Information & complication

Masashi se trouvait dans la plus grande salle du palais impérial, elle était si impressionnante qu'il était parfois difficile d'estimer sa longueur totale... Le plafond était si haut que même un géant pouvait aisément se déplacer au sein de la bâtisse. Pourquoi user de cette salle pour un rapport ? Tout simplement pour écouter une femme aussi célèbre qu'importante pour Hattori Masashi ; la nouvelle Okasan... À 20 mètres d'elle, Masashi l'observait avec une certaine curiosité.


Cette phrase semblait vide de sens, mais elle semblait mettre en avant le fait que Masashi n'était pas spécialement fana de la disparition d'une membre imminente de Kumo. Pour autant, il le savait, cette jeune fille n'y était pour rien. À la droite de l'Empereur, Hattori Shizuka était assisse sur un siège semblable à celui de l'Empereur. Chose étonnante, il était dorénavant à la même hauteur Cela amusait particulièrement Masashi. Sa soeur semblait prendre une place de plus en plus grande au sein de l'Empire... Une chose était bien moins amusante... La présence de la prêtresse dans un coin de la salle.

La voilà enfin... Face à une salle immense lui donnant un grand sentiment de malaise... Si elle le pouvait, elle ferait demi-tour sans un regard derrière elle, mais la Okasan ne pouvait en aucun cas déshonoré son clan en prenant la fuite. Elle ne devait rien laisser paraître, gardant son visage neutre toujours caché derrière son éventail. A cette grande occasion, elle faisait l'effort de s'habiller en Geisha. Ce costume qu'elle haïssait plus que tout, devant porter un Kimono lourd pesant environ une quinzaine de kilos et cette coiffe qu'elle qualifiait de ridicule tenant beaucoup trop chaud.

Elle s'avançait avec grâce, d'un pas léger jusqu'au milieu de cette immense pièce observant toutes les personnes présentes à l'exception de la prêtresse qui se trouvait en arrière plan. D'une gestuelle légère, elle s'inclinait fermant quelques secondes ses yeux avant d'écouter ce que l'Empereur et l'Impératrice voulaient savoir.


Dans un premier temps, la jeune femme ne s'attendait pas à ce que Masashi parle directement d'Asae... Celle qui souffrait tant dans le silence et ne demandait jamais d'aide.


Répondait-elle la voix impassible en effectuant une seconde révérence, même si ce sujet la rendait légèrement mélancolique intérieurement. Elle n'en ajoutait pas plus pour le moment sentant une tension dans cette salle... Probablement son ressenti intérieur, mais pourtant ça avait l'air d'être beaucoup plus "réel" de ce qu'elle essayait de se convaincre. Puis vint la question que la jeune fille redoutait... Le voyage à la citadelle... Elle en avait vu des choses là-bas. Une phrase qui se répétait dans sa tête en boucle provenant du Gouverneur:"...mais je suis certain que notre Okasan n'en parlera pas à l'Empereur." "Sinon ce sont vos hôtes et mes enfants qui en subiront les conséquences."




La Okasan faisait une courte pause avant de continuer.


La jeune femme se souvenait alors du texte écrit et de la carte qu'elle entrapercevait sur le bureau d'Hidetakadan pour trouver des nouvelles routes commerçantes plus "tranquilles".


Kazuko devait à la fois, ne pas trahir Kumo en embellissant la vérité, ne pas trahir le Gouverneur qui lui donnait sa confiance, tenter de sauver Asae du mieux qu'elle pouvait, mais également de sauver son clan. Une position bien inconfortable pour la jeune demoiselle.

Pour éviter trop de questions désagréables, elle continuait dans sa lancer.

Une prison... En soit, Masashi n'était pas opposé à un tel projet et il savait plus que quiconque l'intérêt principal d'un tel lieu... Cela signifierait qu'il pourrait enfin être sûr que les anciens Kumojins ne se retrouvent pas à Konoha... En s'alliant sur cette cause commune, les villages pourraient combattre sans crainte que les lâches des uns deviennent les amis des autres... Cette vision idyllique était bien évidemment partiellement caduque et il n'était pas aussi simple de compter sur un homme détestant le monde Shinobi. Toujours dans son fauteuil, l'homme se mit à déguster un vin de Kumo.



Shizuka se mit soudainement à tousser. Elle n'était pas d'accord. Inutile de faire une scène pour si peu, Masashi décida de changer de sujet pour le moment.

Les deux personnalités qui se trouvaient en face de la jeune femme se montraient bien... divergentes. Si l'Empereur Hattori semblait prendre la transmission du message de Kazuko au sérieux, Shizuka semblait omettre son avis contraire en toussotant. Un comportement particulièrement étrange, mais la jeune fille se souvenait des paroles de son amie Asae: "Shizuka n'est pas celle qu'elle était par le passé (...), elle est rongée par un mal qui détruira notre clan tôt ou tard (...) Elle est accompagnée d'une femme encapuchonnée." Si Shizuka paraissait faire bonne figure pour le moment, la jeune Miwaku craignait la suite si elle apprenait de terribles secrets... Dont la survie de l'ancienne Okasan.

Très vite, Masashi sortait la jeune fille de ses songes après avoir demander le droit d'ajouter une énième parole.




Elle marquait un court instant avant de continuer à dévoiler ce fameux rêve. Par contre, la présence de la femme encapuchonnée, ainsi que celle de l'Impératrice la rendait légèrement nerveuse.




Elle ne savait pas vraiment comment l'interpréter, mais peut-être que les personnes ici présentent en seront beaucoup plus. Pour le moment, elle n'ajoutait pas ce qu'elle savait concernant la femme en arrière plan et ni la vision qu'elle avait eu bien avant l'audience de sa Seigneurie.

Avant que Masashi puisse prendre la parole, Shizuka décida d'intervenir en observant la prêtresse au fond de la salle.


Bien qu'éduquée depuis peu à ne pas croire en une Miwaku, Shizuka ne pouvait point oublier les leçons du passé... Les leçons de Miwaku Chihiro... Encore enfant, elle se souvenait s'endormir sur les genoux de l'ancienne Okasan tandis que celle-ci caressait sa longue chevelure, la femme avait ainsi dit :


Suite à cela, la jeune Shizuka s'était bêtement endormie sans entendre les derniers mots de la Okasan... Il n'était pas coutume d'écouter une Miwaku et encore moins lorsqu'ils s'agissait d'une perturbante énigme prémotrice... Malgré tout, ce frisson dans le dos de la Miwaku vint soudainement la perturber. Elle reprit alors avec une certaine hargne.


Masashi était froid, il ne se retourna même pas en direction de sa femme. Il observait méticuleusement Miwaku Kazuko. Il dit alors :


Au loin, la prêtresse observait la scène sans dire un mot...

Kazuko restait d'un calme en voyant l'Impératrice s'agiter, céder à la panique maintenant ne servait absolument à rien... Et dans les geôles du Gouverneur, elle le comprenait très bien. Alors, tout comme l'Empereur, elle n'ignorait pas, mais faisait mine que la femme restait "sage". D'ailleurs, que pouvait-il se passer pour que cette dernière s'agitait autant ? Que savait-elle ? Et que savait cette femme encapuchonnée ? Elle n'était pas d'ici, elle devait connaître bon nombre de choses.




La sainte vierge espérait ne pas affoler d'avantage Shizuka, mais rien ne semblait indiquer un potentiel danger ou une menace envers Kumo pour le moment.




La jeune fille à la perruque de Geisha, ne pouvait s'empêcher de repenser sans arrêt à cette histoire de femme encapuchonnée et de clé. Si elle devait en parler aux Hattori, valait mieux peut-être éviter de dire un mot à l'épouse de Masashi ? Etant donner les avertissements donnés par Asae, en plus de la panique que cette dernière semblait évoquer lorsque la jeune Miwaku mentionnait le clan aux yeux rouge sang.

Soudainement, de sa main droite, le terrible Empereur Hattori mit fin à la complainte de l'Impératrice. Il n'était nullement d'humeur à entendre des spéculations hasardeuses de la part de l'une ou de l'autre. Non, il avait bien trop confiance au sens avisé des Miwaku et il préférait ainsi éloigner sa cervelle des potentielles paroles insensées de son entourage. Contre toute attente, Masashi reprit la parole :



Masashi fit alors signe à Kazuko de se retirer. Cette réunion était terminée, mais une nouvelle suivrait sous peu...

Alors que la réunion semblait plutôt bien commencer dans un premier temps, celle-ci dérivait subitement lorsque les partis commençaient à s'opposer et bientôt la dispute allait éclater. La jeune Kazuko se taisait en observant un à un les Hattori, elle voyait le visage plutôt colérique de l'Impératrice et ressentait la froideur de l'Empereur... D'ailleurs, celui-ci faisait lui faisait un signe de la main pour la congédier plus rapidement que prévu.

S'inclinant silencieusement avec une grand habilité, la jeune femme à la chevelure rose s'éloignait en faisant des petits de Geisha avant de faire un demi-tour gracieusement et d'emprunter le chemin de la sortie tout en regardant la femme encapuchonnée du coin de l'oeil.