La belle citadelle !

Cela fait un moment que je voyages depuis les Toundra d'Ame, après avoir travailler durement tout l'été et l'automne pour Konoha, je peux enfin poursuivre mes affaires auprès de la citadelle de Tsuyo. Naoki, mon petit frère me manque énormément... Cela fait combien de mois que je parcours le Yuukan, sans être rentrée à la maison ? Ceci est ma dernière excursion pour le moment, je me jure de rentrer aux plaines pour pouvoir retrouver les miens et pouvoir leur faire profiter pleinement de mon travail difficile.


Mon chariot avance à une cadence lente, le froid de l'hiver pénétrant mes couches épaisses de vêtements et les rayons solaires réchauffant ma peau blanche. J'inspire le bonne air de la campagne, profitant de ces moments calme.

~ La où la jeune femme part,
le vent se lève glaçant son sang
Réchauffé par la douce lueur des cieux ~

Un petit instant pour écrire un petit Haiku, comme à mon habitude. Je ne fais pas vraiment attention aux alentours pour le moment et continues d'avancer jusqu'aux grandes portes dans la joie et la bonne humeur.


Je garde cet espoir de pouvoir entrer à l'intérieur. J'ai tellement hâte.

J'approche enfin les grandes portes de la citadelle sans problèmes, mais encore une fois, l'obstacle qui m'effraye toujours le plus dans ce genre de situation est de pouvoir passé la douane de toutes ces grandes villes. Je continue à faire avancer mes deux juments à pas lent, le chariot pleins de divers produits. Même si je me fais souvent attaquer par les bandits ou tout ces charlatans les affaires sont plutôt bonnes en ce moment. Je n'ai donc pas à m'en plaindre.

Voilà le moment tant redouté, le garde levant la main en demandant de stopper mon convoi.


Répondis-je d'une voix plus qu'amicale en faisant une petite révérence. S'en suivait alors de la fouille sur ma personne, les justificatifs nécessaires en montrant mes papiers pour montrer que tout est en ordre et un coup d'œil plus qu'assuré dans mon chariot. Après tout ce petit cirque, je peux enfin accéder à la ville de Tsuyo.

A peine je passes les deux portes que celles-ci sont aussitôt fermées derrière moi. Et ben, ils n'ont pas le temps de rigoler ici...


Mes yeux pétillent de voir à quel point Tsuyo inspirait la vie, l'abondance et un sentiment de bien être. C'est plutôt particulier pour un village n'ayant aucun détendeur de chakra ou de technique ninjas. Comme quoi, les habitants peuvent très bien s'en sortir sans apparemment.

Je descend de ma charrette et continue le trajet les rênes en mains pour guider mes fidèles compagnons de route.

Je suis si heureuse de trouver enfin une auberge pour y reposer mes deux camarades. Je ne sais pas si c'était de la chance ou bien juste la saison hivernale qui me permet de voyage sans faire de mauvaise rencontre, mais c'est plutôt agréable. Malgré la fraicheur, la journée me parait très belle et ensoleillée. Il n'y a rien de mieux pour me remonter le morale et en un bref instant je pouvais ressentir la paix intérieur.


Je quitte l'étable d'accueil pour le moment avant de profiter un peu de ce que contient la belle citadelle de Tsuyo ! Je décide alors, avant de prendre une pause moi aussi, de faire un tour dans les rues marchandes. S'il y a bien un endroit que j'appréciais le plus dans les villes ou villages, c'était ceux où je pouvais faire mon petit business.


Les enfants riaient de bon coeur en jouant dans la foule, les commerçants hurlaient leur promotion pour vendre leurs produits et les quelques boutiques se trouvant déjà en ville sont très bien exposées et présentées.

Après quelques minutes de marche, je parvins finalement près de la belle fontaine de la place centrale. Qu'elle était belle, magnifique structure ! Si l'occasion peut se présenter, peut-être que je prendrais le temps de féliciter ou du moins de transmettre un message d'appréciation à la personne qui s'occupait de la direction du lieu. Oui, ca me semble être une bonne idée.

~ Face à l'immense fontaine
Une âme solitaire assise à son bord
Lance un pécule en priant fort ~

Etrange, la personne en question parait bien triste... Une mine triste dans un village aussi magnifique que celui-ci ? Je me dois d'aller à sa rencontre.

Une longue discussion s'ensuivit lorsque j'interceptait cette pauvre dame pleurant après sa petite prière près de la fontaine. Mon père m'apprenait autrefois la sagesse d'user des bons mots pour rassurer et apaiser une personne en détresse. Je fus agréablement surprise d'avoir pu aider cette femme en utilisant simplement la parole. Une petite victoire vers la paix, me dis-je en mon fort intérieur.


Je m'inclines face à cette personne très sympathique avant de la laisser me quitter pour retourner à ses occupations. Il est grand temps pour moi aussi de m'occuper de mes juments, mais d'abord, je me dois d'effectuer quelques achats avant...