ACTE 2 ▬ L'arrivée dans la montagne

Moi et mon ami avions déjà beaucoup voyagé, nous avions déjà traversé une partie du désert aride de Suna puis marcher dans de petites collines jusqu'à arriver sur le faciès d'une montagne qui piquait le cul du ciel comme la flèche d'un géant. Nous étions sur cette dernière, nous avions décidé d'établir notre camp à cet endroit-là, apparemment Shiro trouvait qu'il y avait de quoi se nourrir dans le coin et que c'était l'endroit parfait pour ne pas se retrouver avec des serpents ou des fourmis dans les draps. J'acceptai évidemment !

Au loin de notre campement à travers quelques arbustes et une ou deux petites pierres à passer nous pouvions voir un magnifique point d'observation sur la ville de Kumo qui était placée là dans les montagnes. Cette ville paraissait loin, elle était loin, mais rien qu'une telle vue suffisait à ravir mes yeux. C'était un très beau village, un village de montagnard. Pourtant on observait l’oppression militaire rien qu'en regardant le paysage de Kumo. On y voyait de nombreux bâtiments dont on pouvait même reconnaître le bâtiment du Raikage avec le grand kanji qui symbolisait Kumo.


Ah déjà le début de ce voyage et déjà mes yeux étaient émerveillés, nous observions-là un paysage que très peu de Konohajin avaient pu observer, le village de Kumo quelle merveille.

Nous arrivions tout deux dans les montagnes sous un ciel nuageux. Ca changeait au moins du désert qui quand à lui était bien trop clair pour être apprécié par une autre personne que le gamin à côté de moi. Alors que nous marchions dans la forêt tout deux abordions le fait de se poser quelque part. En quelques dizaines de minutes je trouvai un endroit où nous pourrions nous poser sans s'effrayer des fourmis et des serpents, après tout la faune pouvait être aussi fourbe que tout.

N'allumant pas de feu, instinct de survie l'avais-je prévenu. Un feu était dangereux, les ninjas étaient intelligents, une simple fumée pouvait dévoiler notre position et très rapidement 5-6 shinobis expérimentés pouvaient nous tomber dessus.

Le jeune homme se dirigea sur la falaise qui surplombait une sorte de vallée dans laquelle s'étendait le village de Kumo. Un paysage magnifique, je ne l'avais moi-même jamais vu. J'adorais ces paysages, les créations de l'homme et de mère-nature, tout ceci était magnifique. Pourtant pour un connaisseur comme moi je voyais quelques défauts dans ce paysage. Kumo était un village guerrier et on pouvait observer ceci à de grands murs ainsi que des infrastructures très solides en cas d'attaque. De plus on pouvait observer des grands bâtiments avec de grandes cours, c'était sûrement des académies ninja qui entraînaient les jeune Hattori au combat avant de les envoyer sur les champs de guerre.

Ce village était dangereux et je ne tarda pas à en alerter mon jeune confrère :



Le grand homme attendit un peu et ajouta :

Je voyais derrière moi l'ombre de mon partenaire de voyage se rapprocher de mon dos. Et alors qu'il regardait avec moi ce paysage dantesque qui s'offrait à nous il me mis en garde de la dangerosité de Kumo. Il est vrai que la réputation de ce village était celle d'un village guerrier, dont tout les enfances avaient vécus la même que la mienne, celle d'un enfant soldat.

Là-bas ils étaient élevés en gloire à leur Raikage et ce n'était pas comme à Konoha où les Hokage étaient plus ou moins bienveillants selon les générations et tentaient démocratiquement d'améliorer les conditions de vie de leur habitants, même si je considérais notre âge comme des Hokage incapables !

Finalement il s'arrêta quelques secondes et ajouta un petit phrasé qui annonçait le début d'une histoire. Comme tout bon gamin je m'installai en tailleur sur le rocher et attendit : Père castor raconte moi une histoire !

Alors que le petit me parlait de raconter mon histoire je le regarda, petit comme il était et lui proposa car après tout cet environnement n'était pas plaisant pour des gens comme nous, trop de tensions, trop de guerres, trop de ninjas qui rôdent et un Raikage sûrement un fou furieux qui nous tuerait s'il nous voyait.



Le petit rouspéta un peu mais très rapidement j'ajoutai :



Le petit accepta, récupérant les provisions le grand bonhomme ainsi que le petit partirent de cet endroit trop dangereux à leur goût vers le désert aride de Suna qui n'était pas trop trop loin. Mais au moins là-bas ils ne risqueraient que la déshydratation, ce qui en soit était moins dangereux que le village de Kumo et sa Gestapo ! De plus nous avions déjà fait le plein de provisions, nous étions donc prêt à retourner à l'aventure.

Adieu Kumo.