La rage en cage !

Cela faisait plusieurs jours maintenant que j’étais enfermé ici avec Oshi. Les discussions étaient plus que rare car il était très en colère et je le suis aussi de m’être fait avoir comme un bleu par cette petite salope de Okasan. En tout cas, je le fais bien cuire, je ne suis même pas envoyé dans l’arène pour massacrer des prisonniers. Il doit bien y avoir des combattants? Quitte à rester ici, j’aimerais gagner en privilège. C’est sur meurtre légal ici. Bref, je me relève un peu et je zieute un peu autour de moi. Je pourrais sortir d’ici assez facilement, mais je n’ai pas envie de me faire saigner.



Tiens il ouvre sa gueule lui maintenant.



Je m’assieds dos à la cellule. J'ai envie de me défouler, je vais faire quoi pfff.



J’entend alors des pas dans le couloir… sûrement un connard de gardien qui va venir me narguer.

L'abruti ! Non mais l'abruti ! Comment il avait où se retrouver dans cette situation, contre la Okasan, contre l'empire ! Il allait semer la honte sur la famille et empêcher mon ascension politique, moi qui rêvait de travailler avec l'empereur et l'impératrice ! Il allait m'entendre !

J'avais obtenu une autorisation de visite, je savais qu'il y en aurait très peu, et finalement je n'allais peut être même pas venir aux autres qu'il comprenne son erreur. J'arrivais d'un pas décidé dans la prison, mourrant d'envie de lui tordre le cou.

Arrivant devant sa cellule, je le regardais avec mes yeux jaunes perçant, j'avais le regard sombre, je faisais la moue j'étais extrêmement en colère, et il avait sans doute pu le voir au premier coup d'oeil !



Je le laissais s'interroger sur ma phrase avant de lui dire en haussant la voix.



Je lui criais après comme sur un enfant, les gardes était en train de rigoler, sans doute face au manque de virilité de mon frère face à moi à cet instant. Je fermais les yeux, je soufflais quelques secondes et je dis.



Il ne fallait pas en plus que cela change mon train de vie ! Bon et puis une partie de moi était quand même inquiète pour lui...

Que fut la surprise quand je vois qui se tient face à la cage. Ma cher et tendre soeur qui bouillonne de colère à mon égard. Ça se voit dans ces yeux et aussi de la manière dont elle me parle. Je me relève alors pour m’approcher.



Je me fais insulter maintenant, elle n’a pas tout à fait tort. Je n’aurai sans doute pas dû m’en prendre à celle-là directement. J’aurai du m’en prendre au bas de l’échelle pour ensuite l’isoler. Mais il était bien sûr trop tard.



Elle ne savait rien? Ben moi non plus. En voilà une bien bonne qui me fait sourire.



Je m’étire du mieux que je peux. Je manque d’exercices.







Je reprend mon attention vers ma soeur.

Et il rigolait c'était insupportable de le voir se comporter de la sorte, je ne pouvais pas être là soeur d'un déchet en prison, je ne pouvais pas être la compagne d'un déchet en prison. Et mon train de vie ? À aucun moment il ne me parlait du changement dans mon train de vie.



Je suis sensé acheter des vêtements d'occasion, manger des plats de pauvre ? Arrêter l'opium ? Non sérieusement il allait falloir qu'il se bouge le cul pour trouver une solution.



Je devais trouver une solution, hors de question de me retrouver dehors de la maison, de ne plus pouvoir acheter mes robes et les bijoux.

Je ne peux absolument pas me retenir de rire en voyant la tête qu’elle fait. Je vais très bien que ce qui lui fait peur, c’est de perdre son train de vie. Pauvre fille, ne plus dépenser à ne plus compter, ça doit être une dur réalité pour elle. Il faut pourtant savoir se satisfaire du nécessaire.



J’éclate à nouveau de rire. C’est tellement jouissif de la voir ainsi, dépourvu de tout.



Pauvre pauvre petite fille victime de mes conneries.



Il ne réagit pas car je dis simplement la vérité et qu’il n’avait rien de plus à ajouter là dessus.



Je crache au sol et je soupire après.

Quel emmerdeur, j'aurais donné tellement pour avoir un frère Hattori beau, respectable et respectueux comme beaucoup d'hommes du clan. Non au lieu de ça, j'avais eu la grosse brute sans cervelle, et sans la moindre compassion. Il se fichait pas mal de savoir ce que j'allais devenir.



Je saisissais ma poitrine et la faisait bouger en le regardant, oui j'étais vulgaire sur le coup, mais je devais bien m'adapter à mon public.



J'irais demander audience à cette femme, elle était bienveillante, elle m'aiderais peut être à avoir de l'argent également.

Je regarde ces seins…. Je ferais bien des choses avec que je n’ose exprimer pour ne pas choquer.



La Okasan? Mieux la traiter ahah.



Des fois, il faut mieux reculer pour mieux avancer.



Je passe un peu ma tête à travers les barreaux.



Après tout… à chacun ces petits plaisir.

Sérieusement ? Dans un moment pareil ? Il était en train de me demander de faire ça ? Il était vrai que le garde ne regardais pas, mais je n'étais pas une de ces prostitués... Et puis après tout... Je le regardais quelques secondes avant de lui dire.



Il devait être étonné de me voir accepter, mais après tout, on était pas ensemble depuis un moment. Je m'approchais de sa tête, et vint lui offrir un langoureux baisé, malheureusement pour lui le garde hurla presque tout de suite.



Je me retira, mais j'avais eu le temps de passer ma langue sur celle de Ashura, juste assez de temps pour l'empoisonner...



Il devait sentir son rythme cardiaque baisser et être totalement désorienté maintenant. Je partais alors en disant.

Une légère hésitation? Je sais qu’elle est très coquine et qu’elle ne se gênerait pas du petit peuple qui pourrait regarder un quelconque acte sexuel.



Elle s’approche de la cage et elle le fait un baiser langoureux auquel je répond. Quelque chose cloche alors que le garde lui demande de se retirer. Je me sens vraiment bizarre et je tombe mon cul au sol… la salope elle m’a empoisonnée.. elle me l’avait déjà fait quelques fois pr le passé mais je ne m’y attendais pas du tout pour ici. Ma vie se trouble et je me sens vraiment pas bien… bordel, ça va durer plusieurs heures avant que le poison ne s’évacuent et ces putains de palpitations qui raisonnent comme un tambour dans mon crâne.



Sur ces derniers mots, alors que je peux encore la voir s’éloigner, je m’écroule totalement au sol ou je m’évanouie.