J'avais entendu la rumeur, elle s'était propagé dans Kumo comme une traînée de poudre, je me méfiais des rumeurs, le peuple avait rapidement tendances à exagérer. Mais cela faisait trop de personnes d'accord les une avec les autres, trop de personnes répétant la même chose. Le traître était de retour, le nukenin Miwaku était de retour... Le maître de la lumière était de retour... Genichi était de retour !
Sérieusement, aussi longtemps loin du village, et il revenais la queue entre les jambes ? J'avais mené la petite enquête toute la journée, et je parvint rapidement à une information, il était loge et sois disant en mission durant tout ce temps. Je ne croyais pas les historiens autour de cette mission, durant notre dernière conversation il m'avait dit partir, mais il n'aurait pas dû mettre tout ce temps.
J'avais trouvé sa maison, en plus d'être revenu la queue entre les jambes, il était logé de manière correcte, j'étais folle de rage envers lui, cela faisait deux fois qu'il me faisait le coup de disparaitre de la sorte en m'abandonnant.
J'entrais dans sa maison, je me faufilais comme je savais le faire maintenant, souple, silencieuse, je passais de pièce en pièce. Je savais sa puissance, et je savais que je ne devais pas lui faire face, ni le combattre alors qu'il était en position de force. Je restais un moment caché parfaitement silencieuse à l'observer, c'est quand il se décida à prendre une douche que le moment était venu. Alors qu'il passait la porte, je venais derrière lui, et rapidement je mis la lame de mon ninjato au manche d'Ivoire sur son coup avant de dire.
« Tu m'as encore abandonné Genichi ! »
Deux fois, lui, Saru, Azamuku, le lapin, Maeda, Takai ! Tous les proches que j'avais eu, le semblant de père, de petit copain que j'avais eu, tous avait fini par quitter le village sans moi, ou à ne plus me donner de nouvelle, je me retrouvais maintenant à faire des petits boulots pour la Okasan, et la personne la plus proche de moi était Miwaku Law, et on ne se parlait qu'à peine...
Des larmes se mirent à couler sur les joue, ma voix était sanglotante, et je lui dit
« Pourquoi je suis toujours celle qu'on laisse derrière... »
Je relâchais légèrement la pression de ma lame, j'étais heureuse de le revoir, les larmes était finalement une sorte de soulagement signalant que ma solitude prennait fin...