Tombé le masque

Voila presque un an que le singe formait un drôle de duo avec le jeune Abura. Après la disparition de Rei, le singe c'était promis de ne plus faire si facilement confiance. De restait en solitaire dans sa quête. Pourtant, il l'avait accepter. D'abord, car ce dernier pouvait combler les lacune qu'il avait. mais, à son plus grand malheur, il avait fini par s'habituer à sa présence. Même s'il l'avait laisser seul plusieurs fois à Tekunoroji afin d'accomplir quelque travaux afin d'assurer leurs subsistance. Il était toujours revenue. Même après avoir recroiser le cafard. La vie était souvent pleine de surprise.

Après l'avoir aider avec des voyous et quitter la citadelle du centre. Le duo c'était mis en route pour Konoha. Derrière son masque, l'ex-kirijin avait pris la route à contre cœur. Si ce n'était pas la seul piste qu'il avait pour trouver la fille de Genichi. il n'y aurait pas remis les pieds. Associant cette forêt à la trahison qu'il avait du mal à accepter. la liberté du prince et les conséquence que ça appliquerai... Il devrais vivre avec quoi qu'il arrive. Coup du sort, Le duo ne pût pas vraiment avancer comme souhaiter dans la forêt. Un groupe de forestier les avait sommet de ne pas s'approcher et de rebrousser chemin sans vraiment leurs expliquer. Loin des villes, le duo ignorait beaucoups ce qui se tramait dans le monde Shinobi. Les crises de Konoha était, de toute façon, le cadet de leurs soucis.

Longeant les abord de la forêt de Hi, afin de s'y abriter au moindre danger. Le groupe avait installer un petit camps pour passé la nuit. Deux lapins grillait à la flamme du feu que le singe observait sans un mots. Pensif, il observer l'origami que Genichi lui avait donner quelque mois plus tôt. Était-il toujours en vie? Kumo l'avait t'il exécutait? Cette idée lui serait la poitrine alors qu'il séchait dans la recherche de la jeune Nasana. Konoha n'était pas une piste exploitable pour le moment.


Silencieux, le singe ne avait presque oublié la présence de l'Abura.

Notre voyage à Tekuronoji prenait fin d’une façon plutôt déconcertante. Je reconnais que j’en suis le principal responsable et que je n’ai pas su tenir ma promesse. Le singe ne m’a toujours pas adressé la parole si ce n’est pour me donner des ordres ou proposer la suite de notre expédition. La maigre somme récoltée dans les poches du chef de gang nous a fait vivre une semaine et demie de pur bonheur. Après quoi, nous avons dû nous débrouiller par nos propres moyens. Notre faible sens de l’orientation, notre instinct de survie et nos capacités sont nos seuls alliés.

Nous avons parcouru de nombreux kilomètres, et elles nous ont amené proche des terres de Konoha. Leur région forestière paraissait magnifique et nous n'aurions même pas eu la chance de la contempler, notre traversé refusé d’un revers de la main et sans explication. Cette fois-ci, le singe n’avait pas eu autant de chance et nous voilà sans réel but autour d’un feu de camp où cuit deux magnifiques lapins.



Dis-je affamé.

Je suis interpellé par l’origami que le singe contemple sans dire un mot. Vingt-quatre heures que nous sommes sur les plaines de Kusa et je n’ai pas entendu le son de sa voix depuis qu’il a ordonné que nous rebroussons chemin.



Je ris quelques secondes en pensant à la connerie que j’allais sortir.



J'ironisais sur notre situation, ça n’allait sûrement pas être du goût de Red. Quoi que, étrangement, il lui arrivait d’être amusé par mes blagues ou mon comportement.



Le singe refusait toujours de parler de lui ou de son passé. Contrairement à moi. C’est comme s' il pouvait prétendre mieux me connaître que moi.



Eh bien ! Ça ressemble à ça quand je suis sérieux ?

Kitaï aurait bien répliqué a ce maudit singe qu'il était tout autant exaspèrant a ce manifester sans y être invité. L'origami que lui avait confier genichi signifiait que la "fille" du cafard était toujours en vie. Il signifiait également que son ancien camarade et ami était peut-être déjà mort a l'heure actuelle. L'empire n'aurait aucune pitié et le singe doutait que Genichi lutte pour sa vie. Certainement pas contre l'empire en tout cas.

Relevant brièvement le regard, le Gaikotsu scruta l'Abura. Comme s'il essayait d'y percevoir un quelconque signe. Une réponse que le monde lui enverrai. Il n'y en avait pas malheureusement. Ce n'était qu'un adolescent qui, sur le moment, avait des compétences utile pour retrouver Rei. Mais après presque un an. Il commençait à bien trop s'habituer à sa présence. Il fallait faire quelque chose. Il ne pouvait clairement pas continuer à joué les mystérieux s'il continuait de voyager ensemble. Il soupira.


Pesant le en pour et le contre, il hésita quelque instant. Le singe commençait souvent comme ça lorsqu'il ne voulait pas aborder un sujet.




A vrai dire, le singe ne savait même pas par quel bout commencer son récit. Tout n'était pas des plus intéressant d'ailleurs.


Difficile d'en être certain. Mais il vallait mieux envisager le pire. Le singe n'était pas doué pour raconter des histoires.

Ce n’est pas encore aujourd’hui que j’obtiendrais des réponses. Toujours évasif, le singe expliquait très vaguement la signification de cet origami. Il n’avait pas pris la peine de préciser qui le lui avait donné, ni même qui était cette nouvelle personne recherchée. Je reconnais ne jamais avoir imaginé passer tout ce temps à ses côtés, même si je l’espérais profondément. Je n’ai aucun but dans la vie à part voyager et découvrir le monde. Red est devenu ce but. Je n’arrive pas à me l’expliquer, mais je me suis attaché à lui et à son histoire. Il me fait de la peine et ce n’est plus seulement sa puissance qui m’intéresse.



Cet aveu me fait froid dans le dos. J’étais si effrayé sur le coup, que j’en avais des frissons sur tout le corps. Je ne connaissais pas ses déserteurs, ni même ses grands shinobis. Seul Masashi est réellement connu. Kumo sait bien garder ses secrets et c’est ce qui en fait un village dangereux.



Je ne demande pas sa protection et cela même si j’en avais grand besoin.



Affirmais-je en attrapant l’un des lapins pour arracher l’une de ses cuisses. A pleine dent, j’arrache sa viande que je mastique bruyamment. La bouche encore pleine, je reprends la parole.



Le singe vivait dans le passé et ça pouvait se comprendre. Aujourd’hui, il avait un nouvel objectif, un objectif semble-t-il important et en lien avec les villages majeurs du Yuukan. Si ce monde vivait un peu plus en paix depuis la disparition de Gekido, je me retrouvais tourmentait à mesure que les jours passaient. Qu’était-il devenu de ma sœur qui voyageait au côté de ce démon ? Et mon frère, que devenait-il ? Le désert de Kaze est malveillant, survivre seul relève de la chance.

Déposant de nouveau le lapin sur le feu, je jetais la cuisse rongée derrière moi.



Ces liens, ils me dérangeait et je sais qu’il me faudra les couper un jour pour avancer. J’ai changé, j’ai pris conscience de la folie de Gekido… ma sœur, sans doute pas. Cela fait-il d’elle une ennemie ?



Après tout, il ne s’agissait que d’un détour. Ok, un gros détour ! Mais nous nous retrouvons bloqués ici et quoi de mieux qu’un but secondaire pour trouver des réponses à notre quête principale ?

Pour tout dire, le singe écoutait d'une seul oreilles ce que racontait l'Abura. Sans doute l'habitude pour ne pas trop s'attacher. Ou alors c'est simplement l'inquiétude pour genichi. Tu regrettais de ne pas plus avoir insisté pour qu'il ou lié son projet absurde de quémander de l'aide à Kumo. Tellement que tu n'avait même pas pris la peine de lui donner un message pour Soshi... Elle devait tellement le haïr maintenant.


La mort de ce dernier était parvenue jusqu'au oreille de duo. Mais le singe ne s'en était pas préoccupé plus que de raison. Il n'y était pas lié et ne voulait pas y être. Sauf que lon partenaire avait que peu de famille. Même s'il ne semblait pas y être attaché plus que de raison. Être dans l'ignorance devait le ronger plus qu'il ne le montré.

Retirant la seconde broche, il ôta son masque. Chose qu'il n'avait quasiment jamais fait devant l'Abura. Laissant clairement voir son appartenance au clan Gaikotsu.


Contrairement à l'adolescent, le singe attendit de finir sa boucher avant de reprendre.


Peut-être qu'ils trouveraient ainsi une piste sur l'emplacement de Nasana ou du prince.


Il allait certainement être surpris que Kitaï, sans masque, lui souris. Mais la bonne nouvelle n'allais pas venir seul.

J’étais incapable de dissimuler ma surprise tant je ne m’attendais pas à découvrir le vrai visage de ce singe. Loin d’être l’homme que j’avais imaginé, il est un jeune Shinobi au visage doux et aux yeux d’un rouge éclatant. Ce qui m’a frappé, c’est la couleur de ses cheveux. Un nouveau signe qui ne trompait pas quant à son appartenance. Comme quoi, écouter et lire permettaient d’apprendre énormément de choses sur ce qui nous entoure. Ainsi, Red n’était autre qu’un Gaikotsu. Il avait sans doute compris mes pensées tellement le temps semblait s’être arrêté pour moi. Figé, je n’arrive plus à décrocher le regard sur ce dernier. C’était sûrement une réaction à laquelle il était habitué si bien qu’il en faisait abstraction.



Demandais-je presque instinctivement.

J’ai parfaitement écouté chacun de ses mots et je suis ravi d’entendre qu’il se tiendrait prêt à m’aider dans mes affaires familiales. Non, je n’attendais pas à ce qu’il s'immisce dans mes affaires, mais sa présence sera un atout pour moi. Mon courage n’a de cesse d’augmenter depuis que je suis avec lui.



Je ris en écoutant mes propres paroles. Ce sérieux ne m’allait pas. Et pourtant, je continue, mêlant avec une petite colère renfermé en moi.





Si j’essayais de ne pas trop le regarder, ma curiosité me poussait à le faire. Rapidement, ma mauvaise habitude de poser des questions revenait au galop.



Ces mots résonnaient dans ma tête. Gaikotsu, vampire : Kenketsu. Très franchement… s’il venait à me dire que son pire ennemi en est un, je pourrais presque mourir sur place. Ces bestioles sont une horreur et ne devrait même pas exister.

L'origami signifiait que la Sekken était en vie. la lettre elle, que le cafard avait survécu par dieu seul sait qu'elle miracle à la stupide idée de retourner dans l'empire qu'il avait déserté. Que le jeune adolescent à la peau huileuse comprenait ou pas n'était pas important pour la suite. le singe avait déjà pris sa décision à ce sujet.


Se dépêchant presque de manger afin d'être tranquille, il fini par jeté les restes un peu plus loin. L'Abura prenait cette conversation bien plus sérieusement qu'à l'accoutumé ce qui n'était pas plus mal. Au moins, Kitaï pouvait aller directement à l'essentiel. Sans piste, le singe n'avait aucune raison de ne pas donner suite à la requête de l'Abura. Le désert pouvait être une source d'information non négligeable après tout. Il y avait également moins de chance de tombé sur des kumo-jin. Une zone plutôt loin des frontières de l'empire.


L'albinos repensa à la guerre. A tout ces mort pour éliminer le Prince. Prince qu'il avait lui même épargné. n'avait t'il pas trahi l'héritage de son clan? Evidemment que si. il l'avait trahi le jour ou il à continué à vivre après être devenue un Kenketsu. Finalement il n'était n'y l'un n'y l'autre.

Laissant quelque instant pour digérer l'information, le singe compter en rajouter une couche maintenant. Si Yôgi voulait vraiment continuer à voyager avec le singe. Il devait savoir dans quoi il s'embarquer. il ne vivrait sans doute pas très vieux.



Une information bien lourde à digérer. Le ton de la voix était tout sauf sur le ton de la rigolade. Il n'y avait aucune nuance laissant penser à une plaisanterie.

Le jambe recroquevillé sur moi-même et les bras posés sur mes genoux, le singe avait réussi à effrayer le gamin que je suis. Je connaissais les dangers d’un tel voyage, mais cet homme si mystérieux ne s’était pas fait les meilleurs ennemis. L’empire, les Kenketsu… voilà ce qu’il se fait de pire dans le Yuukan. Les Minishagos ne sont que des fous à côté d’une telle puissance. Je refuse de sombrer dans la peur, plus rien ne m’attends dans le désert de Kaze. Mon frère nous a abandonnés et ma sœur a choisi de se battre au côté d’un fou. Finalement, ce singe est tout ce qu’il me reste de famille et le seul sur qui je peux encore m’accrocher.



Lâchais-je dans un murmure. La moue sur mon visage laissait transparaître à la fois mon inquiétude et mes interrogations. Le Gaikotsu se livrait un peu plus, mais tout n’apparaissait pas clair.



Puis, en le fixant droit dans les yeux, je commence par me confier à mon tour.



Je regardais les lapins rôtir sur leurs broches. Le feu crépitait sous le vent.



Ce sont les nombreux mois passés à ses côtés qui m’ont permis d’arriver à une telle conclusion. Personne n’est parfait, mais je ne jugerais jamais ses erreurs passées. Tout n’est que mystère autour de lui, pourtant, j’ai le sentiment que ses actions sont pour le bien commun. Le clan Abura n’est plus ma famille depuis bien longtemps et lorsque le temps viendra, je briserai ces liens fraternels qui me bloquent tant.



Ce sérieux m’effrayait autant que les histoires du singe, mais je savais parfois canaliser ce fougueux gamin au corps huileux.

L'incompréhension et la peur était clairement visible sur le visage de l'Abura. Pourtant, ça ne suffisait pas à Saru. Il aurait clairement préféré le voir transit de peur face à tant de danger. Après tout, même lui parfois ce rendait bien compte à quel point sa propre survie. Et même sa vie c'est dernière année était improbable. Chanceux ou maudit, la vie du singe était un vrai mystère. Il n'était pas surprenant que son compagnon de voyage n'y comprenne rien.



Le récit du garçon lui rappelait ces propres origines. Vouloir coupé des liens de proches. Une histoire qui n'était pas si anodine mine de rien. Cependant, le singe n'avait pas envie de forcer plus. Il était libre de parler de lui, comme le gamin était libre de parler de son passé. A vrai dire, le singe ne lui forcerais pas la main à ce propos.


Derrière son masque, Kitaï souriait légèrement. C'était quand même agréable d'avoir quelqu'un avec qui discutait. Mais, surtout, quelqu'un qui semblait avoir confiance en lui. Un sensation qu'il fuyait autant qu'il l'apprécier depuis Rei. Enfaite, il avait peur de ce qui finissait à arriver à son entourage. Mais cette peur, il ne souhaitait pas la confié. Il ne la laisserais pas prendre le dessus à nouveau. C'était elle qui avait poussé le singe à être distant à leurs rencontre.


Ouai, un long voyage qui devait bien finir par prendre fin un jour. Mais le but du singe n'était pas de plomber l'ambiance, loin de là.


Et le singe se mît à rire. Un drôle de duo à nouveau. La soirée aller continuer ainsi quelque temps.

La seul chose dont le singe était sur, c'est que son avenir était clairement incertain.