Oooooh qu’il est poli celui-là, mais je voyais dans son regard que ma présence le dérangeait ou du moins, lui taper quelque peu sur le système. j’oubliais que les Konohajin avaient des codes assez stricts concernant leurs morts. Je ne voulais pas manquer de respect évidemment, mais je ne peux pas toujours concilier les désirs des morts et des vivants ahah. Il me rendait mon bonjour alors que je m’étais préparé à une petite courbette, qui aurait pu l'agacer si elle avait été prise comme du sarcasme. Je m’entendais toujours difficilement avec les prêtres. Selon eux, je manquais de respect à ceux dont le repos était éternel, moi, je conversais simplement avec ceux qui se retrouvaient opprimés par si peu de liberté dans les cimetières, les premiers concernés. Enfin, quand je dis discuter, je me comprends. Les morts ne parlaient pas. Ils ne parlaient jamais. Ils étaient sourd et muet, mais n’étaient jamais dans le faux lorsque l’on sait déchiffrer leurs signes.
« En effet, je me suis égaré par ici, suivant les chemins et sentiers parfaitement entretenus. Je me doutais qu’il s’agissait d’un temple, mais je me suis laissé emporter par les scènes charmantes et typiques de ces lieux emplies de spiritualité et de sagesse. Je ne veux en aucun cas manquer de respect ni aux lieux, ni à leurs occupants. »
Je me redressais, doucement avec toujours ce sourire que l’on me connait si bien. Je n’avais réellement pas l’intention de déranger. Peut-être devrais-je revenir la nuit, lorsque les murmures de la raison se font plus audibles que la brise et les pas dans les feuilles de l’automne. Il me regardait toujours avec ce petit air légèrement sévère cependant.
« Je vois. J’espère que notre temple correspond à l’idée de quiétude que vous vous faites, il serait cependant appréciable que vous gardiez vos chaussures, la prochaine fois, le temple étant entretenu par un nombre réduit de servant. »
Ah c’est donc ça qui le dérangeait depuis le début. Je devais avouer, je n’avais quasiment jamais de chaussure, sauf peu être en hivers évidemment, et encore cela dépendait du climat dans lequel je me trouvais. Il semblait bien moins mal luné à présent, peut-être, était-ce le moment de lui poser la question.
« J’ai eu vent des passages des miens par ce village, je me demandais si peu être l’un d’entre eux étaient enterré par ici, puisqu’il me semble que les étrangers peuvent être enterré selon vos rites. Mon clan attache beaucoup d’importance à l’honneur de ces morts, peut-être qu’une personne vient régulièrement soigner nos tombes. Je vois qu’elles sont… Parfaitement entretenue. »