Quand le temps vient à manquer...

Presque un an. C’est le temps qu’ils m’avaient laissés enfermés. Finalement, ma sortie n’était dû qu’à une certaine caractéristique chez moi qui les intéressait. La manière de fonctionner est donc toujours aussi hypocrite. Ils tendent au moins à être plus ferme qu’autrefois, néanmoins le résultat était le même.



Dis-je en m’adressant alors à une simple pierre tombale. Quelle ne fut pas ma surprise… À peine dehors, et j’apprends que tu nous à quittée et cette fois pour de bon ? Que suis-je censé faire maintenant ? Te pleurer ? Non, car je sais que tu ne l’aurais pas souhaité. Pourtant je me retrouve là assis au milieu des allées nocturne d’un cimetière, devant un simple morceau de marbre orné de ton nom. J’aurais aimé avoir un peu plus de temps, ce temps que nous avions déjà perdu à cause de moi. Mais après tout nous sommes préparés à ce genre de choses pas vrai ? J’aurais simplement aimer que l’on accepte de m’en dire un peu plus… Je suis d’ailleurs quasiment certain que le Chikara-dôno à demander à quelqu’un de me surveiller, autant dire que je vais devoir me faire tout petit.

J’étais intimement plongé dans mes pensées, restant silencieux. À cette heure tardive, le cimetière était très calme. Très peu venaient se recueillir une fois la nuit tombée. C’était parfaitement ce que je souhaitais. Regarder ta tombe me faisait me demander si j’avais fais les bons choix jusqu’ici, tu me reprochais beaucoup de choses, et j’avoue ne t’avoir que peu écoutée. Tu avais sans doute raison sur une bonne partie, mais ne serait-ce pas hypocrite que de prendre en compte tes dires seulement maintenant ? Ou au contraire, serait-ce un moyen d’honorer ta mémoire ? Subitement, ma concentration fut interrompue par des bruits de pas arrivant dans ma direction. Je regardas rapidement pour apercevoir une jeune Uzumaki que je salue d’un simple signe de tête. Je ne songeais pas à ce qu’elle vienne pour Wattan elle aussi, alors après ma brève salutation, je reposais mon regard sur cette pierre, ignorant la jeune femme à quelques mètres de moi.

Il y avait déjà quelqu'un devant la tombe de Kitto Wattan lorsque Tetsuko arriva jusqu'à elle. Les récents événements en rapport avec Kyoko...

Disons qu'elle n'avait pas vraiment tenu sa promesse de faire profil bas après la mission Rihatsu.
C'était même tout le contraire ; la jeune fille n'était pas au courant des détails, et elle n'avait pas cherché à en savoir plus que l'essentiel.
La Kitto était partie, sans la moindre explication, en laissant derrière elle le cadavre d'une amie, et ses camarades désemparés.

C'est pourquoi Tetsuko était au cimetière de Konoha cette nuit-là. Elle n'avait pas prévu de venir, l'envie lui était venue après quelques heures d'insomnie. Elle ne s'attendait pas à ce que Kitto Wattan ait déjà de la compagnie. Le jeune homme l'ignora, et pour ne pas le déranger, elle se plaça en retrait à quelques mètres derrière lui, tâchant de rester silencieuse. Ne voulant pas venir les mains libres, l'Uzumaki avait pris avec elle un maigre bouquet de fleurs, qu'elle serrait maintenant entre ses doigts glacés par le vent d'hiver.

Pourquoi était-elle venue ? Elle ne connaissait pas Wattan, ni vraiment Kyoko, du moins pas autant qu'elle l'aurait voulu. Sinon elle lui aurait sûrement parlé de sa fuite, non ? Peut-être avait-elle été une mauvaise amie. Wattan avait permis à Kyoko de rester en vie, il paraissait. Elle avait trahi son village pour protéger son amie...
Peut-être se sentait-elle plus proche de Kyoko en rendant hommage à Wattan. Dès qu'elle eut cette pensée, Tetsuko la chassa immédiatement de dégoût.

Soudain, elle se sentit terriblement stupide d'être venue. Elle n'avait pas sa place ici, et ses fleurs étaient bien dérisoires pour honorer une personne ayant perdu la vie si noblement. Ne sachant que faire, elle s'apprêta à rentrer chez elle, et enfin laisser cet homme faire son deuil en paix.

Je me rendis compte que les pas de la jeune rouquine s’étaient arrêtés tout près de moi. Après quelques secondes, je me rendis compte qu’elle venait peut-être pour Wattan elle aussi. Je ne connaissais pas spécialement ses amis il faut dire. Puis elle me paraissait assez jeune. C’est alors que je tourna mon regard vers elle à nouveau, elle s’apprêtait à partir. Alors, me relevant de ma position agenouillé, je l’interpella :



Alors qu’elle se retournait, j’apercevais les fleurs qu’elle détenait dans ses mains. Peu à peu, j’écartais le doute, elle devait bel et bien venir pour elle. Les tombes à côté n’étaient que peu fleuries en comparaison de celle de Wattan qui était encore récente… M’écartant un peu, je lui fis signe de prendre place, affichant un faux sourire sur mon visage je poursuis alors :



Discuter dans un cimetière… devant la tombe d’un proche… avec une parfaite inconnu. Absolument pas gênant. J’espérais qu’elle ne m’avait pas entendu parler tout seul. Voulant un peu alléger la situation, je décidas de me présenter :

Le jeune l'avait remarqué, zut. Elle qui voulait se faire discrète. Tetsuko n'avait plus le choix maintenant ; elle aurait voulu oublier qu'elle était venue ici, un peu comme un mauvais rêve, mais à présent qu'il lui avait parlé, cette scène nocturne devenait réelle.



Elle n'allait pas mentir, elle n'en avait ni l'envie ni le courage. De toute manière le mensonge ne serait pas très crédible. Maintenant qu'elle le voyait de face, et d'un peu plus près, elle put s'en faire un rapide portrait : il était un peu plus vieux qu'elle l'imaginait, un air triste - qui n'en aurait pas dans un lieu pareil - et quelque chose dans les yeux qui faisait dire à la jeune fille qu'il était un peu absent.
Perdue dans ses pensées, elle se rendit compte qu'il lui parlait encore, et elle répondit machinalement.



Elle poussa un soupir discret.



Cette conversation avait quelque chose d'absurde : deux inconnus, en pleine nuit, en train d'échanger des banalités macabres dans un cimetière. Tetsuko baissa les yeux, et remarqua les fleurs dans sa main. Elle les avait oubliés, tiens.



Elle détourna encore le regard. Comment expliquer ce qu'elle fichait ici...



Ce n'était pas vraiment un mensonge, mais ce n'était pas non plus la vérité. Enfin, elle n'allait pas dire qu'elle était une amie de la déserteuse pour qui Wattan avait donné sa vie. L'Uzumaki passa à côté d'Uzume, et s'accroupit pour coincer son bouquet entre les nombreuses offrandes déjà présentes. Elle ajouta, sans qu'elle le veuille vraiment :

Uzumaki Tetsuko… Ce nom ne me disait rien. Il faut dire qu’elle était plutôt jeune et d’un clan différent du mien qui plus est. Peu importait, Wattan avait toujours eu tendance à être un plus sociable que moi, je n’étais pas étonné de voir même les plus jeunes venir se recueillir sur sa tombe finalement. Du moins, c’est ce que je croyais au départ, puisqu’elle m’annonça ne pas la connaître. C’était d’autant plus surprenant à vrai dire, tout autant que venir à la place d’une amie…



Je gardais ce léger sourire sur mon visage. Même si Wattan n’était plus, je ne pouvais pas me laisser accabler par la tristesse. Tristement, même sans elle, le monde continuait de tourner, et les maux eux restaient bien présents. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, à me lamenter sur le sort de la seule personne qui comptais pour moi. Cela pouvait paraître étrange, peut-être un peu… antipathique et ingrat. Mais je me refusais à cela, tout simplement. La mort était notre lot à tous finalement. Toutefois, je ne voulais pas paraître morose devant la jeune Uzumaki, alors lorsqu’elle me dit qu’elle aurait aimée la rencontrer, j’affiche cette fois un sourire plus prononcé.



Une mission qui se déroule mal aussi proche du village ? Il ne fallait pas me prendre pour un idiot. Il y avait forcément une vraie raison derrière tout cela, mais elle me restait pour l’heure inconnue. Ce n’est pas comme si j’allais chercher vengeance, je souhaitais simplement comprendre.



Peut-être n’était-ce pas le meilleur endroit pour rire… Mais il faut bien avouer que Wattan avait fait quelques frasques pour le moins… mémorable, l’alcool l’y aidant plutôt pas mal…

Tetsuko eut un timide sourire quand Uzume lui parla de son amie. Son visage s'illuminait, comme si les souvenirs réchauffaient un peu le froid qu'il devait ressentir à la suite de cette perte. Cet éclair joyeux disparut aussi vite quand il parla des circonstances de sa mort… oui, c'était un peu gros, s'il savait… L'Uzumaki connaissait la vérité. Elle avait été heureuse de savoir ce qu'il s'était passé, parce qu'ainsi elle arrivait quelque peu à réconforter son sentiment d'impuissance. Mais en cet instant, c'était comme détenir un objet volé. Le Kitto méritait plus qu'elle de connaître la vérité… Et pourtant avait-elle le droit de lui apprendre ?

Elle le laissa parler encore, et dans ses paroles, elle reconnut Kyoko, ce qui lui serra le cœur. Tetsuko finit d'arranger les décorations et offrandes sur la tombe, en époussetant les quelques feuilles mortes qui s'étaient glissées sur la pierre. Elle se leva, laissa peser le silence une poignée de secondes.



Evidemment. Elle l'avait sentie tout de suite. Toujours sans se retourner, elle poursuivit :



La plupart de ces détails étaient des rumeurs, mais le départ de Kyoko avait tant fait parlé…



Tetsuko n'arrivait pas à décider si ce qu'elle venait de faire était une bonne ou une mauvaise action. Maintenant qu'il savait, le Kitto allait sûrement en vouloir à Kyoko, mais d'un autre côté, le laisser dans le mensonge, ça aurait été comme lui mentir une deuxième fois.

Elle avait simplement rendue service à Wattan qui avait décidée de faire le tour du continent pour essayer de trouver un moyen de me faire reprendre conscience. Cela ne l’avait pas empêchée de jalouser notre relation par le passé. La gamine s’imaginait que j’étais malhonnête avec Wattan, alors qu’en vérité, c’était peut-être l’une des rares personnes avec qui j’étais réellement moi même… Du moins, par le passé. Et désormais, j’apprends que cette même fille serait la « cause » de la mort de Wattan ? Je ne puis m’empêcher de soupirer avant de reposer à nouveau mes yeux sur la tombe.



La jeune fille était inquiète, à la fois car cette histoire n’était que des « rumeurs », puis parce-qu’elle croyait peut-être que ce genre de chose allait me faire enrager ou me mettre mal à l’aise, il n’en était rien finalement.



Je réalisais d’ailleurs seulement maintenant que c’était cette Kitto que la Uzumaki qualifiait d’amie. Voilà qui me rendait un minimum curieux, notamment sur son ressenti avec une histoire pareille.


J’étais sans doute loin du compte, mais peut-être en savait-elle un peu plus sur cette fameuse désertion. Sa manière de parler me laissait pourtant penser qu’elle avait été aussi surprise que les autres, mais le doute était permis. Dans mon cas, cette Kitto pouvait bien courir le Yuukan… Peu importait, au moins Wattan ne s’était pas sacrifiée pour rien… C’était le seul réconfort que je pouvais trouver là. Mais qu’en était-il de l’Uzumaki, comment son « amie » prenait-elle cette désertion ?

Oui, Kyoko avait son petit caractère. Tetsuko n'était pas étonnée qu'Uzume ait ce souvenir d'elle. Quelque part, elle fut un peu attristée qu'il ne l'ait pas connu comme elle l'avait fait. Remarque, il ressentait peut-être la même chose au sujet de Wattan. En souriant, elle répondit doucement :



Uzume se fera discret, donc. Tant mieux, elle était censée rester discrète à ce sujet. Comme elle le pensait aussi, les rumeurs étaient rarement très éloignées de la vérité. Il devait y en avoir une part dans ce qu'elle avait entendu, et elle ne savait pas si ça la rassurait ou l'inquiétait encore plus. Tetsuko ne devrait pas pourtant… c'était une déserteuse, après tout. Le Kitto semblait avoir eu le même cheminement de pensée qu'elle.







L'Uzumaki ne savait même pas pourquoi elle lui disait tout ça, à lui en particulier. Elle savait aussi que si ce genre de propos remontait aux oreilles d'un supérieur… Elle pourrait être considérée comme complice, ou partisane d'une criminelle.

Faire face à Wattan n’était pas une mince affaire, j’étais curieux de savoir qui avait réussi à en venir à bout. Une force de la nature comme on les appelle. Honnêtement, nos anciens entraînements en taïjutsu ne me manquent pas. La Uzumaki craignait de me mettre en colère en parlant de la sorte de son ancienne camarade. Naïf disait-elle ? Au contraire, je trouvais sa décision plutôt rationnel. La vérité avant tout.



Dans mon cas, cette affaire était déjà toute vue. La responsabilité de la jeune Kitto était moindre, son importance d’autant plus. Tout ce qui m’intéressait étaient les raisons de la mort de Wattan. Je n’avais même pas pu assister aux funérailles, ni obtenir de réels renseignements. J’aurais aimé savoir qui avait porté le coup de grâce, si il y en avait eu un.
Pour la jeune Uzumaki, ça n’était sans doute que le début d’une histoire. Il était bien évidemment difficile de se sentir trahie, peut-être était-ce même l’un des pires sentiments au monde. Mais d’après ses dires, elle avait une « bonne » raison. Je m’interrogeais tout de même du contraire…



Ses amis pouvaient sans doute lui pardonner, tenter de comprendre. Mais le village lui… ils ne le verront probablement jamais de cet envie. D’autant que j’avais entendu dire que la nouvelle Hokage était plutôt à cheval sur les règles… Hmm, peu de chance pour la petite Kitto d’obtenir l’amnistie après un coup pareil.

Tetsuko devait vraiment passer pour une fouineuse... c'était un le cas, cela dit. Elle avait toujours prêté attention aux rumeurs, aux conversations qu'elle entendait dans la rue, les petits gestes. Elle n'obtenait pas toujours des informations fiables, mais ça permettait de se renseigner un peu.

En entendant Uzume parler, l'Uzumaki se sentit comprise ; elle ne voyait pas vraiment le mal à vouloir déserter... enfin ça dépendait des cas, comme toujours. Kyoko n'avait pas affiché ouvertement vouloir porter préjudice au village d'une quelconque manière. Ca restait une option ouverte, mais Tetsuko pensait au contraire qu'elle l'avait fait pour le protéger... enfin qui pouvait avoir si sa naïveté avait pour une fois raison ?



Elle sourit un peu en y repensant. Non, ça ne lui ressemblait pas du tout. C'était une fille indépendante. Elle n'aurait quand même pas pu jouer un rôle durant tout ce temps ?



Une banale traîtresse. Cette pensée la hantait depuis le départ de son amie. Bien sûr qu'elle y avait pensé. Et elle n'avait toujours pas de réponses...



C'était bien beau, mais au fond d'elle, elle savait très bien que les chances pour que son amie rentre, et obtienne du village qu'il passe l'éponge... étaient proches de zéro.

Elle était peut-être devenue talentueuse avec le temps, j’avais du mal à croire qu’elle ait réussit à faire face à l’Anbu avant de s’échapper. J’étais curieux de savoir comment elle s’y était prise. Serait-ce grâce à Wattan ? Je le savais forte, mais pourtant… Elle aurait résisté à au moins deux shinobis ainsi que les forces spéciales pour permettre à Kyoko de s’enfuir ? C’était un peu gros, mais admettons… Je poussais un léger soupir, je regardais la tombe de Wattan quelques secondes avant de poser à nouveau mes yeux sur la jeune Uzumaki.



Qu’elle s’en prenne à d’autres Konohajins pour fuir en revanche… C’était là un peu moins normal et très radical. Je me demandais si cet acte était prévu depuis longtemps, avec un plan préalablement échafaudé, ou si tout ça n’avait été qu’improvisation. Dans les deux cas, Wattan s’était sacrifiée pour l’aider, mais savait-elle au moins pourquoi ?



Cette situation aurait aussi bien pu m’arriver avec Wattan. Elle était toujours contre mes idées, nous suivions une voie radicalement différentes tout les deux. J’avais du mal à m’imaginer devoir me battre contre elle, j’imaginais que c’était la même chose pour la jeune genin. Je me redressais alors, je n’allais pas tarder à rentrer, mais j’avais une certaine empathie envers la Uzumaki, ce qui me poussait à la soutenir quoiqu’elle décide de faire.



Oui, je n’avais plus foi envers le village depuis un moment déjà, depuis mon réveil à vrai dire. Les choses étaient si… différentes pour moi. Le décès de Wattan n’avait rien arrangé évidemment. J’aurais voulu dire que plus rien ne me retenait ici… Mais Konoha était mon foyer depuis trop longtemps pour que je lui tournes le dos. J’espérais simplement pouvoir changer quelques croyances…

Tetsuko écouta en silence tout ce que lui dit Uzume. Elle ignorait si c'était l'irréalité de la scène, cette discussion nocturne si grave avec un inconnu ou simplement son imagination. Mais tout ce que lui disait le Kitto la rassurait un peu. Elle n'avait pu parler de ça avec personne. Et savoir qu'elle n'était pas seule à penser que ceux qui veulent partir devrait pouvoir le faire s'ils le souhaitent... lui donnait l'impression d'être moins seule.



Dire à qui ? Tout ce qu'elle savait de l'affaire, elle l'avait volé dans les rumeurs, les conversations en coup de vent, et les on-dit du village. Tout le monde dans cette histoire avait oublié son existence. Ce qui n'était pas plus mal.

" Il n’y a rien de pire que d’affronter une personne que l’on aime."

Même avec des années d'entraînements, elle doutait de pouvoir rattraper Kyoko. Elle semblait toujours si inaccessible... forte, confiante, elle savait passer à l'action. Elle représentait tout ce qu'elle n'avait jamais été. L'affronter, c 'était prendre l'énorme risque qu'elle la batte.
L'Uzumaki secoua la tête, comme pour chasser ces pensées. Il n'était pas encore temps de penser à ça.

Laisser les autres lui dicter sa conduite ? C'était plus ou moins ce qu'elle avait toujours fait. Elle s'était opposée à sa mère en poursuivant la voie du ninja, et elle avait enfreint la loi en partant en mission sans autorisation. Le reste du temps, elle tentait seulement de devenir une kunoichi moyenne.



Quelques secondes de silence régnèrent entre eux, avant qu'elle le brise.