Tu regardais le monstre poser ses pieds sur la table. Aucun savoir-vivre. Aucun signe d'une quelconque éducation. Non, aucun doute que cet homme avait grandit dans une grotte... Du dégoûts, voilà, tu n'avais que ce mot en tête lorsque tu le regardais. Bien évidemment, tes yeux ne trahissaient nullement ton ressentit envers lui. Cependant, tu le laissas à son aise. Qu'aurais-tu pu faire ? Lui faire remarquer ? Qu'est-ce que cela aurait changé, si ce n'était te faire user de ta salive inutilement. Il te parlais de ton serpent, de tes cousins et de Gareki, des paroles inutiles qui te faisait seulement perdre ton temps. Mais enfin, l'homme se redressa avec colère et se mit à hausser le temps. Tu ne sourcillais pas, peut-être allait tu enfin, connaître la raison de sa venu et cessez de parler pour ne rien dire...
Tu regardais le mollard sur le sol, toujours silencieuse face à cet idiot. Écoutant d'une oreille désormais distraite les exigences de monsieur. Une couveuse et un endroit où l'entreposer. Tu souris alors tout en te redressant.
« Je ne t'offrirais ni l'un ni l'autre Ashura... »
Tu marchais en direction de la porte, avant de t'arrêter à un pas de celle-ci.
« Fais part de ta requête à Gareki, et alors, si cet ordre vient de lui, je m'exécuterai... »
« Concernant mes clients... Aucun ne le mérite. Je ne souhaiterais nullement prendre le risque de créer un nouveau porteur semblable à toi... Baiser des chèvres... C'est bien ce que tu as faire durant tes longues années de vie dans une grotte, non ? »
Tu ouvris la porte, avant de devoir supporter la colère d'Ashura.
« Désormais, tu es dans un village civilisé, plus dans une grotte... Alors cesse de te comporter comme un enfant capricieux qui fait des colères pour obtenir ce qu'il souhaite... Civilise-toi... Par pitié... »
Tu passais le seuil de la porte. Laissant l'Hattori seule dans cette pièce désormais vide, tu ne doutais pas un seul instant que lorsque tu reviendrais dans celle-ci, les meubles se retrouverait réduit en pièce. Alors, tu attrapas la première servante que tu croisas sur ton chemin et lui dit:
« Dites aux autres servant de ne pas rester proche de cette salle durant quelques heures... Je ne souhaiterais pas que vous subissiez le joug du monstre qui se trouve à l'intérieur de celle-ci... Demain, vous nettoierez la pièce de fond en comble... »