Un air malsain

Samedi, il était temps de me rendre à mon lieu de rendez-vous. Celui-ci n’était naturellement pas au sein des murs de Kumo. Ça faisait un long moment que je n’étais pas sorti de l’enceinte pour rejoindre la région montagneuse. Un endroit rude et peu fréquentes et fréquentables depuis quelques temps maintenant. Je me met en route, les journées précédente m’avaient remplis de haine et je m’étais bien défoulés sur quelques esclaves de mon domaine. Ils sont facilement remplaçables meme si on le demande, sous peine de sanction, de me calmer car un jour, nous finirons par être en manque de ces esclaves surtout que les Miwaku sont de moins en moins nombreux.



Cette voie sinueuse me surprend à chaque fois. Je, enfin on venait de quitter Kumo en direction des montagnes.



Le maître savait très bien comment j’étais, mais il savait aussi comment me rendre docile. L’appât du gain est plus fort que tout. Ma quête de pouvoir doit passer par ce genre de personne. J’ai encore tout à prouver, je dois bien le reconnaître.



Je soupires alors que la nuit commence à tomber.




Nous arrivons sur le lieu de rendez-vous. Personne à première vue, mais il ne fallait pas s’en fier. Il était sûrement déjà là depuis un bon moment à m’observer. Je ne bouge pas et j’attends patiemment. C’est la seul chose à faire.

Soudainement, un bruit stridant se fit entendre dans le dos du Hattori le plus âgé. Gareki se mit à envoyer deux Shuriken fortifiés par l'énergie spirituelle du vent. Il ne prit même pas la peine de vérifier que son interlocuteur était encore vivant pour prononcer sa phrase :


Il ferma alors les yeux et baissa la tête.


Il ouvrit les yeux.


Le parasite de Gareki rejoignit alors son épaule.

Je patientais là depuis plusieurs longue minute, je paraissais calme mais je bouillonne à l’intérieur le fait de devoir rester là sans bouger. C’est alors que j’entends un bruit, c’était Gareki et au moment où je ne faisais pas attention, deux shurikens venaient se planter dans mon torse… bordel de connard… la j’étais en rage mais avant de dire quoi que ce soit Oshi intervenait.



J’écoute alors Gareki, qui n’était pas très enthousiaste à ma manière de faire. Qu’est ce que ça peut lui faire à ce con? Si je pouvais ne rien à voir avec lui, ça serait le bonheur.



Doué, je sais que je le suis… il me prend vraiment pour un miséreux celui là… sale type ! Je suis né pour dominer et détruire les autres. Je vois alors son parasite apparaître en parlant d’une envie de sang. Alors que je comptais intervenir là dessus. Oshi sort aussi…



Je foudroyais du regard Oshi, il veut ma mort ou quoi??



Je le savais vicieux, mais à ce point là… quoi que oui, il me tuerait sans hésiter ce con.



La rage s’affiche sur mon visage malgré moi, mais avais je un autre choix? Un jour, je me vengerais et je m’écraserais lui et son putain de parasite.



Je tente de me calmer.

Le parasite était souvent plus sournois que le porteur et ce Oshi ne faisait pas exception à la règle. Gareki reprit alors :


Le ton du ninja était froid, l'homme n'avait pas riposté, il finissait par finalement être plus aimable... Le Hattori faisait en sorte de préserver une certaine tension envers les fidèles de l'ancien règne et sa propre personne. Sans le corps de l'ancien, Gareki ne pouvait pas réellement s'avouer comme le véritable maître. L'homme était-il vraiment mort ? Le Hattori ne le savait guère... Il avait su survivre à Hattori Buichi, il survivrait à certainement à son ancêtre.

Il baissa sa tête et fit en sorte que son menton s'enfonce dans son écharpe.


Gareki n'ajouta pas un autre fait d'importance qu'il était sûrement le seul à déceler pour le moment...

Un simple non, ce type est aussi glacial que le zéro absolu. Espèce de fiotte va, profites bien de ta supériorité tant que tu le peux. Tout change, pour preuve avec notre Maître, même si je n’ai jamais vu le corps. Mais dans le doute, il faut mieux se la jouer cool et lui faire croire que c’est lui qui commande. J’ai pas trop le choix et Oshi ne manquera pas de me le rappeler. Je n’avais d’ailleurs pas remarqué qu’il s’était éclipsé.

Voilà! Enfin le but de cet entrevu. Je dois me rapprocher de l’autre catin de Shizuka. Il cherche à l’espionner… il est quand même intelligent ce mec car clairement, je peux facilement me faire passer pour un opposant au régime et vouloir la chut de Masashi… je veux la chute des deux, mais ça c’est mon problème.



Très amusant comme situation.



Je suis une brute, mais pas complètement stupide aussi.



Gareki ne devait pas faire cela pour rien, je le savais proche de l’empereur. Il paraît qu’il a voyagé avec l’héritier. Sale gamin…

Le ton sérieux, Gareki se mit à répondre :


L'homme le savait plus que quiconque, les serviteurs de l'Hebijutsu n'étaient plus dans une entente parfaite contre l'Empire et cet homme n'était clairement pas recommandable. Gareki en avait-il besoin ? Pas réellement, mais cette capacité à trahir les uns et les autres était une preuve certaine qu'un rat pouvait survivre dans le pire des éléments... Il soupira ensuite et baissa la tête :


Gakeki ne refusait nullement à trahir l'Empereur si la nouvelle Impératrice optait pour une organisation plus intelligence des armées... Bien qu'elle agissait correctement, elle était malheureusement accompagnée par la mauvaise personne...

Il voyait vraiment clair dans mon jeu et je savais très bien qu’il ne me ferait jamais confiance et il a bien raison de ne pas le faire. Concernant Oshi, c’est une tout autre histoire. Il est plus fidèle que moi et plus enclin à se diriger vers un clan ou l’autre. Pour ma part, je ne vais que vers les plus forts pour devenir encore plus fort.



Je disais ça avec un léger sourire. La suite était brève et il ne répondait pas vraiment à mes questions comme je m’y attendais. Il finit par me donner congé. Je peux rentrer à Kumo et aller postuler pour ce poste auprès de l’impératrice. Je suis bien curieux de voir ce qui ce trame là haut.



Je le salue brièvement avant de quitter la zone afin de retourner à Kumo et d’exécuter les ordres de Gareki.