L'heure du rendez-vous

L'hiver était passé, Gokoro et Seiji n'était pas rentré au village comme convenu avec Borodori, de plus les deux avaient rendez-vous avec ce dernier à l'arrivée du printemps, pour ne pas manquer à ses obligations, le géant Uzumaki qui ne s'était pas installé très loin de Tsuyo, s'était remis en route pour voir son vieil "ami"



Campement levé, le binôme se rendait devant les grandes portes de la citadelle pour signaler leur arrivée, Gokoro ne pouvait s'empêcher de se dire que si Konoha était aussi bien gardé que ce lieu, bien des problèmes serait évité. Kumo aussi était connu pour être bien gardé, finalement il n'y avait que la défense de Konoha qui semblait avoir un problème, peut-être que cette forêt considère comme une force était un point faible, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer à l'intérieur.



J'étais quasiment sur que je ne le verrais pas, je connaissais cet homme, et je savais qu'il ne perdrait sans doute pas son temps, mais je pouvais me tromper. J'attendais donc une réponse de sa part ou de la part d'un gardes, très loin de me douter que l'objet de ma visite avait déjà foutus le camps depuis un moment.

Se redressant, il s'étira rapidement les bras et regarda le Sanin, hochant la tête. Il avait eu plus qu'assez de temps pour s'habituer à sa grossièreté, mais il n'appréciait toujours pas cette vulgarité. Surtout que depuis l'entrevue du roux avec Borodari, il y a plusieurs mois, il savait que son sensei était capable d'être poli.

Il avait, depuis un moment, un peu perdu la notion du temps. Parfois, l'attente du rendez-vous lui avait paru interminable, quand Konoha lui manquait le plus en fait, alors que d'autres jours le temps était passé sans qu'il ne s'en rende compte. Mais finalement, les mois avaient, en terme d'entraînement, été bien plus productifs qu'à Konoha.

Alors qu'on ne pouvait plus le voir, il fixa son sensei, à moitié blasé. La revoilà cette fameuse politesse. Après, il savait que si le roux avait pu, ses interlocuteurs de Tsuyo auraient aussi eu droit à son habituelle vulgarité. Le Sanin n'avait pas donné d'indications cette fois, mais il était autant sur ses gardes que la première fois qu'il était venu, voire plus, espérant qu'ils pourraient voir le Hokage et repartir sans ennuis.

L'homme fit signe aux gardes de s'écarter afin que son interlocuteur puisse le voir. À une vingtaine de mètres du Konohajin, le Chikara semblait être particulièrement attentif aux mouvements de celui-ci.


Shiro n'aimait pas réellement faire de la place à de la nouveauté...

Gokoro eu l'air grave pendant quelques secondes, il y avait plusieurs mauvaise chose, premièrement il s'était gelé les couilles tous l'hiver dans les plaines pour attendre son neveu qui était rentré à Konoha... Et deuxièmement il rejoignait Tsuyo ? Certe Borodori était un ami de Gokoro, et c'était justement parceque c'était un ami qu'il n'aimait pas ça...



Gokoro dit cela, alors qu'il eu envie de dire au Chikara qu'à force de se croiser il finirait par prendre son poing dans la gueule... Mais la diplomatie extérieure était de mise, ce n'est pas grave il se déroulerait sur Seiji pendant le retour...



Il fallait qu'il voit Kimino, il fallait qu'il sache dans quoi son neveu s'était engagé, si tour ce passais bien, il passerait par le domaine pendant son voyage et c'est là qu'il allait l'attendre.



Gokoro avait sorti une bouteille et la buvait en repartant, pourvu que Kimino ait la présence d'esprit de passer par chez eux !

La nouvelle n'était pas agréable à ses oreilles. De une, le Hokage n'était pas ici. A Konoha, disait l'homme, mais il fallait le croire. De deux....il rejoignait la citadelle. Il n'allait pas s'inquiéter pour le Uzumaki de savoir si celle-ci était dangereuse pour lui ou non, mais par contre....ça voulait dire qu'il quittait Konoha. Pas forcément indéfiniment, mais longtemps.

Il se stoppa en entendant la suite. Bon, ben Konoha ne serait pas pour tout de suite apparemment. Le domaine était bien mieux que les campements dressés à l'extérieur, mais ce n'était toujours pas le lieu où il avait grandi.

Il comprenait que son sensei espérait voir Kimino là-bas, mais s'ils y attendaient encore pour rien... Il grinça presque des dents en voyant le Sanin sortir une bouteille. Il n'était déjà pas des plus agréables mécontent, alors lorsqu'il était mécontent et qu'il buvait....