Enfin à la maison...

Après de longues journées à parcourir la plaine de Hai, l'Okâsan arrivait enfin non loin des portes de Kumo. Il était plus que temps et son voyage aboutissait enfin. Elle ne se plaignait d'aucune fatigue étant portée depuis son départ de la citadelle de Tsuyo. Shamisen en main, elle reprenait son morceau le rendant un peu plus joyeux cette fois-ci. Mais cette joie sera de très courte durée, car la jeune femme n'était pas au bout de ses surprises et ne savait réellement à quoi s'attendre même si elle avait quelques idées déjà...


Toujours silencieuse, elle attendait l'arrivée aux portes et espérait fortement revoir les siens por s'assurer que tout allait à peu près. Il était grand temps de faire son entrée et la Miwaku déscendait d'un pas léger de la chaise portée. Les portes, ces grandes portes que la femme préférait rester de ce côté-ci, au fond d'ellle-même. Mais le devoir et ses nouvelles rsponsabilités ne le lui permettront plus... Uniquement en cas d'urgence ou de négociation.

La troupe finissait par entrer et passer le pas de la porte. Une fouille s'impose et bientôt les curieux se hataient à la porte.

Cela devait bien faire une semaine que tu étais cloîtré chez toi à guérir. Le plus appréciable là-dedans était le fait que tout le monde soit au petit soin avec toi, mais tu n’étais pas complètement satisfait par ces petites attentions. Tu avais envie de sortir et bien évidemment Yuhei était particulièrement à l’écoute des consignes du médecin en ce qui concerne le faire de devoir te reposer. Mais l’idée de rester enfermer dans ta chambre était insupportable, tu n’étais pas vraiment casanier et tu avais vite fait le tour de la pièce ou du manoir au bout d’un moment. Ce n’est pas comme si tu le connaissais par cœur en plus. Arrive Hanabi pour changer tes pansements que tu tentes de convaincre et si tu n’étais pas déjà en piteux état, elle t’aurait probablement assommée. Tu ne cesses de geindre jusqu’à ce qu’elle soupir profondément accepte de t’accompagner en ville à condition que tu te tiennes à carreau. Une promesse que tu n’allais pas vraiment avoir d’autres choix que de respecter puisque tes faits et gestes sont limités par l’envie de ne pas retourner te faire opérer.

Tu te prépares et t’habille de manière bien sobre pour une fois. Un “simple” yukata comme tu le voyais, mais bien au-dessus de la qualité moyenne. La kunoichi elle restait fidèle à elle-même et gardait sa tenue de travail et ses armes. Elle serait un peu ton garde du corps pour la journée au final. Une tâche qu’elle se serait fortement passée de faire. Vous sortez donc et il est presque évident que tu ne cesses de jacasser comme toujours. Tu prends tout de même un malin plaisir à la voir soupirer à tes blagues bien qu’elle apprécie plus la sortie qu’elle ne le laisse paraître. Vous passiez non loin de l’entrée quand votre attention est attirée par une petite agitation aux portes.





Tu pars donc en direction de l’agitation accompagnée de ta garde du corps exaspérée qui reste à moins d’un mètre de toi pendant que tu te faufiles dans la foule pour voir qui pouvait bien rendre les gens si intrigués. Tu finis par comprendre rapidement en voyant la jeune femme que tu avais croisé un jour. Vos chemins ne s’étaient jamais recroisés mais tu savais qu’ils se croiseront probablement plus souvent désormais. Tu restais toujours le même au grand damne de Hanabi et tu ne peux pas t’empêcher de t’exclamer.



Il y aura forcément des murmures qui se passeront dans la foule pendant que tu restes attendre une réaction de la part de Kazuko de ton ineffaçable sourire.

Cela stressait la pauvre Kazuko au plus au point ! Tout ces gens qui venaient la dévisager... Malgré cela elle laissait paraitre son visage neutre après avoir passer le seuil de la porte du village. "Enfin de retour à la maison" pensait-elle. La garde rapproché tentait tant bien que mal d'éloigner les trop curieux, afin de se frayer un chemin pour accompagner la sainte vierge jusqu'au palais impériale... Cette idée là aussi, ne la rassurait guère. Tant de choses se sont passées et tant de choses restent à venir.

Alors qu'elle s'apprêtait à emboiter le pas, elle entendait une voix qu'elle entendait déjà autrefois. Tournant la tête dans la direction pour voir d'où ça pouvait provenir, elle voyait ce jeune homme de la dernière fois. "Nobuhisa !" se rappelait-elle. Il souriait au loin et elle lui souriait en retour en s'inclinait légèrement. Mais la réalité était là. Elle savait qu'elle ne pouvait par aller lui parler directement pour le moment, car d'autres défis l'attendaient. Alors, d'un mouvement habile et à l'aide de son fuuton, l'Okasan envoyait un crayon en y laissant un message au jeune blond: "Au plaisir de vous voir. Nous discuterons plus tard." Puis, la voilà reparti suivant la troupe pour affronter son destin.

Tu ne t’attendais pas à ce que ce soit des retrouvailles, il était même préférable que la jeune femme t’ignore pour son bien et pour le tiens. Tu la regardes partir en lui faisant un petit signe de tête avant que tu remarques un projectile lancé avec une vitesse le rendant difficilement perceptible à l’oeil nu. Tu n’as pas à bouger d’un millimètre puisque que Hanabi le rattrape en plein vol avant qu’il ne t’arrive dessus. Elle te le passe une fois qu’elle se rend compte qu’il s’agit d’un message. Vous faites donc demi-tour pour vous rendre ailleurs et tu le déplieras sur la route avant de simplement rire d’un petit air satisfait.





Tu espérais qu’il ne se passe rien d’aussi gros que le fameux Raiko, tu ne savais pas à quoi t’attendre. Kumo paraissait calme en ce moment et c’est bien là le problème. Les trafiques se sont ralenti pour ne pas être le centre de l’attention. Dans ton cas, tu manquais des informations en restant enfermé à la maison et cela ne te faisait pas le moins du monde plaisir.