Ainsi, l'homme qui te faisait face possédait deux sœurs qui vivaient au sein du village. Probablement, était-ce la seule famille qui lui restait. Tu savais que de nombreux Kirishitan avait à vivre avec la tristesse d'avoir perdu de nombreux membres de leurs familles. Premièrement, le volcan en éruption sur leur île originaire avait vraisemblablement causé un grand nombre de morts, puis, des récits recueillit auprès d'autre membre de ce clan, le long trajet en bateau avait fait son lot de perte au gré des tempêtes, des maladies et du manque de ressource. Puis pour finir, un combat sur les plages du Yuukan afin de voler la terre des Mitsuna, une bataille qui avait, à son tour, privé de nombreux famille d'un frère, d'un parent ou d'un fils. Les dernières années vécues par les Kirishitan n'avaient aucune été de tout repos.
« J'imagine qu'une vie de médecin au sein de Konoha est contraignante. Sans compter le nombre d'heures que tu sembles passer dans les bibliothèques à la recherche de savoir enfoui. Mais j'imagine que tu sais malgré cela, leurs accorder du temps lorsque cela est nécessaire. La famille est une chose bien précieuse, si précieuse qu'il ne faut nullement l'oublier ou la mépriser. »
Tu écoutas attentivement l'homme te parler des remèdes qu'il concoctait sans user de son chakra, et ce, avec les ingrédients qu'offrait la nature, et remodeler par la main de l'homme. Plus précisément, en l’occurrence, par la main de Yushiro en personne. Tu t'estimais heureux que Konoha puisse posséder des médecins de ce genre, conscient que le chakra était une ressource utile, mais qu'il fallait également, savoir par moment, s'en passer. Tout comme le faisaient bien régulièrement les cités civiles au sein du Yuukan, qui n'avait pas la chance de posséder des médecins expert en iroujutsu.
« Voilà, des choses qui me semblent bien utiles. Tu me sembles être un exemple même, des bonnes raisons que Konoha a eu de vous intégrer, les Kirishitans, au sein du village. »
Suite à ton geste, qui aurait pu paraître déplacé par de nombreuse personne, à savoir, prendre des notes ouvertement sur l'individu qui te faisait face. Yushiro t'expliqua en faire de même, mais de manière plus... rustique. Il inscrivait ce qu'il voyait et entendait sur des cahiers. Probablement, la raison de vos notes était elle différente. Lui était un scientifique qui cherchait des solutions à des problèmes complexes. Toi, tu étais un marchand, qui savait qu'une information était une ressource essentielle à ceux qui avait besoin des atouts d'autrui.
« Des cahiers ? Voilà qui doit être encombrant. J'ai rapidement mis en place ce système de carte, qui ne fonctionne qu'avec mon chakra, ainsi, chacune de mes notes reste anonyme, même si un individu mettait la main sur la totalité d'entre elle, il n'y verrait qu'une simple carte vierge, et inutilisable. Où encore, cela me permet d'établir des contrats dont seul moi et mon interlocuteur en connaît les conditions, ou tout simplement, d'écrire une reconnaissance de dette, et cette carte, est une preuve irréfutable pour qui la possède, que je lui suis redevable... Enfin... Ces petites cartes sont une véritable mine d'or ! »
Le sujet de conversation se réorienta sur le chakra, un sujet passionnant que nous avions en commun. Tu l'écoutas alors, évoquer une nouvelle fois, le désire de se rendre sur les ruines de Matsumato. Bien que tu savais que tu n'aurais pas le temps avant un long moment pour te rendre dans cette région du Yuukan, une idée te passa par la tête. Celle de proposer un financement à Yushiro, pour l'envoyer mener des recherches dans cette partie bien mystérieuse du monde. Bien évidemment, tu ne le connaissais que trop peu, et si jamais, ce genre de chose l'intéresserait, il faudrait mettre un contrat en place et mettre au clair de nombreux point... Cependant, tu te devais d'évoquer une telle idée.
« En ce qui concerne les Chikara, l'histoire semble nous prouver que nous sommes à l'origine de tous les chakras, mais, encore faut-il déceler la réalité de la légende... Bien que mes croyances, concernant ce fait, sont que cela semble véridique... Mais je dois bien avouer que je suis intrigué par Matsumato et l'étrange histoire qu'ils semblent avoir vécu... »
Tu viens te gratter le menton avant de reprendre.
« Hélas, je doute disposer de temps libre avant un bien long moment... Bien que ma volonté de tenter de percer le secret de lieu est complète, je ne pourrais le faire avant de nombreux mois, peut-être même année... Cependant, nous semblons à la recherche des mêmes réponses et nous possédons les mêmes questions... Sans parler du fait que tu sembles être un scientifique de qualités... Peut-être un jour, serons nous amener à discuter de certaines éventualités de manière plus concrète... À savoir, offrir un financement afin de permettre à une équipe de partir mener des recherches directement sur place... Mais, peut-être ce sujet est-il trop sérieux pour en discuter aujourd'hui... »
Yushiro te remercia de la proposition que tu faisais pour ces sœurs. Alors, afin d'être sûr d'honorer ta proposition, tu allais mettre en place ton système de carte de reconnaissance de dette. Tu sortis donc de ta poche une nouvelle carte vierge sur laquelle tu vins apposer ta main et y injecter du chakra. Se trouvait désormais inscrit dessus
"Deux tuniques pour la famille de Yushiro Kirishitan, offerte par Takehiko Chikara". Bien évidemment, dès l'instant où la carte quittera ta main, cette carte semblerait redevenir vierge, c'est pour quoi tu la tendis à Yushiro, face visible, afin qu'il puisse y lire le contenu avant de la récupérer.
« Tu offriras cela à tes sœurs, et leur dira de venir lorsqu'elles le souhaitent. Je m'occuperai personnellement d'elle ! Et sache qu'une promesse de soin, me convient parfaitement, nous ne sommes jamais à l'abri des blessures. »
La conversation évolua sur le sujet de tes nombreux déplacements, qui en réalité, n'était pas si nombreux que cela. Tu payais souvent des marchands qui faisaient les trajets pour l'entreprise familiale, seulement de temps à autre, tu effectuais les trajets par toi-même lorsque de gros contrats se devaient d'être signé ou bien qu'il devenait nécessaire de rassurer certains fournisseurs.
« Pour dire vrai, je ne quitte que rarement le village. J'ai, comme on pourrait le dire, certain employé qui se charge de nombreux trajet sur les routes commerciale. C'est une entreprise familiale que je gère, donc, je ne suis pas seul. Bien que je sois le principal décisionnaire dans les chemins que l'entreprise emprunte. Je suis suffisamment occupé au sein même de Konoha, qui représente bien 80 pourcent de notre chiffre d'affaires. »
« Mais pour répondre à ta question Yushiro. Je n'ai à ce jour, rien vu qui pouvait sortir de l'ordinaire. »
Bien évidemment, cela était faux. Tu avais rencontré cette jeune Kaguya, il y avait quelques années de cela. Une Kaguya capable de manipuler la lave. Une femme à qui, d'ailleurs, tu avais aussi fourni une reconnaissance de dette suite à une mésaventure, et suite au fait qu'elle t'avait tout bonnement sauvé la vie... Mais tu lui avais promis une chose: ne jamais parler d'elle... Alors, tu tenais ta promesse.
« Oui, j'ai pu voir cela de mes propres yeux, des outils incroyable et des objets aux vertus étonnante. J'ai à l'époque, tenté d'en acquérir quelques-unes afin de les revendre au sein même de Konoha. Hélas, même en proposant un prix affolant, aucun de ces marchands n'avait accepté mes offres... Étonnant... Mais compréhensible... C'étaient finalement des artistes, en quelques sortes, et aucun n'aurait voulu prendre le risque que je revende leurs 'arts' sous mon nom. »