’œil Kitto, une perte de temps puisqu’elle n’allait probablement pas te donner plus d’information que ce qui était écrit dans ce bouquin. Tu fais la route tranquillement jusqu’à l’entrée du village où se trouvent les portes et les regardes platement en passant devant avant de continuer ta route vers le commissariat et de te présenter avec le courrier en main. Les policiers regardent rapidement le contenu de la lettre pour voir l’invitation de Hegi. Tu aurais tout simplement pu le dire, mais s’ils savaient lire, il était plus simple de leur donner une preuve écrite que de tenter la négociation. Un des hommes t’accueillant te guide devant une porte en disant que tu devais entrer dans ce bureau. Tu le remercies d’un signe de tête avant de frapper à la porte et d’être invité à entrer.



Tu avais à peine fermé la porte et te tenais encore debout. Il y avait bien des chaises, mais tu n’appréciais pas vraiment l’idée d’être en tête-à-tête dans un bureau et préférais rester proche de la sortie par simple précaution. Aussi amicale que pouvait se présenter la Kitto, ta confiance n’était pas d’actualité et il était évident pour ta personne que l’aide qu’elle te portait n’était pas dénué d’un intérêt personnel autre que la simple satisfaction.

Le Gaikotsu entra alors dans la pièce et salua la Kitto, il ne semblait pas très à l’aise. C’était compréhensible, généralement on ne venait pas au poste de police pour une bonne raison. En l’occurrence, lui n’avait rien à se reprocher. C’est alors avec un sourire qu’elle l’accueille.



Lui dit-elle en montrant les chaises devant elle avec sa main. Puis, elle se recule quelque peu pour ouvrir un tiroir à côté d’elle. De celui-ci elle sort un dossier, en ouvrant celui-ci, l’on pouvait clairement voir que c’était le dossier du jeune homme. Difficile de passer à côté en voyant cette photo attachée avec un trombone. Posant ses coudes sur le bureau, elle croisa alors ses mains. Calmement elle poursuit alors.



Décroisant ses mains, elle feuillette alors rapidement le peu de pages présentes dans le dossier. Sans doute que l’idée d’être un simple assistant était déplaisante, mais évidemment Hegi avait une autre idée derrière la tête. Bien loin de seulement gratter du papier et apporter du café comme il pourrait l’imaginer. Avec un léger sourire en coin elle poursuit alors.



Dit-elle avant de s’asseoir au fond de son siège. Il pouvait déjà avoir un petit aperçu de la manière de fonctionner de la Kitto. Rester dans la légalité tout en exploitant les failles du systèmes, et celles-ci, elles étaient nombreuses. La majorité du service connaissait sa manière de faire, Shirona était elle même probablement au courant. Mais les résultats étaient là, elle était une personne efficace. Elle jugeait alors que le jeune Gaikotsu pouvait être la personne parfaite pour suivre un chemin semblable.



Le choix lui revenait. Elle lui tendait une opportunité de se trouver une occupation, et surtout, être important dans la vie du village. Elle ne comptait pas se servir de lui comme un vulgaire assistant, loin de là, mais pour être quelqu’un d’efficace et possédant le sens de la réflexion, quelque chose qui manquait cruellement dans ce village.

Il était évident que t’asseoir était la première chose que tu allais être invité à faire et le choix n’était pas vraiment le tien et tu t’exécutes en gardant ton sourire malgré tout. La pièce était calme, c’était déjà bien de ne pas avoir à supporter les allers et retours des personnes travaillant ici. Tu tires la chaise avant de t’y poser sans un bruit et calmement. Tu t’enfonces bien au fond du siège et poses tes mains sur tes genoux en croisant les doigts attendant la suite. Tu savais que ta présence n’était pas pour parler de la pluie et du beau temps et voulais directement en arriver aux faits sans trop perdre de temps. Mais la politesse demandait à ce que tu ne quémandes pas les informations.
Tu la regardes prendre ton dossier et le fait de revoir le visage de tes débuts à Konoha n’était clairement pas une chose que tu appréciais, mais soit, tu détournes légèrement le regard jusqu’à ce que ta face soit contre table et la voyant adopter une position indiquant la prise de parole, tu poses ton attention sur la mère de Kyoko. Autant dire que tu ne t’attendais pas à ça. Tu ne t’imaginais pas dans la police, non seulement parce que tu n’étais pas vraiment d’ici, mais aussi à cause de ta stature cadavérique. Ne parlons même pas du fait que tu es agressé des enfants à la sortie d’une école, mais il semblerait que la légitime défense joue en ta faveur, ou alors elle ferme simplement les yeux.



Tu n’avais pas prévu de faire preuve de retenue dans tes propos en tout cas, mais tu tenais tout de même à faire comprendre que si elle avait besoin de quelqu’un pour lui servie le café, elle avait fait le mauvais choix. Elle te rassure rapidement avec le fait de chercher un élève plus qu’un assistant. Une utilisation de la loi à la limite de la légalité qui t’en touchait une sans faire bouger l’autre, si ce n’était que ça, tu n’y voyais véritablement pas de problème.



Ton sourire ne trompe pas vraiment sur la satisfaction que te procurait l’idée d’avoir l’ascendant sur tes amis de l’académie appréciant te rappeler d’où tu venais. L’annonce de l’uniforme en revanche te fera afficher une grimace à peine camouflée. Tu la regardes et n’en vois pas sur elle et décides simplement de tenter le coup.



Ton assurance se montre bien plus maintenant que tu es en possession de ce bandeau à l’effigie de Konoha. Tu n’es plus l’étranger sous surveillance qui doit faire attention au moindre de ses pas et tu laisses déjà bien plus facilement ta personnalité s’afficher.

Le Gaikotsu semblait enclin à accepter l’offre de la Kitto, non pas qu’il y montrait un grand intérêt, mais il comprit bien vite que ce serait plus intéressant que de suivre le chemin banal d’un genin de Konoha. Il se montra curieux de savoir ce que Hegi pourrait lui apprendre, affichant un sourire satisfait, elle répond calmement à sa question.



C’était d’ailleurs l’une des seules choses indiquées sur le dossier, on ne savait tout simplement rien des capacités des Gaikotsu, sans doute car ils étaient trop jeunes. Mais, ce clan n’était pas réputé pour être des mauvais shinobis, bien au contraire, il suffisait simplement d’en apprendre plus sur eux, au cas par cas. Mettant le dossier de côté elle poursuit.



Un autre problème, plutôt anecdotique, dérangeait le jeune Gaikotsu. La Kitto ne pu s’empêcher d’émettre un léger rire lorsqu’il demande s’il ne pouvait pas simplement porter un brassard. L’uniforme était logiquement obligatoire, qui allait oser venir lui dire quelque chose de toute façon ?



Son entrée officielle n’était sûrement qu’une question de temps, mais avant cela Hegi comptait bien évidemment évaluer ses compétences. D’ici un mois à peine il devrait pouvoir prétendre à être réellement intégré dans les effectifs, mais avant cela, il allait devoir faire ses preuves. Elle allait juger différent aspect de sa personnalité, son caractère, tout ce qui faisait sa manière d’être. Mais les critères que recherchait la Kitto étaient légèrement différents que ceux de ses collègues…



Elle posait la question même si en vérité il n’avait pas son mot à dire. Il pouvait toujours essayer de négocier, mais il allait devoir se faire aux méthodes de la Kitto. Elle n’était pas simple à vivre professionnellement, elle demandait une certaine rigueur dans le travail, peu étaient ceux dans le service qui appréciaient travailler à ses côtés.

Ton sourire amusé se montrait un peu plus sincère pour le coup. Tu prenais les informations comme tu pouvais et te voyais plutôt satisfait de ne pas avoir à subir d’entraînement physique. Non pas que tu le mettes de côté, mais la quantité d’efforts requis pour progresser n’était pas suffisante par rapport à ce qu’il était possible de faire par la suite. Tu te contentais des bases ou de manipuler une arme à la limite. Tu étais plus dans l’optique d’agir sans te fouler, non par fainéantise comme on aimait te le pointer, mais par souci d’économie. Tu ne comprenais pas l’intérêt des gens à gaspiller leur énergie dans des mouvements inutiles alors qu’il suffisait de frapper au moment opportun avec un jutsu pour mettre à mal un enchaînement ayant coûté le double de chakra.



Autant y passer un message pour expliquer que s’ils veulent voir les Gaikotsu être utiles à quelque chose un jour, il va falloir les laisser s’entraîner ailleurs que sur un misérable bout de terrain perdu. La fontaine de la grande place ne serait pas non plus très bien vue bien que pratique au vu de la proximité par rapport à chez toi. Tu ne caches pas ton intérêt quand elle énonce les choses qu’elle est capable de t’enseigner, elle avait parlé d’une des choses qui avait attisé ta curiosité depuis des années, mais que tu n’avais pas appris par manque de personne capable de t’enseigner les ficelles.



Tu entends aussi que tu es encore sous surveillance et cela ne t’enchante pas vraiment. Mais tu avais tenu pendant deux ans à jouer l’enfant parfait, tu n’étais plus à quelques semaines près.



Tu pointes le dossier qu’elle avait posé sur la table d’un air peu satisfait de ce qui était écrit à l’intérieur bien que tu ne saches pas véritablement ce qui y était inscrit. Tu n’avais que des suspicions, mais il n’était pas trop compliqué de deviner ce que les gens pouvaient bien avoir pensé de toi ce jour-là. Mais quand le sujet des vêtements est mis au cœur du sujet, tu n’es pas totalement satisfait, tu ne voyais pas ce qu’elle entendait pas “maison” et bloquais sur ce terme en ne sachant pas si tu devais en prendre plus considération ou non.



Tu restais souriant et tentais de ne pas porter de jugement trop rapide sur la réflexion qu’elle t’avait faite en te disant que tu avais probablement mal interprété la chose. Mais à force d’entendre ce genre de paroles, tu ne savais plus sur quel pied danser. Tu sembles en pleine réflexion quand elle te demande de donner plus de détail sur tes capacités en t’expliquant le programme. Tu hoches simplement la tête, tu n’avais pas vraiment besoin de donner ton accord ou non puisqu’elle avait déjà pris la décision.

Le ninjutsu et le genjutsu étaient donc des idées sur lesquelles la Kitto pourrait s’appuyer pour les entraînements. Elle n’était pas la plus réputée pour son habilité au combat, c’était d’ailleurs plutôt rare de la voir en action. Mais comme tout les autres, elle s’était entraînée durant toute son enfance et son adolescence. Très vite, elle trouvait son bonheur dans les arcanes illusoires. Couplé à ses capacités sensoriel, elle se révéla rapidement être un atout lorsque les missions requéraient autre chose que la force brute. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait fini par rejoindre la police de Konoha, ses méthodes étaient discutables, notamment son utilisation parfois abusive du genjutsu, mais le travail était fait, c’est ce qui importait le plus. Elle aurait peut-être plus de problèmes aujourd’hui, le village adoptant une philosophie plus « humaine », mais elle n’oubliait pas qu’elle servait une nation militarisée. Parfois, certaines actions étaient nécessaires, bien qu’immorales.



Son apprentissage n’allait pas se faire en un jour, et surtout, elle ne voulait pas le surmener, du moins pas pour le moment. Elle avait confiance vis à vis du potentiel que possédait le jeune homme, mais il restait à vérifier s’il était capable d’atteindre ce dit potentiel. Beaucoup de ninjas semblaient promis à un avenir radieux, mais nombreux étaient ceux qui mourraient entre temps. Le potentiel ne fait pas tout, la volonté d’apprendre, de se remettre en question et d’évoluer sont tout aussi important pour un ninja. Elle espérait lui transmettre ses connaissances du mieux qu’elle le pourrait, mais aussi qu’il en ferait bon usage.



Elle marque une courte pause, et affiche un sourire plutôt moqueur sur son visage. S’il n’avait pas les moyens de refaire sa garde robe en cas de besoin, il allait devoir accepter l’autre solution…



La tenue n’était pas un point spécialement important, mais elle tenait à ce que les choses soient claires à ce sujet. Manquer de professionnalisme était une chose qu’elle n’appréciait pas, et le jeune Gaikotsu aura vite fait de le comprendre.

Oh de la motivation, tu en avais, disons simplement que tu n’es pas très doué pour faire comprendre tes émotions, aussi bien aux autres qu’à toi-même. Il est difficile de montrer une chose dont tu n’as pas conscience. Mais tu étais plutôt confiant dans ton apprentissage du genjutsu et ne voyais pas pourquoi tu n’arriverais pas à manipuler cet art si particulier que bon nombre de shinobi de ce village ne semblaient pas vouloir prendre en compte comme une potentielle arme de par sa nature peu offensive. Tu souris en hochant la tête pour le reste, tout ce qui concerne ton futur entraînement au ninjutsu. Tu n’es pas contre l’idée de prendre des conseils pour avancer plus vite.



Tu te vois rassuré de ne pas avoir à changer de vêtements. Quoique la manière dont elle te le disait, tu sentais que ta tenue devait être un poil trop décontracté à son goût. Ce n’était pas vraiment un problème et tu avais de quoi être plus habillé tout en restant confortablement dans un kimono. Son sourire ne te présage rien de bon et bien que le lui rendant pendant sa petite plaisanterie t’encourageant à porter l’uniforme de police. Tu lui rendras son sourire en t’efforçant de garder les yeux cachés par tes mèches pour ne pas trop laisser transparaître le fond de ta pensée qui était loin d’être agréable.



Tu te racles la gorge avant de reprendre d’un air plus que sûr de toi.



Il est clair ici que tu montrais tout de même ton petit caractère en répondant de la sorte, mais tu laissais tout de même comprendre que le code à la carte n’était pas vraiment une méthode très bonne pour tenir une équipe. Tu secoues la tête pour faire comprendre que tu n’avais rien de plus à ajouter.



Tu attendais la réponse à ta question, mais tu te lèves tout de même prêt à quitter la pièce d’un moment à l’autre. Tu te sentais d’humeur à t’entraîner de nouveau. Tu allais enfin faire quelque chose de constructif et ne pas contempler les gens passer devant ta fenêtre pour que le temps passe.

Le sujet de l’uniforme dévia sur un autre qui intéressait tout autant Hegi. Le Gaikotsu parlait d’une femme laissant entrer n’importe qui. Au premier abord elle se demanda de qui il pouvait bien s’agir mais la description qui lui fut faite ne lui disait rien, du moins ce n’était aucune des personnes travaillant aux portes. Une tenue si extravagante lui aurait rapidement sauté aux yeux, mais il n’y avait personne. Quoique, à y réfléchir, il y avait bien une certaine énergumène dont elle tairait le nom pour le moment, en tout cas, elle correspondait pas mal à la description.



Bref, mettant à part le problème de la tenue – qui franchement, était le dernier des soucis de la Kitto – Kaito semblait plutôt enjoué à l’idée de travailler en sa compagnie, ce qui ne pouvait que satisfaire Hegi. De plus, il semblait pressé d’annoncer la nouvelle à Hinae, preuve qu’il semblait réellement avoir la motivation nécessaire pour entrer dans ton service. De ton côté, il ne te restait plus qu’à l’évaluer le temps de quelques semaines, puis un tas de paperasse à remplir comme toujours. En tout cas, la première étape était achevé, le jeune Kaito pourrait rapidement devenir un élément essentiel, mais seul le temps donnera raison ou non à Hegi. Affichant alors un nouveau sourire, elle le libère de l’entretien.

Tu ne semblais plus vraiment concerné par cette affaire après l’avoir littéralement ouverte. PLus ou moins volontairement, tu n’avais pas apprécié qu’un Gaikotsu dont tu n’avais plus le moindre souvenir se présente à toi comme un vieil ami et demande à voir les autres. Tu étais assez paranoïaque en ce qui concerne les intentions que les gens pouvaient avoir pour les tiens et ne préférais pas prendre de risques inutiles quitte à faire une erreur. Mieux valait prévenir que guérir et s’excuser pour faire plaisir.



Tu n’avais pas apprécié non plus le ton sur lequel elle t’avait parlé en raccompagnant l’invité non désiré par tes soins. Au final, tu seras celui ayant eu le dernier mot dans l’histoire. Le tout était de ne pas avoir à le faire de manière trop directe, les gens n’aiment pas les mouchards. Mais ici, ce n’était qu’un sujet parmi d’autres et il s’avère qu’une faille ait été découverte. Dommage pour elle… Tu te satisfais de la réponse de ta nouvelle cheffe et fais une révérence pour la saluer avant qu’elle ne te parle de ton passage en grade. Pour toi, ce n’était pas vraiment important dans le sens où tu étais de base un shinobi, l’adaptation fait que tu devais faire avec les lois locales. Si les Konohajin étaient heureux d’être le bas de l’échelle, grand bien leur fasse.


Tu souffles dans un murmure.

« Ils viennent à moi simplement… »

Tu décides une dernière fois de saluer la Kitto avant de prendre la porte et d'entamer la route vers la grande place pour annoncer ta nouvelle occupation à ta mère adoptive.