Un départ difficile à accepter !

Le réveil se faisait en douceur... Avec ma sœur nous avons passer une agréable soirée autour d'un repas qu'elle m'avait préparé. Elle me parlait sans arrêt de ce départ dont je ne voulais qu'il se fasse. Ce sentiment d'incompréhension, cette frustration me donnaient des envies peu convenable pour une famille noble comme la nôtre... Alors que je tâtais de ma main à côté de moi... je me retournais d'office en ne sentant plus la chaleur et la douceur de la peau de ma belle comtesse...
J'ouvrais les yeux péniblement avant de constater visuellement qu'elle ne se trouvait plus là...


Interrogeais-je la pièce vide. J'espérais à ne jamais revivre une pareille scène, mais hélas... C'était bien réel. Elle devait partir en compagnie de trois autres individus, dont je n'en avais que faire de leur rang. Je finissais par m'assoir dans le lit, à moitié vêtu de la couverture, l'air songeur et perdu dans le temps.


Ce sentiment où mon cœur se déchirait. J'avais peur de ne pouvoir la revoir comme cette fois-là, où notre paternel nous avait éloigné adolescents... Je réfutais encore cette idée de la savoir loin de moi et pourtant les faits sont déjà passés... Me frottant le visage de mes deux mains, le coeur brisé et l'envie de rien, je finissais tout de même par me lever. Je prenais mes vêtements avant de me diriger vers la salle d'eau afin de m'y faire bien plus présentable.

Alors que je me douchais tranquillement, pénaux la tête sous l'eau... J'entendais le bruit de la porte d'entrée s'ouvrir. Je n'attendais pas de visite et me demandais qui pouvait vouloir venir en ce lieu sans se présenter. J'eus le temps tout de même de me sécher un minimum prenant soin de cacher ma partie intime dans une serviette de bain. Moi qui voulais faire bonne impression pour mes prochaines rencontres, je n'étais pas vraiment dans la tenue idéale. Quoi que, ca dépendait du moment présent...

Sortant de la salle d'eau en me dépêchant un peu, je jetais un coup d'oeil pour voir si quelqu'un m'attendait dans la chambre. Personne à ma grande surprise. Je saisissais alors mon peignoir et prenais une petite dague cachée dans la manche. Ne sait-on jamais, il valait mieux rester prudent. Surtout quand la réputation de Don juan nous collait à la peau, je ne pensais pas indirectement dans le sens où les gens se trompaient, mais ce n'était pas loin non plus. Et puis, ce n'était encore moins ma faute si les demoiselles étaient consentantes et venaient trouver refuge dans mes bras à l'insu de leurs époux.

Il n'était pas rare que de temps à autre je recevais de la visite de ce genre... Discret et longeant le mur, je patientais de savoir qui pouvait être ici.

Je pouvais abaisser ma garde. Il s'agissait d'un messager de type masculin. Quel dommage, mais quel soulagement à la fois aussi. Je prenais la lettre et commençais à la lire à voix haute.


Il s'agissait bien d'une lettre faite et écrite par l'Impératrice. Du moins... les choses se portaient mal, bien mal. Des voisins héréditaires des gênes claniques et même sans en avoir furent eux aussi invités.




Ca ne présageait rien de bon. La guerre existait-elle encore ? Nombreuses étaient les rumeurs concernant cette île Kaguya... Qui avait-il là-bas pour faire autant de résistance à l'empire de Kumo ?

Le messager parti, alors que je continuais à tourner les mots de la lettre dans ma tête. Je soupirais...


Une bien triste pensée qui pouvait être l'un des scénarios qui m'attendait. Je pris le temps de me vêtir avant de quitter la chambre, puis la maison elle-même. Une petite mise au point de mes compétences ne seraient pas mal venu.