Jour-7


Cachots, Cellules

Année 11 | Hiver

Cela faisait maintenant sept jours que je suis enfermé. Après ce test pour voir si j’allais rester tranquille, ils ont détachés mes liens et ils ont permit à Oshi de me rejoindre. Chose tout de même assez essentiel pour un parasite. Je n’ai pas d’autre choix que de faire profil bas. Je ne veux pas rester ici des années. J’allais devoir changer de tactique et de position. Pour atteindre un but, je dois mettre toutes les chances de mon côté. De la manière dont j’agis pour le moment, je vais finir sur la potence. Tant d’années loin de Kumo et avec un tempérament fanatique n’arrange rien, il faut être stratège, il faut penser avant d’agir et je suis résolu à le faire.

Un garde m’apporte ma gamelle, c’est le terme adéquat, j’ai connu bien pire comme nourriture. Quand à Oshi… il a suffisamment de vermines dans cette cellules pour se nourrir très correctement. Quand à moi, j’aimerai gagner un peu en confort et je sais que le seul moyen et de combattre. Le souci, il ne semble plus y avoir personne à combattre. Je n’entend pas grand monde. Il n’y a donc aucun ennemi de Kumo enfermé en ces lieux… même pas un Kaguya? C’est presque navrant et je vais finir par mourir d’ennui si on ne me trouve pas une activité. Je m’étend un peu au sol que je trouve plus confortable que la couchette.

Dialogue de personnage
« L’avantage, j’ai le temps de méditer sur ce que j’ai fait et des conséquences de mes actes. Il est bien sûr un peu tard, mais ça me permet d’agir en sorte de ne plus faire du tout ce genre d’erreur et d’arrêter d’être impulsif. »


Dialogue de personnage
« Il n’est pas trop tard Ashura. Tu va sûrement devoir être le petit toutou d’un surveillant pendant quelque temps… c’est mieux que la mort non? »


Dialogue de personnage
« Totalement, on verra comment ça se déroule… en attendant, je vais dormir un peu, ça va tuer là temps avant que je ne fasse mes exercices pour me maintenir en forme. »


Oshi va aussi se reposer, je me couche à meme le sol… une paire d’heures me fera le plus grand bien.

Publié le 12 Décembre 2021 vers 21h


Je me réveille d’un coup…. J’ai d’ailleurs fait un drôle de rêve, je marchais le long d’une rivières dont le courant était fort. Il n’y avait rien devant moi, rien derrière moi et rien sur les côtés. Seul un cours d’eau parmi le néant… sinueux… perfide et envoûtant. Je le remonte en amont vers l’infini, il n’y avait pas de fin. Cette marche me paraît durer des heures jusqu’au moment où une pierre noir a tes pieds attirent ton attention. Ce désert gris laisse apparaître la noirceur, pourquoi? Je la ramasse pour regarder de plus près… il y a quelque chose en son centre et de la, je vois un serpent d’une rare pureté naître et s’enrouler autour de mon bras… serait-ce… non, impossible. Il me fixe et j’en faisais autour, ces yeux était rouge comme le sang et sa peau écailleuse était d’un blanc qu’aucune lumière sur terre ne pouvait reproduire.

Je pense m’être réveillé mais ce n’est pas le cas. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Après quelques sifflements, le serpent plonge dans la rivière qui devient tout sang alors que l’obscurité commence à envahir toute la zone pour finir dans le noir complet. Je me voyais mais je ne pouvais voir rien d’autre, plus aucun son rien… le néant. Qu’est ce que cela pouvait il bien signifier? Ce n’était sans doute que le fruit de mon imagination tordue… et… c’est là que le sol se degrade sous mes pieds pour m’entraîner dans une chute… je me réveille réellement et en sursaut…

Dialogue de personnage
« Bordel… »


Dialogue de personnage
« Un drôle de rêve n’est ce pas? »


Dialogue de personnage
« Tu l’as vu aussi. »


Dialogue de personnage
« Je prendrais cela comme un avertissement. Tu as décidé de changer pour mieux tromper mais tu n’auras sans doute pas d’autre chance. Ça sera la dernière. »


Dialogue de personnage
« Ça peut être l’interprétation oui. »


J’étais en sueur, vraiment une bien étrange sensation. Les rêves peuvent être interprété de bien des manières… ça ira sans doute mieux demain. J’aimerai quand même savoir de ce qu’il en est de mon jugement, si il y en a un.

Publié le 13 Décembre 2021 vers 21h