Ahen : Le sous-sol maudit!

Une journée qui commence par le même rituel. Je me lève, je me met à nue pour me regarder longuement. J’étais là beauté même, une incarnation divine qui jalouse les hommes et les femmes. Cette journée allait être assez spéciale . Avoir vécu dans un lieu restreint sans confort, cela laisse des traces et je tiens à montrer à Satoko ce que je suis en train de faire dans nos sous-sol. Un lieu totalement interdit aux publics ainsi qu’aux employés. Seul notre trio pouvait s’y rendre, ce qui s’y passe, est tenu secret et je n’hésiterais pas à tuer quiconques qui souhaiteraient le découvrir ou pire, en parler. Cela ne concerne que nous et nos hôtes. Ce pouvoir ancestral qui est mien, qui est notre ! Nous sommes des élus, pas des simples humains.

Je suis fin prêt. Je me rend vers les meandres de nos caves et je me rend dans ce que l’on pourrait considérer comme le sous-sol -2. J’ai laissé un mot à Satoko pour qu’elle puisse m’y rejoindre. J’ouvre alors la porte et me voila dans une pièce assez grande et en cercle. J’y avais déjà fait installé des colonnes… pour l’autel je m’en occuperais moi-même. Cet endroit va être magnifique, à la grandeur de nos croyances.



Mon cher Kaishi, ce sage qui me donne de bon conseils m. Il est un atout et un ami aussi. Il s’enroule doucement autour de ton cou afin de voir ce qui va être réalisé.



Je n’entend toujours rien, mais elle n’est jamais en retard.

Une enveloppe, élégante, se trouvait posée sur ton lit. Tu la pris entre tes mains et vins humer le papier. Aucun doute, tu reconnaissais cette odeur parmi des milliers, c'était Fusamune. Tu ouvrir le courrier pour y découvrir une simple phrase : Suis les torches jusqu'au sous-sol. Un sourire fugace parcourut ton visage, curieuse de connaître la raison d'un tel mystère. À peine venais-tu de pénétrer dans ta chambre que tu la quittais déjà, prêt à rejoindre ton cousin dans les bas-fonds de l'établissement. Vêtue de ta tunique pourpre, tu descendis les escaliers qui menaient deux étages sous le bâtiment, suivant ainsi les fameuses torches évoquées dans la courte lettre. Finalement, tu finis par te retrouver face à une porte que tu ouvris cérémonieusement, sourire aux lèvres.

Tu jetas un rapide coup d’œil à la salle circulaire, des colonnes étaient entreposé de part et d'autre, et au milieu, trônait Fusamune.



Tu fis quelques pas pour t'approcher de lui, et chaleureusement, tu lui caressas le dos de ta main douce.



Alors, tu te mis face à ton cousin, et aperçu, enroulé autour de son cou, Kaishi, son serpent. Ainsi, lui aussi était de la partie. Avec amusement, tu vins caresser du bout de ton doigt la tête de l'animal.



Haruki était ton serpent. Tu étais proche de lui, comme tout propriétaire, mais celui-ci se faisait bien moins présent que Kaishi. Tu connaissais parfaitement ton cousin, et savais qu'il appréciait particulièrement la compagnie de son serpent.

Elle arrive, toujours aussi raffinée, aussi belle. Rien ne laissait paraître, son visage et son corps était parfait… elle aussi était une déesse sur terre. Je la sens effleuré mon dos et d’un geste simple et doux je prends sa main pour y déposer un baiser sur une peau parfaite que très peu ont le privilège de pouvoir ne fut-ce s’en approcher. Alors qu’elle me parle et se demande ce que je suis entrain de fabriquer, jnobserve en l’imaginant déjà ce qui va se dérouler en ces lieux maudits pour l’homme.



Elle voulait convier Haruki, je ne l’avais presque jamais vu. Il était vraiment des plus discret.



Je laissais Kaishi, il était sage, bien plus vieux que moi. Une aubaine sur l’histoire des Hattori et du culte.



Je m’approche de l’autel…

Tu compris dès la première phrase de ton cousin que ce lieu serait dédié au trio infernal, incluant par conséquence leurs serpents respectif. Un lieu de culte à l'Hebijutsu. Tu esquissas un sourire alors que Fusamune relâchait ta main après l'avoir baisé. Tu détournais légèrement ton visage, cachant ainsi ton oreille gauche, alors que ton serpent Haruki qui était entrain de sortir par cet orifice. Tu sentais sa peau écailleuse se glisser à l'intérieur de ta tunique en toute discrétion, alors que tu écoutais attentivement Kaishi te saluer et t'évoquer sur les doutes de la présence d'Haruki. Ce qui te fit légèrement glousser, sachant qu'il se trouvait déjà là, avec vous, caché à l'intérieur de tes vêtements.



Tu fis quelques pas dans la salle, laissant ta main parcourir les colonnes installé de part et d'autre. Tu observais alors le bout de tes doigts, inspectant ainsi la poussière récolté. Pendant ce temps, Fusamune, t'expliquait ce que tu avais déjà compris. Ce lieu deviendrait un temple pour vous six, mais celui-ci laissait penser que cet endroit pourrait s'ouvrir à des croyants extérieurs. Sur ce point, l'idée ne te plaisait guère. Et tu sentis sous la pression qu'exerçait Haruki sur ton bras, que lui non plus.



Tu fis alors à ton tour quelques pas en direction du centre de la pièce, rejoignant ainsi ton cousin.



Tu passas ton bras autour de la hanche de Fusamune. Tu t'étais toujours montré affectueuse avec lui. Aucun doute qu'il sentirait ton serpent se mouvoir le long de ton bras pour venir se cacher au alentour de ta poitrine.

Kaishi défait son emprise de mon bras et il va se positionner non loin de l’autel pour se fumer une cigarette.



Mon attention revient parfaitement sur Satoko qui trouve mon idée à moitié convenable. Je le suis certainement mal exprimé sur le sujet.



Alors que je sens son bras se faufiler autour de ma taille alors que son Hebi se faisait sentir aussi.



Je ne voulais qu’une chose, avoir un corps parfait et détruire la laideur de ce monde.



Je vais enlacer ma tendre cousine que je fixe de mon regard jaune.

Ta voix se faisait nostalgique. L'idée de t'enlaidir et de vieillir ne te convenait guère. Mais hélas, tu ne disposais, du moins pour le moment, d'aucun stratagème pouvant remédier à cela. Bien que certain expert en iroujutsu jurait qu'il existait une technique ralentissant le vieillissement de ton corps.





Ton cousin vint t'étreindre chaleureusement. Vos deux regards jaunâtres l'un dans l'autre. Vous vous regardiez avec passion, mais sans la moindre once de désir sexuel. Bien que vous étiez des Hattori, vous n'aviez jamais baigné dans l'inceste. Après tout, votre éducation se rapprochait davantage à celle d'un Miwaku.



Haruki venait de s'exprimer de l'intérieur de ta tunique. Si sa voix était perceptible, nulle ne le voyais. Seul toi le sentais s'enrouler autour d'une de tes jambes.



Tu te détachais doucement de l'enlacement de Fusamune afin de venir t'adosser à l'une des colonnes mise en place. Le jaune de tes yeux brillait à la lueur des torches.

Je sais ce que je devais faire à ce sujet, mais je préfère ne rien dire pour le moment avant d’en être sûr.



Elle avait raison, il était de convenance d’y mettre un peu de gaieté, de vie tout simplement au sein de notre culte. Une renaissance de son glorieux passé.



Voilà que sa majesté daigne discuter… j’ai sans doute utiliser le mauvais terme et il n’a pas comprit… il pourrait avoir la politesse de se montrer. Satoko voulait que l’on demande à Gareki de venir ici… une très bonne idée.



Un sourire mesquin se dessine sur mon visage.



Qu’allons nous faire?

Tu sentais ton serpent remonter le long de ta jambe, se faufiler sur ton abdomen, caresser ta poitrine de sa peau écailleuse, aucun doute, il en avait assez entendu et désirait retourner dans tes entrailles. Alors, avec délicatesse, tu tournas le dos à Fusamune, quelques instants seulement, afin d'ouvrir en grand ta bouche. Haruki se glissa dans ta gorge et disparu tout bonnement. Tu tournas alors ton visage en direction de ton cousin, le jaune de tes pupilles éclairé par l'unique torche qui illuminait la pièce.



Tu affichais désormais un sourire au coin de tes lèvres, tout en réajustant ta tunique qui n'avait pas su garder le pli intact au gré des mouvements de ton serpent.



Tu fis alors quelques pas, te dirigeant vers la porte.



Sans plus de cérémonie, tu quittas tout simplement la salle de culte avec un sentiment de gratitude envers ce qu'était en train d'accomplir ton cousin. De multiple idées te traversait désormais l'esprit, des idées d'avenir et de conquête du Yuukan.