This is the law

Il était maintenant temps pour Soshi de s'intéresser au deuxième nom sur la liste, lui elle ne le connaissait pas, mais par chance il était connu pour trainer dans un bar du quartier des plaisir, un bar que la jeune femme avait fréquenté durant ses deux années d'infiltration dans le bordel de Kazuna, il fallait juste espérer que le patron se souvienne d'elle.

En arrivant dans le quartier la jeune femme eu une tonne de mauvais souvenir qui firent surface, la sensation d'avoir un gros porc Hattori entre les cuisses ou sur le dos... Soshi eu légèrement la nausée, mais elle se contrôlait rapidement avant de s'approcher du bâtiment.

Pas question d'arriver ici dans sa tenu habituelle, la jeune femme avait mis pour l'occasion une très belle robe noir légèrement décolleté et à dos nue, arrivant juste au dessus du genoux, elle s'était coiffé, maquillé, sinon elle n'aurait eu aucune chance d'entrer.

Devant la porte, le videur était le même qu'autrefois, il la reconnu donc et la laissa entrer, il fallait dire que les yeux émeraude de la jeune femme, son physique parfait et ses sceau dans le dos couplé aux marques de Genichi ressemblant à un immense tatouage n'était pas courant. Maintenant il fallait trouver ce jeune homme, ce qui ne serait pas difficile vu la moyenne d'âge. Arrivant devant un blondinet, la jeune femme dit.

Le nouveau patron du O Bar'Hik ne s'attendait pas à voir cette femme durant la fermeture et la préparation de nouveaux cocktails. Ce lieu était devenu bien plus chic, et l'ancien patron n'était plus depuis bien longtemps maintenant. Quelques anciens employés étaient restés, mais pas tous.


Elle ne lui paraissait pas vraiment dangereuse sur le moment, mais l'individu restait très peu confiant, surtout après ce que tu lui avais apporter comme dernière nouvelle.

Pendant ce temps, toi, tu étais au comptoir du bar à observer toute la scène. Tu te demandais bien ce que te voulait cette femme. Le patron te faisait signe de lui servir un verre et tu ne tardais à préparer les petites nouveautés non alcoolisées pour le moment. Alors, sur un petit plateau tu apportais la boisson à la femme en t'inclinant.

L'ambiance était clairement différente que pour la rencontre avec Iwata, et cela n'était pas plus mal, boisson à l'oeil, et un patron pas désagréable à l'oeil justement. Il s'inquiétait pour son employé et c'était quelque chose de légitime dans ce quartier, je l'avais trop arpenté pour savoir que n'importent qui peu être un ennemi.



Alors un jeune homme qui semblait tout de même correspondre à la description qu'on m'avait faite de lui vint me proposer un verre. Je n'étais pas décidé à refuser cela.



J'étais extrêmement à l'aise et bien plus sociable qu'à l'accoutumée, comme si j'avais revêtu mon costume de prostitué pendant un court instant. J'avais pris l'habitude de faire semblant dans se quartier.

Délicatement je venais porter le verre à mes lèvres pour boire une gorgée.

Cette femme semblait vraiment te chercher, mais sans donner de réels détails supplémentaires... Était-ce Nobuhisa qui l'envoyait pensant pouvoir te charmer et te tuer par la suite ? Peut-être come peut-être pas.


Une manière plutôt discrète de lui demander de passer à l'arrière boutique pour discuter loin des oreilles indiscrètes. Kumo regorgeait d'espion et de personnalités mal intentionnées. Il valait mieux prendre des précotions.

Tu t'inclinais alors dans une posture parfaite face à la femme avant de lui faire signe d'un geste de la main pour qu'elle te suivait. Si elle le souhaitait, vous parviendriez alors dans un petit couloir comprenant la porte par laquelle vous passez, une autre menant à l'extérieur par l'arrière, une en direction de la cave et des escaliers pour accéder à l'étage.

Alors que j'avais le lèvre encore à les lèvres, le jeune garçon me proposa de m'emmener jusqu'à l'arrière boutique pour me présenter Law. C'était un peu louche, mais après tout je n'avais pas tellement le choix si je voulais accomplir ma mission pour la Okasan.



Je me levais alors et suivait le jeune homme avec ma démarche de féline, sentant peser sur moi le regard lubrique de tous les hommes de la pièce. Je laissais le blondinet m'accompagner avant d'arriver dans un endroit où d'après ma vue et d'après mon ouïe surdéveloppé, il n'y avait personne.



Ma tête douce et charmante venait de changer pour laisser apparaitre mon vrai visage, un regard dur une expression froide, et une voix nettement moins douce...

Elle ne semblait pas apprécier ta demande et se mettait tout de suite sur l'agressivité.


Cette femme qui paraissait si calme et tranquille, venait littéralement de changer de personnalité. Cela ne t'étonnait guère, tu connaissais tout aussi bien qu'elle le petit manège des Miwaku. Vous n'avez pas été entrainés pour rien et vos talents de beau parlant n'étaient que superficiels pour plaire à d'autres. Tu te souvenais qu'elle parlait d'une histoire de rendez-vous en plus d'être une kunoichi.


Elle n'était pas la seule à pouvoir jeter un froid aux gens et à leur parler sèchement. Bien que tu étais jeune, toi aussi tu pouvais te montrer indiscipliner et agressif envers tes assaillants. Des êtres ignobles tu en avais déjà tué, mais pas encore de ninja jusque là.

Je m'étais bien douté qu'il y avait quelque chose de louche en préparation, et je le compris rapidement quand le jeune homme en face de moi prit la parole. C'était donc lui Miwaku Law ? J'aurais dû m'en douter, il était louche depuis le début. Je le laissais alors faire son numéro de petit garçon "trop impressionnant" puis je lui dit.



Je ne lui donnais pas plus d'explications et je sortais de l'arrière boutique, repassant dans la salle devant les regard lubriques qui étaient toujours les mêmes, puis je quittais l'endroit.

Cette femme était vraiment étrange... Tu ne savais pas si tu avais l'envie de la revoir. Tu la laissais tout simplement partir sans dire un mot de plus à son égard. Alors qu'elle sortait tu te faisais intercepter par Willston.




Ton mentor te regardait retourner à ton poste comme si de rien n'était. La discussion entre toi et lui viendra certainement plus tard.