Une nouvelle tourmente

La Hokage venait d'être prévenue et elle était parfaitement en accord avec le choix du chef du clan Uzumaki. Il était anormal qu'un individu use de son énergie dans le but d'attenter à la vie d'un autre Konohajin. Shimazu prenait sur lui pour ne pas s'énerver, il se savait bien trop lié à cette histoire... En plus de cela, il éprouvait un profond stress depuis que Suna semblait battre de l'aile... Il n'avait malheureusement pas l'occasion d'y songer autant qu'il devait déjà reprendre la route...

Le silence... Les prisons de Konoha n'étaient pas connues pour être festives et cet endroit n'était qu'un pâle aperçu des véritables geôles du village. Tandis que la jeune fille était assise au sol et qu'elle observait ses pieds, Shimazu s'approcha d'elle et dit alors :


Celle-ci leva alors son visage et se mit à regarder son interlocuteur avec un certain dédain :


L'homme se mit à soupirer et s'éloigna alors de la jeune femme pour s'approcher d'un mur et continuer sa tirade sans se retourner.


Sans le moindre doute, ce mal était lié aux marques présentes sur le dos des jeunes filles.. Sugishi n'y était pas pour rien et son ancienne discussion avec Uzumaki Kazami fut claire ; les deux jeunes femmes étaient liées à cet être décédé d'une manière ou d'une autre... Ce Fuinjutsu semblait être un scellement consistant à stocker de l'immatériel... Mais quoi ? Akiko reprit alors :


Agacé, Shimazu se mit alors à répondre :

Son énergie est... différente ? Akiko ne pouvait guère lire sa propre énergie spirituelle, mais était-ce le signe de sa transformation ? Depuis de nombreuses années, la jeune femme s'était souvent questionnée sur sa propre personnalité... Était-elle différente des autres ? Pourquoi rêvait-elle de cet homme ? Pourquoi portait-elle cette marque ? Pourquoi Kanashisa portait la même ? Aucun Konohajin n'avait su résoudre cette énigme et il fut décidé que les deux gamines étaient simplement victimes d'un scellement quelconque... Pour autant, les Uzumaki semblaient particulièrement méfiants et les Kitto craintifs de ne pas pouvoir interagir avec cette marque clanique. Grimé par cette mésaventure, son dos souffrait quasi constamment de puissantes brûlures... L'âme de Masaru était-elle en train de se greffer en elle ? Kanashisa n'était-elle qu'une clé pour ouvrir la porte ? N'était-elle qu'un moyen de permettre à Masaru de reprendre vie ? Dans un tel cas, n'était-il pas prévu que l'homme se débarrasse ensuite de la clé ? Akiko était perdue.. Elle semblait bien moins certaine d'elle.


Elle se mit à tenir sa tête et la poser sur ses deux jambes.


Shimazu s'approcha alors d'elle et posa sa main sur l'épaule droite de la jeune fille :


Bien que ceci semblait impensable pour l'homme, il ne pouvait nullement nier le fait que la Gaikotsu changeait aisément d'humeur et que son énergie était bien différente que celle d'antan...

Quelques heures plus tard...

Akiko était enfermée et la nuit n'allait pas tarder à tomber... D'après les récents rapports, Chikara Hinae recherchait sa fille activement au sein de Konoha. Shimazu était un adulte et il connaissait la dangerosité d'une mère privée de son enfant. Pour cette unique raison, il fit demander à la Hokage de prévoir une rencontre avec la Kenketsu afin qu'il puisse lui expliquer la situation. Pour être totalement transparent, il craignait le fait de se retrouver face à une impasse et qu'Hinae devienne plus ... agressive... Bien qu'il connaissait parfaitement le dossier de cette dernière, il gardait une certaine méfiance vis-à-vis d'une ancienne Nukenin... Survivre en dehors du village pouvait aisément transformer une personne.

Postée à l'entrée du commissariat, Shimazu dégustait son thé chaud tout en observant l'horizon. Le froid hivernal n'était absolument pas agréable. Il avait pu parler à Akiko durant plusieurs heures et celle-ci était dorénavant en train de se reposer... Il était dorénavant certain qu'une chose était anormale et que le passé de la belle Kirijin était plus présent que le village ne semblait l'imaginer.

Soudainement, une belle blonde vint rejoindre le chef du clan Uzumaki. Il se mit alors à dire tout en observant l'horizon :


Au fond de son esprit, Masaru se cachait-il réellement ? Si tel était le cas, était-il réellement pro-actif ? Shimazu se demandait bien pourquoi un tel monstre patienterait si longtemps pour agir.

Les dernières années avaient vraiment été affreuse, il y avait eu toute cette histoire avec Yushiro, j'avais voulu lui jouer un tour, profiter de lui... Et je m'étais retrouver neuf mois plus tard à faire sortir son petit bâtard de mes entrailles. Cette saloperie de marmot qui avait détruit mon corps, mon ventre était redevenu plat, mais les vergetures venait gâcher cela. Et puis maintenant j'étais "maman" j'avais largué le petit avec son père et n'allais pour ainsi dire jamais le voir...

Pour oublier ce moment de ma vie embarrassant, et les dégâts qu'il avait fait sur mon corps si parfait, je me tuais au travail, ce qui m'avait permis de regagner une place d'influence dans la police, même si je le savais mon passé ferait que je ne serais plus jamais cheffe.

Après une longue journée de travail à l'abri du froid dans le commissariat, quelqu'un de l'accueil vint le dire que j'étais demandé par le Uzumadono, qu'est ce que Uzumaki Shimazu pouvait bien le vouloir ? Attiré par la curiosité je ne me pas longtemps à terminer mon travail en cours pour rejoindre l'Uzumaki, il était sans doute l'un des seuls membre de ce clan que je tolérais.



Pas le temps pour les politesses il enchaînait directement avec les raisons de sa venu ici. Beurk j'allais encore devoir aider un clan immigré... Mais je ne devais pas faire de vagues, pas avec tout les efforts que j'avais fait pour faire oublier l'affaire Abura.



Cette idée me donnait encore plus envie d'y aller, mais je devais rester dans le politiquement correct et tout de même le prévenir avant.

Dangereux ? Malheureusement, Shimazu y avait déjà songé et bien que cette possibilité était drastiquement imaginable, il s'était persuadé de la nécessité de la chose. Malgré cela, il ne pouvait nullement se repentir de n'éprouver qu'une envie malsaine d'en savoir plus au sujet de cette jeune femme quitte à lui faire prendre des risques... Il se ressaisit en soupirant... Il venait de penser à Kazami et ce n'était rarement un signe de stabilité... Il reprit alors tout en continuant à observer un arbre :


Effectivement, le membre du clan Uzumaki craignait pour la stabilité mentale de la Gaikotsu tout autant qu'au sujet de cette chose possiblement en elle... Malgré sa crainte, il ne pouvait pas prendre le moindre risque et sans l'autorisation de la mère de cette dernière, il était impensable de sonder l'esprit de la Kirijin.


Il fit alors un pas et se tourna face à la blonde :

Il abandonnait bien vite cet Uzumaki. Il l'avait attendu longtemps pour tout de suite s'excuser et repartir ? Non nous allions prendre le temps de réfléchir à une solution moins radicale pour la jeune Gaikotsu. Alors que Shimazu commençait à partir, je mis la main sur son épaule et serrais amicalement mais fermement pour le retenir avant de dire.



Cela allait être plus long, et la jeune fille n'allait certe pas souffrir physiquement, mais risquait d'en sortir traumatisé, il était bon de ne pas se souvenir parfois, et nous allions forcer les choses.



C'était la solution la plus douce finalement, le reste risquait de causer des dommages dans l'esprit de la jeune fille. Cela ne me posais pas de problème personnellement, mais il semblerait que cela soit le cas pour le Uzumadono...

L'homme s'arrêta alors tandis que la pénombre finit de s'installer sur Konoha. Les lumières environnantes s'allumèrent... Bien qu'habituel, ce système était la preuve que l'ingéniosité du clan Uzumaki avait transformé ce village en quelque chose d'unique en son genre. Les lampadaires étaient un fameux mélange du Raiton et des marques Uzumaki... Le chef du clan Uzumaki expira. Il resta dos à la belle blonde.


Qu'allaient-ils découvrir ? La jeune femme s'avérerait-elle dangereuse pour le village de la feuille ? Shimazu ne pouvait y croire, son visage angélique semblait pourtant être une preuve véridique de son innocence. Une autre question chiffonnait légèrement le membre du clan Uzumaki... Pourquoi patienter pour mettre en lumière cette alternative ? Les Chikara étaient décidément des individus particulièrement radicaux...


La cheffe du village déciderait-elle de participer à cette opération ? Peu probable, cette dernière semblait éteinte et organisait sa propre démission depuis quelques semaines... Heiwa n'avait pas su satisfaire le village et avait ainsi décidé de mettre fin à son propre mandat. Shimazu avait déjà une vague idée sur son successeur... Il reprit sa route vers une étape bien plus complexe ; celle de convaincre la mère de cette demoiselle...