Demande de liberté

Après avoir passé sans doute l'un des moments les plus agréable de ma vie dans ce club du quartier des plaisirs, je devais faire ce pour quoi j'avais pris le chemin du bâtiment du Kage à la base, je voulais rencontrer la Okasan, cette femme était celle qui avait fait enfermé mon frère, elle était celle qui était responsable de son malheur... Et de ma liberté !

Rentré chez moi depuis la veille, j'avais pris soin de me laver en profondeur, de me coiffer, de me maquiller, de m'habiller le plus convenablement possible avant de rencontrer cette femme. Étrangement les trois jours d'hédonisme que je venais de passer, m'avait légèrement écoeuré. Pas dans le sens dégoût, mais comme quand on mange trop de chocolat, on aime quand même ça, mais on a plus envie de toucher à ça pendant un moment après.

J'étais maintenant devant la porte du bureau de la maîtresse des Geisha, avec espoir qu'elle accepte ma requête. Je frappais à la porte, et on me dit d'entrer. Malgré notre différence clanique, je respectais son grade, j'entrais donc, je me penchais pour la saluer poliment, m'assis quand elle me dit de le faire, puis je lui dit.



La Okasan devait s'imaginer que je venais pour demander qu'il soit libéré, il en était cependant tout autrement, j'avais trop aimé la liberté de vivre sans lui, la détente de savoir que je ne le trouverais pas à m'attendre chez moi...

Les journées se ressemblaient toutes pour Kazuko ces temps-ci en plus dedevoir faire face à quelques complications... De son encre provenant de sa perle de Geisha, elle signait des documents très important. La petite Chizue était avec son institutrice pour le moment et l'Okasan priait intérieurement pour qu'elle ne fasse aucune sottise pour le moment.

Alors qu'elle était concentrée au maximum, quelqu'un vint frapper à la porte de son bureau. Elle prenait d'abord soin de fermer l'encre avant de la ranger dans sa manche. Puis, d'une voix douce:


Une Hattori très bien vêtie et jolie entrait alors dans la pièce. La Miwaku d'un geste gracieux et dans le plus grand silence l'invitait à s'installer face à elle.


Elle commençait tout bonnement par se présenter, chose que la jeune Miwaku ne faisait plus... Beaucoup de personnes la connassait et son nom avec.


Loin d'elle d'aimer enfermer de braves gens, mais cet Hattori...


La discussion et la négociation était ce qu'elle souhaitait privilégier pour une bonne entente surtout entre le clan Hattori et les siens.

C'était la première rencontre avec la Okasan, et je devais le dire, je ne m'attendais pas à autant de beauté. J'avais la gorge sèche, et j'étais stressée par la suite de cet entretien, j'étais en train de faire quelque chose pour la première fois de la vie, j'allais me lever contre mon frère et sa volonté.



Cela réglera sans doute mon problème de gorge sèche du au stress, bon je devais me lancer, elle s'excusait... Elle ne devait pas du tout s'attendre à ce qui allait suivre de ma part, Ashura allait être en colère et sans doute violent s'il venait à apprendre ceci.



Allez, ma requête allait être faite, et j'allais trahir Ashura...



Il était un danger pour le village, et une plaie pour moi, j'étais bien allait voir la Okasan comme il l'avait souhaité, mais mon discours était très différent.

Kazuko s'arrêter soudainement alors qu'elle allait déverser le thé dans la tasse de la Hattori. Avait-elle entendu ce qu'elle venait d'entendre ? Que dire ? Que faire ? Elle ne mettait que quelques secondes à reprendre son action déversant ainsi le liquide dans son récipient.


Elle était légèrement surprise de constater que son don de clairvoyance le prédisait ces derniers jours.




L'Okasan servait, d'une gestuelle reflétant la beauté d'une Geisha, quelques douceurs sur la table. En signe de réconfort, elle apposait sa main sur celle d'Aïko.




Puis, elle relâchait cette même main avant que quelqu'un vint frapper à la porte. D'un mouvement simple, sortant son éventail, la jeune femme à la longue chevelure rose donnait l'autorisation.


Une Shinayaka entrait. L'ordre fut simple, elle était conviée à venir s'entretenir avec l'Impératrice plus tard. De plus, cette même femme déposait une lettre à son intention.


Qu'est-ce que cela pouvait être ? Elle congédiait la femme élastique avant de reprendre le sujet de discussion avec la Hattori.

Comme je le pensais, la Okasan n'avait pas réellement pouvoir de décision, cependant elle avait un pouvoir d'influence envers la famille impériale, et eux pouvaient faire absolument ce qu'ils voulaient d'Ashura. S'il venait à être enfermé définitivement, ou à être exécuté, aucun doute que ses possessions légale me reviendrait de droit, et je serais définitivement à l'abri sans plus jamais être sous sa coupe.

Le contact avec la main de la Geisha était agréable, un peu de douceur après les derniers jours que j'avais passé, cela ne faisait pas de mal. Je ne repris pas la parole car une Shinayaka entrait dans le bureau. Qu'est-ce que j'aimerais avoir un poste important comme celui-ci... Bref j'attendais que tout cela soit terminé avant de continuer la discussion.



Je devais lui donner les clefs, je devais lui donner de la matière pour le faire enfermer plus longtemps.



Et j'allais mettre le coup de grâce qui allait sans doute terminer de convaincre la Okasan.

Elle le sortait et le montrait à la femme avant de le ranger.


En revanche, l'Okasan ignorait que cette brute se permettait de faire preuve de brutalité envers sa propre famille, mais... était-ce étonnant ?


La fameuse convocation et un message du O Bar'Hike... Le regard neutre de la jeune femme devenait noir. Très noir.


Elle se levait pour aller répondre à l'appel d'un autre Hattori.


La Miwaku rangeait tout ses documents avant de les enfermés à double tour dans un coffret. De la paperasse sans réel importance.

Rien ne me permettais donc d'être sur que cette femme allait pouvoir m'aider à me débarrasser de mon frère, je le débrouillerai si jamais il venait à sortir sans doute qu'un accident lui arriverait au premier écart qu'il ferait envers moi. La Okasan semblait être une femme occupé, je n'allais pas rester ici et lui prendre son temps pour la mâtiné, je le contentais de lui dire.



Le message était à peine dissimulé, il suffirait d'une visite conjugale pour régler le problème Ashura. N'aillant rien à ajouter, je me levais de ma chaise avant de salué la Miwaku.



Puis je me retournais pour quitter le bureau de la femme à qui je venais de dire que je n'hésiterai pas à tuer mon propre frère...

Est-ce que Kazuko pouvait faire une confiance totale à Aïko ? Elle l'espérait en tout cas. Elle réfléchissait un bref instant avant...




Il s'en fallut de peu avant de voir la Hattori se stopper. L'Okasan se souvenait des mots d'Asae de na pas agir seule et puis cette femme pouvait être une précieuse alliée. S'il y a bien quelque chose que la jeune Miwaku souhaitait abolir avec le temps, c'était bien les maltraitances faites aux femmes par des "mâles alphas".


Un moyen de protéger cette pauvre âme de son frère ? Probablement. Du moins, la jeune vierge l'espérait fortement. Puis, il était temps de se mettre en route vers le lieu du rendez-vous urgent.

Alors que je partais, la vie me souriait, enfin j'avais quelque chose à faire avec le gouvernement, la Okasan venait de me proposer de l'accompagner ? C'était l'occasion de me placer, l'occasion de commencer à réaliser mon rêve !



Peut-être qu'en se connaissant mieux, je finirais à un poste avec de plus hautes responsabilité au sein de Kumo.

J'essayais de masquer à quel point j'étais heureuse de ce moment, mais la Okasan devait le voir tout de même, une autre preuve de la vie que Ashura me faisait mener, pour qu'un aussi petit détail me mette autant en joie.