Une sortie en ville


Empire Hattori, Centre-ville

Année 11 | Printemps

Tes yeux se baladaient sur la scène qui te faisait face. Tu trônais sur un fauteuil luxueux tel une reine, dévorant de ton regard de feu chaque corps s'entremêlant au sein d'Ahen. Ton visage était soutenu par l'une de tes mains alors que tu observais un Hattori s’essoufflant à coup de reins. Lui aussi te dévisageait, t'obligeant ainsi à faire partie intégrante de son plaisir. Ce genre de situation n'était pas la première, tu y étais coutumière, et tu te devais d'avouer que tu aimais cela. Tu te positionnais en tant que fruit défendu, ne pouvant être qu'un fantasme inatteignable pour chaque Hattori présent. Tu savais, probablement, que cet homme s'imaginait se glisser en toi, alors tu gardais ce contact visuel, conscient que davantage sa bourse resterait tendu à son entre-jambe, plus celle attaché à sa ceinture diminuerai et finirai dans ta poche. Tu travailles l'ardeur des hommes et des femmes afin que chacun se hâte à nouveau vers Ahen. Nombreux aurait trouvé ce tableau sauvage, bestial, des hommes s'adonnant tel à des animaux à des pulsions sexuelles parfois des plus déroutante. Mais tu répondais à tous ceux-là : la frontière est mince en chacun de nous entre la civilisation et la sauvagerie. Si vous n'avez jamais touché du doigt ce qu'étais la richesse et le pouvoir, alors, vous ne pouvez pas savoir comment la lassitude et l'excès vous rapprochait de cette sauvagerie. Tu apportais ton verre d'alcool à tes lèvres, sans pour autant détacher ton regards de l'homme, laissant couler dans ta gorge la liqueur enivrante. L'alcool était l'un de tes innombrable pêché, tu t’adonnas à ce vice davantage qu'à des hommes plein de désir puisque tu savais que contrairement à eux, si tu y mettais le prix, tu avais un gage de qualité et un plaisir assuré. Tu redressas ton visage charmeur, alors que de ta main libre, tu libérais un bouton de ton chemisier, laissant deviner aux curieux la forme de ta poitrine. Tu faisais monter la pression de cet homme, le laissant croire qu'il te possédait alors qu'il copulait avec une autre. Mais tu devais cesser ce jeu, l'obligeant ainsi à revenir afin d'espérer posséder plus. Voilà comment tu influençais le business d'Ahen.


Cela faisait plusieurs heures que tu étais resté enfermé dans une salle où se mélanger les odeurs d'alcool, de sueur et de sexe. Des heures où tu n'avais cessé de regarder les autres s'accoupler et jouer de ton regard. Mais tu étais lasse. La lumière extérieure et l'air fraîs étaient les seules choses que tu désirais actuellement. Il devait être seulement le milieu de l'après-midi et Ahen battait déjà son plein. Tu traversais donc le baisodrome d'un pas sensuel, faisant retourner certains hommes sur ton chemin. Aucun ne poserait la main sur toi, mais nombreux en aurait rêvé. Tu passais à seulement quelques mètres du Hattori avec qui tu venais de jouer du regard... et tu l'ignoras simplement. Hautaine, tu l'étais, il n'y avait aucun doute la dessus. Tu déposas ton verre sur une table avant de franchir la porte et d'abandonner les gémissements ambiants. Tu te dirigeais en direction de la grande porte, celle qui menait à l'extérieur, en lançant simplement à l'hôtesse d'accueil :


Dialogue de personnage
« Si mon cousin ou ma cousine me cherche... Fais leurs savoirs que je suis sortis prendre l'air dans le centre-ville. »



Tu n'avais attendu aucune réponse, consciente que la Miwaku ne pourrait qu'acquiescer. Ainsi, en seulement quelques minutes, tu t'étais retrouvé au milieu de la vie animée du village. Tu n'avais pas pris soin de raccrocher le bouton de ta tunique, préférant laisser la chaleur du soleil sur ta peau. Tu avais laissé derrière toi les cris de plaisir et les murmures de désirs pour le brouhaha de la ville. Alors que tu marchais d'un pas lent, profitant simplement de l'instant, tu te fis bousculer par un homme. Tu ne craignais pas la chute, tu avais le pied sûr, cependant, tu avais dû te rattraper au premier passant qui se trouvait à tes côtés. Tu venais de lui agripper l'épaule afin de rétablir ton équilibre. Chose faite, tu pouvais apercevoir sa chevelure blanche, son regard jaune et son visage que tu trouvais remarquablement mignon.


Dialogue de personnage
« Vous m'excuserez, mais cet... homme.. À manquer de me faire chuter dans sa précipitation. »



L'homme qui venait de te bousculer avait lui aussi stopper sa course. Et c'est à ce moment-là, lorsque tu regardas ses mains que tu compris. Les siennes étaient pleines de nourriture, son pantalon venait d'être sali. Alors, inquiète pour ton image, tu jetas rapidement un œil sur la jupe longue que tu portais. Le rouge te monta de suite aux joues, non pas de honte, mais de colère. Tes habits étaient couverts de sauce grasse, tâchée, probablement irrécupérable... Tu serras tes poings de colère, ne possédant qu'une envie... Venir écraser ta main sur le visage de cet inconnu... Alors que celui-ci restait tout bonnement silencieux, à te regarder.

Publié le 17 Août 2021 vers 15h

| Ombre Blanche |

Une petite balade s’impose, tu étais relativement de bonne humeur maintenant que les choses était arrangés du côté du honni du clan. Une histoire qui avait fait un peu de bruit, mais dont tu avais réussi à ne pas trop attirer l’attention sur toi. Autant dire que sans te connaître, il était compliqué de comprendre comment tu faisais pour passer autant inaperçue alors que tu es la définition même de la flamboyance. Rien chez toi ne pouvait laisser vraiment indifférent, ton kimono blanc de bien trop bonne couture pour ton clan, ton regard doré et tes cheveux blancs, signe du petit bâtard que tu es et seras toujours. Mais tu arrivais tout de même à te rendre invisible dans la foule, tu te glisses entre les gens, tels un serpent ou plutôt un caméléon. Tu n’aimes pas laisser les gens retenir ton visage, tu les sélectionnes, tu n’as pas d’intérêt à garder les gens inutiles auprès de toi si ce n’est pour être un bouc émissaire dans une stratégie que seul toi pouvais avoir idée de comment la jouer. Tu jouais les naïfs, mais le serpent ne faisait que dormir, il te suffisait d’ouvrir la bouche pour cracher plus de venin qu’un Hattori n’en aura jamais dans sa poche. Tu avais pris plus que tes aises dans ce clan et étais presque un des leur… Mais presque uniquement. Un nom de famille que tu ne jalousais pas malgré les apparences, tu te comportais comme les Hattori, mais tu ne souhaitais pas en être un, il était bien plus satisfaisant de les voir baisser les yeux devant toi que devant ton maître.

Aujourd’hui, tu te contentes d’être l’homme invisible que tu es, une ombre se baladant dans la noirceur des quartiers de Kumo. Tu n’avais rien à chercher, tu réfléchissais simplement à ta récente entrevue avec le Raikage pour savoir avec plus de précision qui tu allais bien pouvoir emmener dans ton périple parmi tes amis Kaguya. Un service compliqué à négocier comme l’ardoise a été remis à zéro. Il allait falloir faire preuve de diplomatie cette fois-ci et cela te chagrinait légèrement. Tu trouvais le chantage tout de même bien plus amusant pour ta petite personne. Mais tu étais désormais à nu face aux anciens barbares de Kiri et il fallait mieux ne pas trop titiller leur patience pour ta propre survie. Tu passes d’une échoppe à l’autre, naviguant habilement pour que la plèbe ne t’effleure pas, mais c’était sans compter sur le destin qui avait décidé de littéralement te cracher au visage en faisant tomber sur toi une jeune femme dont le visage t’es familier. Tu la regardes silencieusement se poser sur ton épaule et se redresser avant de s’excuser en précisant que cette collision était due à un idiot que tu ne tardes pas à dévisager toi aussi. Tu l’aides vaguement à se remettre sur pied et agis en gentleman par principe plus que par envie et t’apprêtes à partir sans en demander plus. Tu es rassuré de ne pas avoir éveillé des soupçons autres chez toi pendant qu’une voit résonne au loin tant tu étais perdu dans ton esprit.

Dialogue de personnage
« Vous ne pouviez pas faire attention en marchand ? Je viens de perdre ma nourriture par votre faute. »


Il ne te parlait pas, tu ne faisais pas vraiment attention. Seul le mot “nourriture” tiqua et tu prends le temps de regarder ton kimono qui avait des tâches. Tu constates que cela vient de la jupe de la femme en s’appuyant sur toi. Tu soupires en laissant un son de désagrément sortir très audiblement.

Dialogue de personnage
« Tu as quelque chose à dire le Miwa… Kaguya ? Qu’est-ce que tu es au juste ? »


Tu t’approches vers ce Hattori défiant et ne baisses pas un instant le regard avant de prendre ton petit sourire mesquin.

Dialogue de personnage
« Espèce de vieux sac à vin. As-tu la moindre idée du prix de cette tenue ? Si tu es aussi fortuné que tu as de crasse sur le visage, tu pourras peut-être me rembourser non ? »


Tu tournes un peu la tête vers la jeune femme avant de continuer ton petit cirque.

Dialogue de personnage
« D’ailleurs, quel rustre de s’en prendre à une pauvre femme qui marchait simplement ! Vous attendez quoi pour VOUS excuser au juste ? »

Publié le 18 Août 2021 vers 02h


Tu ne détachais pas ton regard des iris jaunes de l'Hattori qui venait de te bousculer. Tu te retenais, t'interdisant d'user de tes serpents sur la place publique afin de punir l'individu. Ce salopard venait de te reprocher votre accrochage tout en t'accusant d'avoir gaspillé sa nourriture. Comment pouvait-il oser te parler de la sorte ? Toi Satoko de l'infernal trio, gérante d'Ahen, tu estimais mériter plus de respect à ton égard. Visiblement, tu n'étais pas la seule à penser cela, puisque l'homme auprès de qui tu t'étais agrippé afin d'éviter la chute, exprima son mécontentement par un soupir non masqué. Bien qu'en réalité, sa seule problématique était le fait que TU avais tâché son kimono via ta jupe. Mais actuellement, le monde tournait autour de toi, et tu n'étais pas capable de comprendre cela... Tu t'apprêtais à gifler l'irrespectueux Hattori alors qu'il s'en prenait désormais à ton "sauveur". Cependant, la suite des évènements ne te déçu pas. Tu écoutais l'homme se faire insulter publiquement, tu appréciais l'humiliation, tu jouissais intérieurement à l'idée de recevoir des excuses au milieu de cette rue alors que divers passants avaient cessé leurs marches afin de comprendre l'origine du problème.


Tes yeux se déportèrent sur l'homme à la chevelure blanche. Il n'était que légèrement plus grand que toi, mais bien de dix ans ton benjamin. Ceci étant, cette différence d'âge ne t'empêchait pas de trouver cet individu charmant, pouvais-tu même dire: beau. Tu appréciais sa voix, ou tout du moins, sa manière d'user des mots. Il ne craignait visiblement pas la supériorité des Hattori et savait le faire entendre. Peut-être était-ce un fou, ou tout simplement, estimait-il que la justice se montrait plus importante que la hiérarchie des clans.


Tu étais resté dans le silence, desserrant tes poings dans l'attente des excuses publique que l'homme te devait. Mais, ce ne fut pas des excuses que tu reçus, mais simplement un regard désapprobateur. Tu craignais d'entendre ce qui allait sortir de la bouche de cette enflure, à tel point que dès la première syllabe prononcée, tu pointas ton doigt dans sa direction, et plus le moindre son ne fut émis. Par son simple regard, tu perçus l'incompréhension que cet homme vivait. Ses lèvres se mouvaient, mais aucune parole audible n'en sortait.


Dialogue de personnage
« Ne me prenez pas pour une mégère et rendez grâce à mon rang ! Je vous rendrais la parole uniquement lorsque vous serez prêt à formuler des excuses tout comme vous l'a demandé ce charmant monsieur ! »



Tu commençais à abaisser ton doigt, prêt à lui rendre la parole, mais tu te ravisas, souhaitant rajouter une dernière chose.


Dialogue de personnage
« Si vous souhaitez retrouver l'usage de votre voix un jour, je vous invite également à rembourser la tenue de cet homme qui par votre faute n'est bonne qu'a jeté... »



Tu parlais à cet Hattori comme si celui-ci n'était qu'un simple Miwaku sous tes ordres. Tu avais toujours agi ainsi. Tu ne vivais pas, tu régnais.

Publié le 19 Août 2021 vers 20h

| Ombre Blanche |

Loin de toi l’idée de mettre ton nez dans l’affaire, mais tu étais déjà bien plongé dedans. Tu te délectes de la situation et ne bouges pas ton regard de l’homme avant de le voir complètement muet et incapable de donner ses excuses. Un petit de tour de la femme, semble-t-il. Elle n’était donc pas n’importe qui comme Hattori. Mais clairement pas aussi pure qu’elle l’aurait souhaitée. Cela expliquerait la raison de son enthousiasme si prononcé pour la musique qu’elle t’a expliquée la dernière fois. À défaut de faire ses pas dans le monde des Hattori, les Miwaku ont pu lui offrir un certain talent dans l’art du son. Tu ne sais plus le nom du garçon t’ayant partagé ces talents dans la maîtrise du son, mais tu reconnaissais clairement cette capacité. Tu ne dis rien sur le sujet et te contentes d’apprécier le spectacle en l’écoutant insulter le pauvre homme désormais incapable de se défendre contre les accusations et les injures, qui commençaient à se faire gratuites pour le coup. Tu joues le jeu et prends un air d’opéra en exhibant la trace de gras qui trônait sur ta tenue pour bien la mettre en valeur.

Dialogue de personnage
« Quelle gâchis ! Un si beau tissu ! Souillé par un malpropre de surcroit. Moi qui pensais les Hattori éduqués et courtois… Je vois que ce n’est pas le cas de tous ! Heureusement que cette femme est là pour remonter le niveau ! »


Un jouet, voilà ce qu’il représentait à a tes yeux. Tu voulais le voir s’agiter et tenter de hausser le ton pour voir qui aurait le dernier mot au final, mais il semblerait que la retenue soit de mise dans ce clan quand leur honneur si fragile est mis sur le tapis. Mais lui demander de s’excuser était presque pire que de lui arracher un bras à en croire la veine sur son front et sa mâchoire serrée. Tu restais quoiqu’il se passe et la foule s’agglutinait pour voir de quoi il retournait en faisant ce qui lui plaisait le plus, c’est-à-dire colporter des ragots.

...Il n’a pas tort, cette tenue semble plus chère que la sienne…

...Le Miwaku ne l’aurait pas fait exprès ?



...La femme ne serait pas une complice ?



...Un déshonneur…



Il n’avait pas loupé non plus la femme et on ne peut pas dire qu’elle pouvait rattraper les dégâts causés à sa tunique. Il n’y avait pas vraiment beaucoup de tissu, mais pour des raisons qui t’échappent, elles valaient bien plus qu’une tenue entière et sans ouvertures…

Dialogue de personnage
« Je serais bon prince aujourd’hui… Ça vous fera 100 000 Ryôs pour le nettoyage de ma tenue ! Mais 300 000 pour l’achat de la nouvelle tenue de madame ! Elle est d’une qualité bien supérieure à la mienne ! »


Il va s’en dire qu’il était prêt à s’étouffer en entendant les sommes. Il était évident qu’il se faisait passer pour un Hattori de haut rang alors qu’il ne devait pas côtoyer plus que le bas peuple du village…

Publié le 23 Août 2021 vers 23h


Tu te délectais de la situation, jouissant de cet instant. Tu appréciais voir le rouge monter aux joues de l'Hattori. Était-ce de colère ou bien la honte de vivre une telle humiliation sur la place publique ? Probablement les deux. Cependant, tu connaissais déjà la suite de l'histoire. L'homme rembourserait la somme annoncée, mais refuserait de prononcer la moindre excuse. C'était un Hattori, et comme tout membre de ce clan, il avait une certaine image à entretenir. La richesse et la fierté. Probablement, aurais-tu agi de la sorte toi aussi. Bien qu'il ne faisait aucun doute que tu n'aurais jamais manqué de respect à un homme sur la seule couleur de ses cheveux...


Dialogue de personnage
« La somme est annoncée, mon très chère ! L'argent en échange de vos cordes vocales... Cela me semble être des plus justes au vu du préjudice. Regardez donc ma tenue, aucune doute ne fait que celle-ci est bonne à jeter... Pour tout vous dire, je suis même étonné que votre premier réflexe n'est pas été de me proposer un dédommagement... Cela n'est pas à l'image de notre clan... »



Tu jouais. La vie n'était pour toi qu'un simple terrain de jeu. Il y a dix ans, tu avais quitté Kumo, lasse de ta routine et désormais, te revoilà, pleine de malice, à jeter ton dévolu sur un inconnu. Le sourire qu'arpentait ton visage en disant long. Ta tenue était bien le dernier de tes soucis, seule l'amusement de la situation t'importait désormais...

L'Hattori, si rouge qu'on aurait pu croire que celui-ci avait passé une après-midi tout entière au soleil, mit la main à sa poche afin d'y sortir la somme demandée. Rien ne t'étonnait jusque-là. Alors, tu abaissas ton doigt afin de lui rendre l'usage de sa voix et de prendre l'argent. Tu jetas un coup d'œil aux alentours, afin de jauger combien de personne venait d'assister à la situation, une dizaine, peut-être quinze...


Dialogue de personnage
« Vous deux, vous allez me le payer ! Et très chère ! »



Des menaces, cela aussi, tu t'y attendais. Et tu les acceptais pleinement. Mais contrairement à lui, tu ne les aurais jamais divulguées à voix haute, préférant attendre le moment propice pour te venger.


Dialogue de personnage
« Ahen... Si jamais vous me cherchez... »



Tu regardais alors l'homme fendre l'attroupement tout en pestant au milieu des commérages. Le tableau t'amusait et te fit garder cette mine ravie que tu possédais désormais. D'un regard doux, tu tendis la totalité de l'argent à l'inconnu qui te faisait face.


Dialogue de personnage
« Tenez, cet argent vous reviens. De quoi racheter une nouvelle tenue. Des plus sublimes, au vu de la somme que vous avez demandé. »



Ton regard était posé sur le sien, ses yeux étaient jaunes, comme les tiens. Serait-ce un bâtard Hattori ? Probablement...


Dialogue de personnage
« Peut-être pouvez-vous vous servir de cet argent également pour vous protéger... Visiblement, cet homme aurait pour projet de se venger. Mais cela, vous en aviez conscience dès l'instant où vous l'avez prénommé "Sac à vin", n'est-ce pas ? Ah ah ! »



Dialogue de personnage
« Toujours est-il que ma tenue est bon à jeter... Je vous offre ma protection temporaire si vous m'accompagnez me dégoter une nouvelle tunique. Qu'en dites-vous ? »



Tu doutais sincèrement que cet homme soit dans le besoin d'une quelconque protection. Auquel cas celui-ci n'aurait pas fustigé ouvertement l'Hattori. La réalité était simplement que tu détestais la solitude, la raison pour laquelle tu passais d'innombrables heure dans les différents salons d'Ahen...

Publié le 31 Août 2021 vers 16h

| Ombre Blanche |

Tu n’avais pas l’intention d’effacer ce sourire mesquin de ton visage en voyant la femme se joindre à ton petit jeu. Tu en étais même plus que satisfait, car rare était les personnes se joignant aussi aisément à tes sessions d’amusement. Tu prenais un malin plaisir à hocher la tête en croisant les bras pour appuyer les propos de la Hattori qui reprenait l’homme sur ses manières des plus déplorables. Une occasion était présente de l’humilier d’avantage et tu ne la rate pas.

Dialogue de personnage
« Allons, allons… Tous les Hattori ne sont pas de hauts rangs, il suffit de le regarder pour comprendre ce simple fait ! »


Un petit rire s’échappe quand la couleur de son visage tourne au carmin, tu te plaisais à voir l’homme s’énerver de la situation sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Mais il semblait se résigner et l’argent arriva, sur le sol, il ne fallait pas trop en demander au pauvre homme venant presque de se faire émasculer publiquement par un duo improbable. Il ne t’étonne en rien de recevoir des menaces et tu te permets de faire une moue faussement triste.

Dialogue de personnage
« Oh non… Que vais-je bien pouvoir faire ? »


Tu savais que tu n’avais rien à craindre d’un simple badaud et elle ne semblait pas plus préoccupée que toi de la situation en lui donnant son adresse. Un détail qui te fit clairement rire sans honte au visage de l’homme avant qu’il ne parte en fulminant dans la foule. Tu cesses d’observer le malheureux en voyant du coin de l’œil l’argent s’approcher de toi et la femme qui te tendait l’intégralité de ce butin. D’un geste délicat de la main, tu repousses le butin en souriant.

Dialogue de personnage
« Il faut appeler un chat, un chat ma chère ! Et je sais reconnaître un ivrogne quand j’en vois un… Qu’il vienne, seul ou accompagné ! Je l’attends de pieds ferme… »


Un regard défiant qui s’estompe avant de revenir sur la femme en face de toi.

Dialogue de personnage
« Vous pouvez garder cet argent, je n’en ai pas vraiment besoin. Je trouve l’humiliation de ce bougre bien plus satisfaisante qu’un payement. En revanche, je ne peux refuser l’offre de choisir une nouvelle tenue ! »


Tendant ton coude pour qu’elle s’en saisisse et commencer ton chemin vers une rue commerçante.

Dialogue de personnage
« Ahen… Ahen… Ce nom me dit vaguement quelque chose. Ce n’est pas un établissement du quartier des plaisirs ?
»

Tu savais bien de quoi il s’agissait, mais il fallait bien commencer quelque part pour lancer la discussion de l’une des propriétaires de ce lieu de luxure si particulier, puis la comparaison n’était pas si lointaine au final.

Publié il y a moins d'un mois


Tu acceptais le bras tendu de l'homme, venant alors, déposer délicatement ta main sur son avant-bras. Vous partiez tous les deux en direction des ruelles réputées pour la qualité de leurs tissus et des vêtements raffinée que les commerçants proposaient. Sourire aux lèvres d'avoir trouvé compagnie pour le reste de la journée, tu écoutais les paroles de l'homme. Visiblement, celui-ci connaissait le nom d'Ahen. Chose qui n'était pas rare pour ceux dont la couleur de leurs yeux reflétait le jaune.

Dialogue de personnage
« Effectivement, vous avez raison. Nous offrons un lieux de détente et de plaisir pour les Hattori. Rapport charnel entre adultes consentants, spectacle, musique et alcool pour une atmosphère des plus festifs. Mais contrairement à de nombreux établissements du quartier des plaisirs, nous ne payons aucune femme pour se prostituer... Tous viennent de leurs pleins gré, rassurez-vous ! »


Tu venais d'offrir une courte description de ce qu'était le bordel Hattori de Kumo. Tu étais en réalité, bien loin de te douter que l'homme qui te faisait face avait déjà visiter les lui, et pire encore, avais déjà eu une conversation avec toi.

Dialogue de personnage
« La couleur de vos yeux trahit l'appartenance à notre clan, semblerait-il. Alors sachez que si un jour, vous décidez de venir visiter Ahen, faites demander Satoko, qui n'est nul autre que moi-même, et alors, je vous ferais volontiers un tour du propriétaire. Puis, vous savez, je n'ai aucun doute que de nombreuses femmes craquerait pour vous. Même des hommes, selon vos penchants. »


Tu ne te défaussais pas de ton sourire et parlais sans aucune gêne des potentiel penchant sexuel de cet homme que tu ne connaissais que depuis quelques minutes. Tu n'avais jamais été réputé pour ta pudeur ou même ta gêne, à vrai dire, tu parlais constamment avec une certaine franchise.

Dialogue de personnage
« Enfin, peut-être n'est-ce tout simplement pas le genre d'établissement que vous avez pour habitude de fréquenté. Dans ce cas, je cesserai de vous embarrasser avec cela. Pour ma part, je suis née et j'ai grandi à Ahen, alors, vous comprendrez que je puisse parler de tout cela sans en ressentir la moindre gêne. »

Publié il y a moins d'un mois

| Ombre Blanche |

Une description qui était en effet plus que proche de la réalité. Si tu n’avais pas assisté toi-même à ce spectacle, tu penserais à une sorte de plaisanterie et une légende urbaine sur les Hattori. Mais il n’en était rien et c’est un peu ce qui parfois t’amusait chez ces gens. La décadence était un signe de richesse semble-t-il. Tu ne préfère pas faire mention de tes pensées avant de jouer les étonner. Tu te demandais ce que les ancêtres pouvaient bien penser de ce genre de spectacle, si le sang Hattori perdurait, ce n’était pas sans perte d’estime, du moins pour ta part. Tu n’en avais déjà pas énormément pour le clan à l’iris jaune, tu sélectionnais les gens méritant disons.

Dialogue de personnage
« C’est un établissement intéressant que vous me décrivez là… »


Amusé par le reste de la conversation, tu te vois maintenant invité à faire le tour du propriétaire sous prétexte que tes yeux étaient familier.

Dialogue de personnage
« Haha~♪, d’ordinaire les gens me traitent de petit bâtard ! Voilà une chose nouvelle… Du moins quand ça les arrange, ils sont moins regardant en cadre privé parlons franchement. Je n’ai pas le moindre doute concernant mon succès auprès des gens, mais quand on un plateau est constamment devant vous, il est normal d’être sélectif non ?
»

Tu laissais transparaître ton arrogance sans la gêne, tu voyais un plaisir personnel à se faire désirer tes homologues Hattori et leur fierté parfois mal placée.

Dialogue de personnage
« Je ne vois pas de problème à parler de votre demeure. J’aime en apprendre plus sur les gens de tous horizons. Je suis né dans un bordel du quartier des plaisirs, ce n’est pas parler de quelques personnes émoustillés qui va me rendre mal à l’aise ! »

Publié il y a moins d'un mois


Intéressant. C'était le terme que celui-ci avait utilisé pour parler d'Ahen. Cependant, un tel adverbe te semblait bien en deçà de la réalité. Fascinant. Extraordinaire. Voilà des mots qui transpiraient la vie de ton établissement. Alors, tu ne pus t'empêcher de laisser échapper un léger rire, à moitié retenu au fond de ta gorge. Ahen n'était pas intéressant. Il était l'expression même de l'hédonisme amené à son apogée.

N'offrant que pour seul réponse ton rire cristallin, la conversation s'orienta sur les origines de ton partenaire. Il se décrivait tel un bâtard, bien que cela se montrait peu nécessaire, puisque, facilement devinable. Nul Hattori n'arborait de chevelure blanchâtre, digne des clans Kirijin. Nombreux aurait trouvé ça répugnant. Mais, bien au contraire, pour toi, cela représentait l'unique. La beauté de ce qui était rare.

Dialogue de personnage
« Ne pas être sélectif serait se montrer banal et trivial... Et je dois vous avouer détester la banalité. »


Tes yeux jaunes ne pouvaient s'empêcher d'admirer sa chevelure. Tu ressentais l'envie folle de passer tes doigts au sein de celle-ci. Mais bien évidemment, jamais tu ne te le permettrais, cela se montrerait bien impoli.

Dialogue de personnage
« Je fais moi-même partie des membres de notre clan qui n'a nullement grandi sous la lumière des projecteurs. Et tout comme vous, je me suis vu procréé et mise au monde au sein même de ce genre d'établissement. Dans ce genre de situation, nous connaissons toujours la mère, mais rarement le père. Mais peut-être avez vous la chance de connaître votre parenté Hattori ? »


Dialogue de personnage
« Ceci étant, bien heureux celui qui grandit avec une ouverture d'esprit supérieur à ce qu'offre l'éducation Hattori. Grandir au sein d'Ahen m'a offert le luxe de pouvoir m'intéresser aux arts. Chose inconcevable en temps normal. Alors, être un bâtard offre sûrement son lot de consolation à qui sait l'observer. »

Publié il y a moins d'un mois