Sous le soleil de midi

Deux jours c'était déroulé depuis je le gros porc avait fait de l'esbroufe dans le bar du quartier des plaisirs. C'était incroyable de ce dire que des monstres comme lui pouvait se balader librement dans l'empire il devrait être emprisonné ou exécuté. Mais bref, j'avais décidé d'arrêter de me triturer les méninges avec ce mec, et j'allais plutôt me rendre au rendez vous que Law m'avait fait passer avec un message codé.

J'avais déchiffré, je pensais que le rendez-vous aurait lieux à midi dans le bureau de la Okasan, c'est alors à cet endroit que je me rendit, j'espérais ne pas mettre trompé, sinon cela allait être compliqué d'expliquer ce que je faisais ici à la geisha.

Je frappais alors à la porte, et une fois qu'on me disait d'entrer, je le faisais sans demander mon reste.



Je saluais les personnes présentes, je n'avais pas vraiment vu qui était là ou non...

L'Okasan avait préparé du délicieux thé à l'arrivée de cette invité un peu spéciale. Si elle la conviait ce n'était pas pour discuter du beau temps, loin de là.


Kazuko était plutôt une personne familière, beaucoup trop d'ailleurs. Les manières et les principes de vies, certes elle les avait apprit en pensant que cela ne lui servirait à rien, mais sa destiné fut tout autre maintenant...




Avec délicatesse, elle prenait son thé entre ses mains.




Soshi était une femme très intelligente aux yeux de Kazuko, elle savait pertinemment de qui elle pouvait bien parler. Elle déposait un dossier sur la table avec les nombreux crimes et infractions encourues récemment de part cette vermine.

Bien, il semblait que le clan Miwaku avait repérée le même problème que moi à propos de cet Hattori. Cependant agir contre un homme de ce clan était compliqué sans avoir un ordre de l'empereur ou de l'impératrice.



Kumo ne pouvait pas avoir ce genre de trouble dans ses rangs, il suffirait de voir ce qu'il s'était passé en laissant la vipère Kazuna vivante trop longtemps.



Les jutsu hebi était plutôt secret dans le village, enfin sauf pour cet homme qui semblait les montrer à tous sans-gêne.



Je n'attendais qu'une phrase "l'empereur est d'accord" il me suffirait d'entendre cela pour faire de Ashura de l'histoire ancienne...

Inviter pour lui faire peur et le menacer sans doute pour acquérir ce qu'il souhaitait par la force.






Kazuko prenait une feuille écrivant des instructions pour le bar man et les clients fidèles au lieu du rendez-vous. De sa manche elle sortait une sorte de perle où une encre spéciale s'y trouvait avant de signer la lettre.


Elle disposait la lettre dans une enveloppe en mettant en prime le tampon impériale dessus, puis la glissait sur la table d'un geste habile jusqu'à la jeune femme.


Et encore plus lorsque le danger frappait à la porte de tes "enfants".

Bien, la mission n'allait pas être trop bourrine et je n'allais pas risquer de me faire exécuté pour avoir mis le trouble dans l'empire. Une négociation, un message à faire passer, il semblerait que je ne sois qu'une messagère pour le moment ne faisant que ce genre de mission pour la Okasan.

Je préférais cependant faire ça, que de faire la pute pour le compte de Kazuna. Je saisissait alors la lettre et dit.



Je pris alors la lettre entre mes mains, puis je regardais la Okasana avant de partir.



Il fallait absolument que j'évite Ashura, si il venait à m'attaquer, je serais obligé de le tuer, ce qui serais dommage pour ma carrière...

Cette femme était tout simplement adorable. Dommage qu'elle était si renfermée sur elle-même et ses yeux... Elle avait du en voir de toutes les couleurs, l'Okasan le comprenait que trop bien en un simple coup d'oeil. Alors que Soshi prenait la lettre et se tournait une dernière fois vers la sainte vierge, elle lui demandait si Kazuko avait besoin d'autre chose... Que pouvait-elle bien vouloir d'autre ?


Rétorquait-elle d'une voix très douce et calme le sourire le plus sincère aux lèvres avant de la saluer à la façon Geisha.


Puis, elle se tournait gracieusement les genoux au sol pour reprendre la documentation avant de bientôt accompagnée la petite Chizue à sa sortie dans les jardin et son entrainement. Mais ça, c'était encore une bien autre histoire.

Longtemps j'avais pensé être seule, sans clan, sans famille... Depuis j'avais rencontré Saru et Genichi, mais eux aussi m'avait abandonné. J'avais rencontré Maeda qui m'avait abandonné par la force des choses. Ma mère et ma sœur, mais elle n'était plus vraiment présente dans ma vie en ce moment, je voulais surtout les protéger...

Et puis, maintenant il y avait-elle. La Okasan venait vraiment de lui dire de prendre soin d'elle ? Depuis le début de sa vie, la jeune femme entendait cela pour la première fois... Cette femme était différente, peut-être que les Miwaku allait mieux vivre maintenant qu'elle était là.



Je quittais le lieu pleine d'émotion, cela m'avait fait beaucoup de bien d'avoir ces paroles pleine de tendresse...