Il faisait froid cet hivers là. Des flocons étaient tombés toutes la nuit et il fallait maintenant sortir des dortoirs aux sols glacés, pied nue, pour déneiger avant le petite déjeuner. Sans un mot, au son d'un cloche à l'extérieur, chaque petite être vivant de la pièce c'était levé presque d'un même pas. "J'ai froid" ce dit la gamine à la chevelure en bataille noir ébène et à la frange trop longue. Elle a à peine 9 ans peut être 10. Elle se débarrassa de ses quelques mèches derrières ses oreilles et se mit a coté de ses camarades rasé de près pour certain, avec de cheveux tout autant en bataille pour d’autre fille.
Le verrou de la porte sauta dans un cliquetis inquiétant, et les enfants purent constater que la neige monté déjà jusqu'au cheville du vieux moine bedonnant et baillant.
Un à un, ils sortirent pieds nue, prirent une pelle à coté de la porte pour dégager les chemins du temples. Il y en avait un bon nombre et ce matin c'était le tours de son groupe de sortir dans le froid. La fillette ne savait pas trop si elle aurait préféré s’entraîner ou méditer ou avoir l'un de ses autres cours sur la beauté de Kumo. Elle ne savait pas non plus quoi penser de tous cela, elle faisait simplement comme les autres sans se poser plus de questions.
Pourtant ce matin là elle se santait fiévreuse et ses pieds lui faisait mal dans la neige glacé; comme des aiguilles qui lui traversé la peau.
Alors elle lâcha sa pèle et s’assit sur le banc le plus proche. Elle était seul dans cette partie du temple plus éloigné, ici, il n'y avait que les petites enfants qui était déjà partie manger. Elle avait passé plusieurs année déjà dans cette partie du temple avant d'être placé dans son groupe actuel. Elle avait compris une chose après ces 5 année passé ici : Il ne faut pas qu'elle s'attache à qui que se soit. A chaque fois, c'est elle ou l'autre qui quitte le groupe pour en rejoindre un autre. Les horaires étaient tellement stricte, et les punitions aussi, qu'il était presque plus possible de rester ensemble même 1h. Alors tous les enfants se suivaient en silence et sans attachement les un pour les autres.
Elle n'était même pas sûr qu'elle serait triste si sa voisine de lit partait demain. Elle n'était même pas sur de savoir son prénom de toute façon.
Mais ... Elle n'était même plus tous a fait sûr de son propre prénom tant il n'était jamais prononcé par personne.
Qui était elle déjà ? Comme l'avait on appelait avant de l'amené ici ? Elle dut passé plusieurs minutes a gratter dans les limbes de son esprit pour se souvenir, et puis cela lui revint
Assise sur ce banc de pierre froide, Heiki ramena ses genoux sur son corps frêle caressant ses pieds devenue bleu avec le bout de ses doigts. Il n’y avait que les plus grand qui avait des chaussures. On lui avait dit que c’était parce que les enfants meurt vite, et qu’il n’est pas utile d’en acheter, sinon cela vaudrait probablement cher. Était elle bien ici ? Elle ne savait pas trop. Elle devait travailler beaucoup, elle devait se lever tôt, faire beaucoup de ménage et elle devait aussi préparer certain repas. Elle devait aussi faire des exercices avec des objets tranchants. Les jeter, les tendre, les tenir. Elle avait souvent mal partout. Mais tous le monde le faisait alors pourquoi devait elle faire autrement ? Pourquoi quelque chose au fond d’elle lui disait qu’il y avait quelques chose d’étrange ? Pourquoi à chaque fois on lui demandait de dire « merci Kumo » pour chaque chose qu’elle mangeait, qu’elle touchait, qu’elle faisait ? Pour chaque vêtement plus ou moins à sa taille qu’elle recevait, alors que… Elle savait aussi que c’était un vêtement de quelqu’un de plus vieux qu’elle qui ne pouvait plus le mettre.
Aujourd’hui elle avait tout de même la chance de pouvoir avoir un pull de laine grisâtre sans troue. Ce qui en hivers est toute même un luxe qu’elle n’avait pas encore connue. Elle profitait de ce nouveau vêtement depuis le début de l’hiver et son ancien propriétaire y avait certes fait quelque tache mais il était intacte. Alors elle s’était promis d’en prendre soin elle même.
Relevant la tête vers le ciel, Heiki pu apercevoir un ciel cotonneux et blanc avec encore quelques flocon qui glisser dans la brise vers le sol. Le soleil rasait les nuages dans un éclat peux étincelant. Et pourtant, elle avait tout de même les yeux qui piquaient et qui se bordaient de larme.