Le plus sombre de tous les maux


Le village de destination se profilait depuis un moment déjà. Jiken et Tsubomi étaient maintenant à quelques centaines de mètres du bourg où ils devaient se rendre.
Le voyage avait été calme, sans accrocs. Les deux ninjas avaient fait rapidement connaissance. Enfin de son point de vue, c'était surtout son tempérament de pipelette avérée qui avait fait la conversation. Elle espérait ne pas avoir trop ennuyé ce pauvre jeune homme qui l'accompagnait.
Des barrières sommaires avaient été placées dans un rayon d'une centaine de mètres tout autour avec des pancartes à intervalles réguliers :

NE PAS PASSER RISQUE DE CONTAGION MORTELLE



Malgré l'avertissement peu rassurant, ils durent se résoudre à avancer. Tsubomi passa à Jiken de quoi se protéger. Une combinaison hermétique de médecin, un masque pour couvrir leur visage et des gants.
Les alentours n'étaient pas bruyants, voire carrément silencieux. Pas de brouhaha de foules, pas de cris d'enfants, ni de rires qui s'envolaient au-dessus des maisons. La Chikara avait bien compris ce à quoi elle allait faire face, mais cette ambiance, alors qu'ils n'étaient même pas encore dans l'enceinte, lui donna un frisson qui remonta le long de sa colonne vertébrale.

Le village, bien que pas très grand, était entouré d'une muraille de bois, fermée par des grandes portes. Un peu comme à Konoha, mais en bien moins sécurisé et plus petit. Ils s'approchèrent et toquèrent sur le bois. Après un moment, ils entendirent de l'autre côté une voix.

Dialogue de personnage
« Que faîtes-vous ici ? Vous n'avez pas vu la pancarte ? Partez avant d'être contaminé. »


Dialogue de personnage
« Bonjour. Je suis médecin. J'ai entendu parler de la situation de votre village. Mon ami et moi voulons vous venir en aide. Ne vous inquiétez pas, nous sommes équipés pour ne pas être contaminé. »


Elle n'aimait pas particulièrement mentir, mais elle commençait à avoir l'habitude. Depuis qu'elle fréquentait Hegi, c'était presque devenue une seconde nature... Et puis, elle n'était pas si mauvaise dans le domaine. A l'intérieur, pas de réponses. Elle entendit comme des chuchotements, et elle lança un regard inquiet à Jiken. Finalement, elle entendit des claquements de verrous, et la porte s'ouvrit timidement. Un homme les regarda avec méfiance, puis les laissa passer. Il y avait deux hommes, et une femme, tous vêtus dans une accoutrement proche du leur, mais à l'allure plus primaires.

Dialogue de personnage
« Merci monsieur. »


Dialogue de personnage
« Je suis l'apothicaire du village, Rui. Nous n'avons laissé personne entrer depuis des semaines. Ne me remerciez pas avant d'être sûre de pouvoir ressortir. »


Elle déglutit. Des patients terrifiants de ce genre de sarcasmes, elle en avait déjà vu. Ce n'était rien de plus que des patients. Elle laissa Jiken se présenter et fit de même.

Dialogue de personnage
« Je m'appelle Tsubomi. Vous pouvez nous en dire plus sur cette maladie ? Aucune information ne circule, à part qu'elle est mortelle et très contagieuse. »


Devant leur bonne volonté apparente, il les jaugea du regard. Il ne posa aucune question. Rien sur eux. Ils ne voulaient pas savoir ce qu'ils faisaient ici, d'où ils venaient, et pourquoi leur sort les intéressaient. Peut-être avaient-ils deviné. En tout cas, il ne laissa rien transparaître. Il leur tourna le dos et les fit avancer dans le petit village.

Dialogue de personnage
« Ça a commencé il y a trois semaines. Une dizaine de morts. Nous ne sommes plus que 18 à ne pas être touchés, et certains refusent de s'approcher de la maladie. Les autres sont alités, ou ne vont pas tarder à l'être. On ne peut pas s'occuper de tout le monde, alors on a fait passer des consignes et ceux qui vivent sous le même toit se chargent d'eux-mêmes comme ils peuvent. On prend en charge ceux qui sont seuls et on fait des tournées pour fournir de l'eau et des provisions. Mais ça ne fait qu'empirer. »


Il s'arrêta de parler et serra les points. Il avait visiblement perdu tout espoir.

Dialogue de personnage
« Bientôt nous ne pourrons même plus cultiver les champs. Ce n'est qu'une question de semaines avant qu'il n'y ait plus de nourritures. Si on ne meurt pas tous de cette saloperie, ce sera de faim. Qu'est-ce que vous comptez faire ? J'aurais presque préféré une équipe de mercenaires pour nous achever. »


Dialogue de personnage
« Je suis désolée de votre situation... Je ne vais pas vous cacher qu'à nous seule ce sera difficile. Très difficile. Mais je suis médecin, alors je n'abandonnerai pas avant d'avoir fait tout mon possible. Est-ce que je peux voir une personne contaminée ? J'en aurais besoin pour l'examiner. »


L'homme acquiesça sans grande conviction. Il les conduisit à travers les rues désertes jusqu'à une petite maison, qui aurait pu être mignonne sans l'ambiance de mort qui régnait. Il y entra sans frapper et ils le suivirent. Il se rendit dans une chambre, et le spectacle qui s'offrit à eux leur donna un mouvement de recul à l'unisson.

Les murs, le sol et le plafond étaient recouverts de... Elle ne savait pas trop ce que c'était. Un mélange entre de la moisissure et de la boue. C'était noir comme de l'encre, et ça semblait s'étendre de plus en plus, au vu de la concentration bien plus élevée autour du lit du malade.

Dialogue de personnage
« Ca apparaît après un certain degré de contamination. On ignore ce que c'est. Ça grimpe sur les murs et s'étend comme des champignons. Aussitôt qu'on le nettoie, ça revient aussi sec. »


Tsubomi se pencha pour le voir de plus près, et en préleva un bout en tirant un peu pour le mettre dans une éprouvette, qu'elle scella dans un sac hermétique. Elle s'approcha ensuite du lit, non sans que ses chaussures se collent un peu dans la substance. Elle découvrit alors un petit garçon, très pâle, les yeux clos. Son front perlait de sueur, et il était assez maigre.

Dialogue de personnage
« C'est mon fils, Mao. Il est comme ça depuis une semaine maintenant. »


La femme de tout à l'heure les avait suivi, et entra dans la pièce à sa suite. Elle effleura d'une main tremblante la joue du garçon et les regarda d'un air suppliant.

Dialogue de personnage
« Aidez-nous, je vous en supplie. »

Publié le 13 Février 2022 vers 18h


Le trajet s'était passé sans encombres. L'ennui de la longue route fut quasi totalement effacé par la personnalité de ma partenaire de mission. Sa jovialité et son talent à tenir de longues discussion sur tout type de sujet était impressionnant.
Je n'étais pas aussi sociable et bavard qu'elle, et pourtant, je fis quelques efforts afin d'alimenter également ces multiples sujets de conversation. En tout cas, ces discussions auront également eu le mérite de faire plus ample connaissance. Chose toujours utile surtout vu que nous allons probablement passer encore plusieurs semaines ensembles.
Pour ce qui est de la mission, naturellement je m'en remettais à elle. Ne possédant aucune notion médicale je ne pourrais que l'assister de manière sommaire si besoin et assurerais sa sécurité en cas de déconvenue.

Une fois arrivés aux portes de cette cité, une ambiance pesante et glauque pouvait se faire ressentir. Celle-ci eut tendance à me mettre un peu mal à l'aise.
Soudainement, dans ce calme et cette ambiance morbide, une voix se fit entendre. Elle nous interpelait. Certains étaient donc encore en état de mener la garde derrière ces palissades.
Tsubomi se présenta donc à son tour et sans trop d'échange et de difficultés, nous nous retrouvions à l'intérieur de ce village.
Bien entendu, un peu avant notre arrivée, nous nous sommes équipés de tenues hermétiques afin d'éviter de nous faire bêtement contaminer.
J'entra donc plus sereinement dans ce village avec ma camarade. A peine la porte du village franchie, Tsubomi ne perdit pas une seconde. Elle se mit à interroger les civil présent sur cette maladie, ses origines et l'état de santé global des habitants.

On pouvait dire que la situation n'était pas bien loin du seuil critique. Seul une poignée d'habitants semblaient avoir échappé à cette maladie pour l'instant.

En tout cas, le désespoir se faisait clairement ressentir dans les propos ainsi que le ton de ce villageois. Il se pensait condamné, peut être à juste titre. Toutefois, j'avais une pleine confiance en ma camarade et j'étais résolu à faire également tout mon possible pour l'aider dans cette tâche qui s'avérait particulièrement difficile.

Ce petit interrogatoire terminé, un habitant nous mena au chevet d'un enfant touché par cette maladie. Le pauvre semblait dans un bien triste état mais ce qui me sauta le plus aux yeux fut cette sorte de moisissure noire qui semblait émaner de lui tout en se rependant sur tout ce qui l'entourait.

Je me savais inutile dans l'immédiat, Tsubomi se contenta de faire un premier diagnostique tout en faisant des prélèvements.

Dialogue de personnage
« Je vais faire un tour dans ce village, voir si je peux pas trouver un autre élément utile à notre enquête. »


Ne pouvant pas soigner, je pourrais au moins l'aider à trouver l'origine de ce mal me disais-je.
Je sorti donc de l'habitation de fortune et commença à arpenter ce maigre village. Je pris soin de scruter chaque personne et chaque tâche noire que je croisais.
En m'approchant de certaines habitations, je pouvais voir cette moisissure commencer à sortir des maisons tel un réel parasite se développant à une vitesse surprenante.

Publié le 14 Février 2022 vers 12h


La détresse de la femme la toucha. Comme toujours, elle se dit que cette fois la touchait un peu plus que la fois d'avant. Elle avait l'habitude de s'occuper de cas compliqués - elle n'aimait pas le terme "désespérés". C'était difficile pour le patient, pour les médecins et pour la famille. Quand on travaille dans un hôpital, il faut s'habituer à entendre ce genre de choses.

"Aidez-nous..."

"Promettez-moi de le sauver..."

"S'il vous plaît..."

Tsubomi s'était fixé une règle. Il ne fallait jamais rien promettre. Elle sentit que le silence qu'elle laissait serait bientôt pesant. Jiken la sauva en lui disant qu'il partait inspecter les environs.

Dialogue de personnage
« Excellente idée, merci beaucoup. »


A présent, il fallait qu'elle trouve quelque chose à faire. Qu'était-elle en pouvoir de faire pour aider ces gens ? Elle n'avait jamais géré d'épidémie, ce qui n'était pas étonnant. On lui avait appris les choses simples à mettre en place pour limiter les dégâts. Cependant, cette maladie-là ne ressemblait à rien de connu. Nulle part elle n'avait entendu parler d'une maladie qui faisait... des moisissures noires.

Elle interrogea encore Rui pendant dix bonnes minutes. Elle lui demanda les détails de tout ce qu'il avait pu observer. Tous les symptômes, chaque réaction, comment la maladie s'était répandue. Elle prit en note absolument tout. La Chikara demanda ensuite à visiter des patients de différentes tranches d'âge, et à différents stades de contamination. Certains pouvaient encore parler, et ils lui racontèrent comment ils se sentaient. Fatigue de plus en plus lourde, engourdissement, maux de têtes, aucun sentiment de faim ou de soif.

A la fin de la journée, elle possédait toutes les informations possibles sur chaque cas du village. Elle pouvait en conclure que la maladie agissait plus vite sur les plus faibles, les enfants, les personnes âgées, et ceux souffrant déjà de maladies diverses. C'était le cas d'à peu près toutes les maladies, et ça ne l'avançait en rien. La boue sombre qui s'étendait autour d'eux ne semblait pas provenir d'un endroit de leur corps. Sur ce point, ça ressemblait vraiment à un champignon. Comme une sorte de germe qui se propageait dans l'air. Ce n'était qu'une supposition. Elle avait effectué des analyses primaires, au vu du peu de matériel qu'elle avait pu emporter.
Tsubomi avait observé un bout de cette chose qu'elle avait prélevé dans la chambre du garçon à l'aide d'un petit microscope pliable.

Dialogue de personnage
« Qu'est-ce que... »


Elle n'avait jamais vu un truc pareil. Elle voyait plusieurs noyaux... Mais aucune membrane. C'était comme une immense cellule avec plusieurs noyaux. Beaucoup, beaucoup de noyaux. Et de ce qu'elle voyait, ça grandissait à une vitesse hallucinante. Même comme ça, écrasé sous une lame hermétique de microscope, ça continuait de grandir péniblement. Elle arrivait même à le voir bouger.

***



Deux jours passèrent. Deux jours pendant lesquels Tsubomi ne trouva rien de nouveau. L'état des contaminés s'empirait lentement. Elle avait essayé certains traitements, des médicaments, avait fait des prises de sang, des analyses d'urine, mais rien, rien ne l'avait fait avancé. A sa connaissance, il y avait deux moyens de se débarrasser d'une épidémie. La première était l'immunité générale, et la deuxième l'invention d'un vaccin. Comme personne ne guérissait, pas d'immunité. Et comme rien ne faisait ralentir la progression de la maladie, et qu'elle ne trouvait aucun point commun avec une autre pathologie, pas de vaccin non plus.

Rui ne disait rien. Pourtant, il avait vu comment elle s'évertuait à chercher un moyen de les guérir. Peut-être avait-il déjà compris qu'elle n'était pas plus avancée que lui. Peut-être avait-il déjà deviné que rien ne pourrait les sauver.
Mais elle n'abandonnerait pas.

"Parce que si je ne peux leur faire aucune promesse, je suis au moins obligée de faire tout ce qui est en mon pouvoir."

Publié le 19 Février 2022 vers 21h


Voilà déjà plusieurs semaines que je voyage à travers les plaines pour rejoindre un petit village apparemment contaminé. Ceux-ci auraient demandés l’aide de Tekunoroji, sans succès visiblement. Mariko en avait eu vent, et je fus chargé de m’en occuper. Elle m’avait précisé que le cas pouvait être plutôt « spécial » selon le peu d’information dont on disposait. Mais je la connais bien désormais, à voir son regard elle savait déjà à quoi s’attendre en arrivant là-bas, et il ne me fallut pas longtemps pour comprendre ce que à quoi j’allais devoir faire face. Cela étant, je ne peux m’empêcher de cacher mon enthousiasme, cette « maladie » qui touchait le village était rare, et l’étudier était un luxe. Après donc plusieurs semaines et auberges plus miteuses les unes que les autres, je pense être clairement arrivé au bon endroit en voyant ce panneau interdisant l’accès. Je ne pus m’empêcher d’effectuer un petit rire, typiquement le genre d’indication vous donnant furieusement envie d’en savoir plus. Bravant donc cette interdiction, je ne tarde pas à me retrouver non loin des murs en bois entourant le hameau. Je remarque tout de suite le calme plat, pas un bruit alors que je me trouve seulement à quelques mètres de la porte… Celle-ci était d’accord fermée, et je dus toquer, jusqu’à entendre une voix visiblement mécontente de ma présence.

Dialogue de personnage
« Encore ? Personne ne sait lire sur ce continent ? C’est dangereux ici, partez ! »


Dialogue de personnage
« Ouvrez, je suis médecin, je viens vous aider. »


La porte s’entrouvrit légèrement, laissant un peine un œil être visible, l’homme me regarde avec l’air intrigué.

Dialogue de personnage
« Décidément, vous vous êtes donné rendez-vous ici ou quoi ? »


Dialogue de personnage
« Plaît-il ? »


Sans même me répondre, il ouvrit finalement la porte en grand avant de me faire signe d’entrer, ce que je fis sans plus tarder. À peine avais-je mis un pied à l’intérieur, que je pouvais déjà constater l’ampleur de la maladie. Des rues désertes, et une ambiance pour le moins… morbide.

Dialogue de personnage
« Suivez-moi, je vais vous mener aux deux autres médecins arrivés il y a quelques jours. »


Mon arrivée, comme j’avais pu le voir dans son regard, sembla susciter un regain d’espoir chez cet homme, visiblement l’un des seuls rescapés de l’épidémie. Il parlait d’autres médecins, Tekunoroji ayant refusé, je me demandais quelle cité ou village avait accepté de prendre le risque de venir ici. Tandis que je lui suivais, je regardais les alentours, et un détail pourtant anodin attira mon attention. Je fis alors signe à l’homme de s’arrêter avant de me diriger vers le puits situé au centre du village. Je passas rapidement la tête par dessus le rebord, et n’y contempla que mon reflet dans l’eau. Pourquoi ce puits me rendait-il si curieux ? Eh bien pour la simple et bonne raison qu’il est probablement utilisé par tout les habitants du village, ce qui ferait un point commun pour la contamination… Oui, j’étais à peine arrivé que j’avais tout de suite écarté la transmission par voie aérienne, l’homme ne serait pas là devant moi, impossible. Après quelques seconde ici, je repris le chemin en compagnie de l’homme. Il me mena jusqu’à une maison, lorsqu’il ouvrit la porte, je pus apercevoir trois personnes. Un enfant alité, une jeune femme dont les cheveux roses attirèrent immédiatement mon attention ainsi qu’un jeune homme d’à peu près mon âge. Ils devaient être les fameux médecins, ce qui expliquait le masque qu’ils portaient, contrairement à moi d’ailleurs.

Dialogue de personnage
« Tsubomi-sama, ce jeune homme prétend être médecin, je me suis dis qu’un peu d’aide ne serait pas de refus… »


L’homme semblait désespéré, mais cela se voyait qu’il en attendait énormément de la jeune femme. Je m’inclinais alors respectueusement devant les deux médecins avant de me présenter brièvement.

Dialogue de personnage
« Ravi de rencontrer des confrères. Mon nom est Rihatsu Koseime, nous avons eu vent du problème rencontré par le village, aussi avons-nous décidé de vous venir en aide. »


Sans perdre de temps, je posais mon sac et j’avançais vers le lit. Je ne manquas pas de remarquer cette moisissure étrange, je fis mine de ne pas y prêter attention, et pourtant cela validait d’ores et déjà mon diagnostic. Néanmoins, je ne voulais pas paraître suspect, pas maintenant en tout cas. Je questionnais alors mes deux confrères…

Dialogue de personnage
« Une quelconque idée ? Mode de transmission, taux de létalité, origine ? »

Publié le 19 Février 2022 vers 22h


Je laissa donc Tsubomi auprès de ce jeune garçon. Elle allait probablement être occupée pendant un bon moment et ma présence à ses côtés ne serait que peu utile.
Je déambula donc longuement à travers ce village, scrutant toujours attentivement chaque habitation et pris également soin d'entrer dans chacune d'elle afin de vérifier l'état de santé des habitants alités. Je me porta également volontaire auprès des rescapés dans le but de les aider à gérer tout ce bazar causé par cette épidémie.

Deux jours passèrent. 2 jours durant lesquels je me contenta de faire des rondes et inspection à répétition dans chaque recoins de ce village. J'aida également les rescapés à transporter les corps sans vie hors des habitations et les aida à créer une sorte de cimetière annexe pour les morts de cette maladie. Les cadavres commençaient à s'accumuler et selon les rapports quotidiens que nous nous faisions avec Tsubomi, les recherches n'avançaient pas assez vite.

On pouvait d'ailleurs observer cette boue noirâtre émaner lentement de ces tombes de fortune. Nous avions probablement bien fait de les éloigner du reste.

Après ces deux éprouvantes journées, la vue de ces cadavres d'enfants, personnes âgées ou autres ne m'affectaient plus autant qu'avant. Je gardais toutefois en mémoire le choc que je ressenti lors de ma découverte d'un corps sans vie. C'était un vieil homme, amaigri et presque défiguré par les symptômes lourds de cette maladie.

Je décida donc de retourner auprès de ma camarade, j'étais prêt à lui faire un nouveau rapport sur la situation globale de ce village quant une certaine agitation se fit entendre vers les portes du village.

Je resta proche de la Chikara, on ne sait jamais ce qu'il pourrait se passer.

Après quelques instants, un jeune homme fit irruption dans l'habitation.
Celui-ci se présenta sous le nom de "Rihatsu Koseime", un autre médecin venu porter secours à ce village selon ses dires.

Après un bref échange, le Rihatsu demanda un topo sur la situation et l'avancée de nos recherches.

Je laissa ma camarade répondre à ses interrogation, mes lacunes dans le jargon médical ne feront pas avancer la situation.

Publié le 23 Février 2022 vers 19h


Tsubomi était revenu voir Mao. Elle avait bien compris que son cas à lui serait plus "compliqué" à gérer. Si il succombait, il ne resterait plus une seule note d'espoir dans tout le village. La Chikara soupira. Elle profita de l'absence de Rui pour s'appuyer contre un mur et fermer les yeux. Elle était seule avec Jiken, le seul à qui elle ne cachait pas qu'elle doutait de réussir. Cette histoire s'empirait, et commençait à lui donner la migraine. La vérité était qu'elle était parfaitement impuissante, et qu'elle ne savait pas du tout comment elle allait aider ces gens…
Quand elle entendit que quelqu'un venait, elle se redressa, et reprit à nouveau une allure confiante et bienveillante. Pourtant, Rui n'était pas seul.

Dialogue de personnage
« Inutile de m'appeler avec autant de respect, Rui-san... Merci, en effet, nous avons toujours besoin de bras en plus. »


Un autre médecin ? Ici, dans ce trou perdu ? Konoha avait peut-être envoyé des renforts, mais cela lui semblait étrange. Elle ne reconnut pas le jeune homme, et son allure ne lui donnait pas l'air de venir du village de la feuille. De plus, il ne portait aucune mesure de protection, ce qui l'alarma.

Dialogue de personnage
« Hm… Ne devriez-vous pas porter un masque ? Je ne veux pas que vous vous contaminiez... »


Elle se mit à chercher un masque, et en trouva un dans sa sacoche qu'elle lui tendit. Ce n'était pas parfait, mais il pourrait toujours se désinfecter en sortant.
Il se présenta.

"Rihatsu Koseime."

Ses yeux s'arrondirent. Un Rihatsu ? Qui venait les aider ? C'était… inattendu, disons. Enfin, elle n'allait pas se plaindre d'avoir un peu d'aide. Gérer une cinquantaine de patients à elle toute seule n'était pas une situation gérable sur le long terme.

Dialogue de personnage
« C'est très généreux de votre part. Je vous remercie infiniment de bien vouloir nous aider. »


Peut-être aurait-elle dû se méfier un peu plus. Un jour sa confiance la perdrait… Koseime avait l'air déjà absorbé par le malade. Il s'approcha, et examina rapidement le garçon. D'ailleurs il leur demandait déjà un diagnostic.

Dialogue de personnage
« Je n'ai jamais vu ce genre de maladie… J'ignore le mode de transmission, mais ça se répand comme une traînée de poudre, d'où ces protections. Une fois qu'un patient est infecté, il montre des signes de fatigue, des migraines, une faiblesse dans tout le corps. Ça varie en fonction des cas, mais c'est pour tous la même chose : ça empire progressivement. Au bout de quelques jours certains sont inconscients, et les plus faibles peuvent succomber en à peine une semaine. Certains survivent plus longtemps. Et surtout... »


Dialogue de personnage
« Il y a cette chose noire qui grimpe partout autour d'eux. C'est une sorte de boue… C'est presque un organisme, je dirais que c'est semblable à de la moisissure. Dès qu'on s'en débarrasse, ça revient toujours. »


Tsubomi vit Jiken s'éloigner. Le pauvre, si elle se sentait impuissante, lui qui n'était pas médecin devait avoir le moral bien bas. Elle lui fit un signe de tête et un petit sourire avant de se reconcentrer.

Dialogue de personnage
« Vous avez une idée de ce dont il s'agit ? Non, oubliez ça… Dites moi plutôt si vous avez une idée de comment soigner cette chose ? »

Publié le 24 Février 2022 vers 00h


Dialogue de personnage
« Votre prévenance est bienvenue, merci. »


Dis-je en enfilant alors le masque qu’elle m’avait tendu. Ce qui me fit me rendre compte de la stupidité de la situation. J’avais pour ordre d’éviter d’ébruiter tout potentiel problème, mais tout le village avait déjà succombé, pourquoi continuais-je à perdre du temps à faire semblant et laisser ce problème se reproduire ? Mariko ne m’avait pas envoyé ici pour rien, mais la présence des Konohajins se rajoutait à l’équation. Devrais-je réellement leur cacher ce que je présumais ? Pourtant, mon instinct me dictait de leur faire confiance, je devais choisir entre mes ordres et ma propre intuition.

La jeune médecin me récapitula ce qu’elle avait observé jusqu’ici. Tout ses mots confirmaient le peu de soupçons que j’avais et ne faisait qu’amplifier la culpabilité que je ressentais à la laisser dans le flou. Alors, lorsqu’elle me demanda si je savais comment guérir ce mal, je répondis hésitant :

Dialogue de personnage
« Il y a bien un moyen mais… »


Je poussa un long soupir en regardant le garçon alité, il fallait arrêter de jouer la comédie, des vies étaient en jeu et je ne pouvais pas continuer à perdre du temps.

Dialogue de personnage
« Premièrement, vos observations sont correctes, et le mot organisme n’est pas mal choisis du tout. Il serait criminel de ma part de vous maintenir dans l’ignorance, alors je vais vous dire ce que je sais. »


Dialogue de personnage
« Il y a de cela une trentaine d’années, des mineurs travaillant aux alentours des montagnes du village de Cha sont tombés sans le savoir sur quelque chose d’un peu… particulier. En minant, ils ont libérés un parasite de la roche dans laquelle il était emprisonné. Celui-ci peut s’imprégner dans tout ce qu’il touche, et ainsi se reproduire. Il est toutefois très sensible au chakra, qui jusque là est le seul moyen de s’en débarrasser. »


Je préférais pour le moment taire les raisons pour lesquelles ce parasite avait pu se retrouver ici. Je ne pourrais certainement pas éviter les questions, mais une omission n’est pas un mensonge, si ?

Dialogue de personnage
« Deuxièmement, il y a deux moyens de soigner une personne touchée par le parasite. La méthode brute consiste à injecter du chakra dans le corps du patient, mais si ce dernier partage son corps depuis trop longtemps avec le parasite, les deux meurent ensemble. C’est ce que l’on à nomme la « réaction symbiotique ».
La seconde solution est un remède à base de plantes et de minéraux, aidant le corps à supprimer naturellement le parasite en quelques semaines. »


La première solution était probablement viable pour le père, mais bien trop brutale pour le fils qui semblait déjà avoir atteint ses limites. La femme aux cheveux roses le comprendrait bien assez tôt et souhaiterait obtenir ce dit remède, mais son optimisme allait être de courte durée :

Dialogue de personnage
« Néanmoins, je n’ai pas les ingrédients pour le produire ici. Pour couronner le tout, ils sont plutôt rares et il est incertain que l’on me laisse les utiliser gratuitement… »


Il y avait également un dernier détail, retourner à Tekunoroji prendrait du temps, peut-être trop pour soigner l’enfant à temps. Mais je préférais taire ce fait devant eux. Les deux shinobis le comprendrait sûrement par eux même.
Je retirais le masque qu’elle m’avait alors fourni et poursuivis très calmement en dépit de la situation qui était plus qu’alarmante :

Dialogue de personnage
« Troisièmement, vous pouvez rangez vos masques. Le parasite se transmet par contact, et nous autres utilisateurs de chakra y sommes immunisés, seuls les civils sont concernés.
Cela fait beaucoup, et je suis évidemment prêt à répondre à vos questions si nécessaire... »

Publié le 13 Décembre 2023 vers 16h


L’homme qui venait de rentrer dans la maison était décidément bien étrange. Il prit le masque qu’elle lui donnait d’un air distrait, comme s’il le voyait comme la dernière des priorités. L’étonnement de Tsubomi ne fit que s’agrandir quand elle entendit le Rihatsu suggérer qu’il existait en effet un remède à l’épidémie. Apparemment, les masses gluantes qui grimpaient aux murs ne l’impressionnaient pas plus que les mesures sanitaires. Et pour cause : on devinait très bien que ce n’était pas la première fois qu’il y avait affaire.

Tsubomi fit taire ses pensées pour se concentrer sur ce qu’il lui racontait.

“De la roche… parasite… sensible au chakra…”

La jeune fille coupa de nouveau cours à ses réflexions et ses questions sur la provenance d’une maladie aussi singulière quand Koseime commença à parler du moyen de la guérir. Ou plutôt, des moyens.

Dialogue de personnage
« Injection de chakra ou remède à base de plantes… »


Elle griffonna distraitement ces informations sur son carnet où étaient déjà écrits en désordre ce qu’ils savaient déjà - ce qui ne représentait pas grand-chose. Quand il ajouta que le remède était sûrement à écarter, elle reperdit un peu de l’enthousiasme qu’elle avait pris il y a quelques secondes.

Il finit sa tirade en expliquant que les masques ne servaient à rien pour eux, étant donné qu’ils étaient utilisateurs de chakra. Voilà qui expliquait sa nonchalance. Tsubomi se mit à réfléchir rapidement : les informations que le Rihatsu avait fournies était cohérentes, il avait l’air honnête - aussi honnête que peut en avoir l’air quelqu’un sur le Yuukan - , et surtout il n’y avait plus le temps de s’en inquiéter. C’était triste à dire, mais même si cet homme voulait du mal aux malades, cela ne ferait que leur rendre service : Tsubomi seule ne pouvait rien pour eux. Sans soins urgents, ils finiront tous par périr les uns après les autres.

Dialogue de personnage
« Très bien, je serai brève : la provenance de ce parasite ne m’intéresse plus, pas plus que comment vous le connaissez ou qui vous êtes. Je suis prête à travailler avec vous dès maintenant pour soigner ces gens. Dites moi simplement quoi faire. »


Pendant qu’elle disait cela, elle enleva son masque et le rangea.

Dialogue de personnage
« Le temps nous est compté, n’est-ce pas ? »

Publié le 18 Décembre 2023 vers 13h


En cet instant, je remerciais mon instinct d’avoir vu juste. Malgré mon comportement et ma présence ici plus que suspecte, la Konohajin n’était focalisée que sur une chose : soigner ses patients. J’espérais de tout cœur que cela se déroule ainsi, car je n’avais aucune connaissance quant aux médecins originaires des villages, et je craignais un excès de zèle, surtout au vu de la réputation de mes congénères dans les environs de Konoha. Qu’importe, nous n’avions pas de temps à perdre si nous voulions réussir l’impossible, une chose que la femme médecin avait bien compris.

Dialogue de personnage
« Sachant que je ne suis même pas certain d’avoir accès aux ressources nécessaires… Je dirais que nous sommes même déjà en retard. »


J’ouvrais le sac que j’avais déposé précédemment et me mit à farfouiller celui-ci. L’on pouvait entendre le tintements de nombreuses fioles qui se trouvaient dedans. S’il m’était impossible de soigner tout les maux du monde, je pouvais au moins faire de mon mieux pour arranger les choses. Je tendis alors une fiole puis une seringue à la Konohajin, puis lui expliqua ce dont il s’agissait :

Dialogue de personnage
« Injectez ceci au garçon, cela ralentira son métabolisme et devrait empêcher le parasite de se développer, suffisamment longtemps je l’espère… »


En vérité, je n’avais aucune idée du résultat de cette méthode, tout ceci n’était que purement théorique, mais s’il y avait la moindre chance de lui sauver la vie, alors je me devais d’essayer. Tandis que Tsubomi s’occupait de cela, je me tournais vers le shinobi qui l’accompagnait. Aucun doute sur le fait qu’il se trouvait là pour la protéger et non en temps que médecin, ou alors en tant qu’apprenti… Sa présence était parfaite, car j’avais également besoin de lui.

Dialogue de personnage
« Excusez-moi, j’aurais besoin de vos compétences de shinobi… »


Je pointais alors du doigt l’espèce de moisissure qui s’étendait à travers l’habitation et à travers tout le village. Il fallait agir pour l’empêcher de se propager et cette tâche était on ne peut plus simple pour un ninja. Un simple contact avec du chakra, et les moisissures disparaîtraient comme une traînée de poudre, mais il fallait néanmoins demeurer rigoureux.

Dialogue de personnage
« Il faut nous débarrasser des autres parasites. Celui-ci se reproduit très rapidement, mais comme je l’ai dis il est très sensible au chakra. L’utilisation de jutsus devrait nous permettre de stériliser la zone. Mais soyez minutieux, il ne doit en rester aucune trace. La moindre tâche permet au parasite de se développer. »


Dialogue de personnage
« Lorsque nous aurons fait de notre mieux ici, nous devrons nous mettre en route pour Tekunoroji, qui se trouve à plusieurs lieues hélas… Là-bas, nous pourrons quérir de l’aide pour élaborer le remède et je pourrais également vous apprendre à le confectionner. »

Publié le 19 Décembre 2023 vers 01h


Je me tenais toujours en retrait dans la pièce, laissant les médecins échanger des informations s'avérant cruciales sans que je ne vienne y ajouter le moindre mot.

De manière surprenante, la venue de ce Rihatsu avait littéralement changé la donne, nous faisant basculer de l'ignorance et le désespoir vers la connaissance presque totale de ce maux dont nous commencions à penser qu'il serait impossible pour nous de s'en débarrasser. Injecter du chakra ? Une méthode aussi simple pour nous suffirait ? Comme quoi parfois, les solutions ne résident pas dans des confections aux ingrédients parfois saugrenus.

Finalement, Koseime fit appel à moi, me chargeant de "nettoyer la pièce" en insufflant du chakra sur toutes les traces noires comme un vrai nettoyeur. Sans discuter davantage, je plaça ma main sur une grande trace semblant chercher à atteindre la sortie de cette pièce d'une allure lente et presque imperceptive.

Rapidement, une petite lueur rougeâtre traduisant mon chakra affilié au katon surgit de ma main avant que la tâche ne commence à se désagréger dans un périmètre assez impressionnant autour de la zone de contact.

Dialogue de personnage
« Il faut reconnaitre que cette solution est diablement efficace. »


Alors que je m'attela au nettoyage quasi complet de la pièce, le Rihatsu évoqua notre futur départ vers sa ville d'origine : Tekunoroji. Une grande cité que je n'ai jusque là jamais eu l'occasion de fréquenter. Désormais, tous nos espoirs de réussite ne résidaient que dans la parole et la bonne foi d'un Rihatsu ayant déboulé de nulle part. Bien qu'un peu suspicieux, je ne pouvais me résoudre à une autre option que la confiance en un inconnu, après tout, avons nous seulement le choix ?

Une fois la pièce "nettoyée", je me saisis de mon sac posé dans un coin et contenant toutes mes affaires avant d'ajouter :

Dialogue de personnage
« Je vais nettoyer au mieux les autres habitations, il ne faut pas perdre plus de temps et rallier ta ville au plus vite Koseime. »

Publié le 04 Février 2024 vers 12h


Koseime se saisit d’une fiole parmi celles qui cliquetaient dans son sac et lui tendit, ainsi qu’une seringue. Avant même qu’il ait eu le temps de terminer sa phrase, Tsubomi avait déjà piqué l’aiguille dans la peau du petit garçon. Elle pressa doucement pour que le remède coule dans son métabolisme. Elle n’avait pas hésité une seule seconde. Malgré son éternel optimisme, elle ne donnait pas beaucoup de temps avant que le corps fragile du petit ne succombe à la fatigue. Elle n’avait donc rien à perdre à essayer ce mystérieux remède. De plus, elle avait le sentiment qu’elle pouvait faire confiance au nouveau venu.

Il s’était à présent tourné vers Jiken, qu’il chargea du nettoyage de la zone au chakra. Elle voyait à son air qu’il était suspicieux - à juste titre, tout le monde ne croyait pas sur parole le premier bonhomme qui débarquait - mais qu’il avait lui aussi choisi la sécurité des habitants.

Dialogue de personnage
« Merci de t’en charger Jiken ! Je serai avec Koseime quand tu auras terminé, nous partirons au plus tôt. »


Car bien sûr, Tsubomi était déjà résolu à suivre le médecin jusqu’à la ville. Lorsque Jiken fut parti brûler le reste des parasites, Tsubomi se tourna vers le Rihatsu.

Dialogue de personnage
« Vous en avez d'autres ? De votre remède ? »


Elle se doutait bien qu’il ne devait avoir que cette fiole, ou au mieux une seule ou deux de plus. Elle n’avait aucun problème à aller à Tekunoroji - elle aurait même voulu déjà y être - mais leur temps était plus que précieux. Le temps qu’ils partent, produisent assez de remède et reviennent, le parasite se sera encore propagé et d’autres morts seront à compter.

Dialogue de personnage
« Si vous n’en avez pas d'autres, je suggère que nous fassions le tour des patients contaminés récemment, ceux qui ne “partagent pas leur corps avec le parasite” depuis longtemps et que nous leur injections assez de chakra pour les remettre. »


Tsubomi fit une brève pause pour réfléchir, puis reprit :

Dialogue de personnage
« Avant de partir, je tiens à mettre au courant les habitants de ce village de ce qu’il se passe, le minimum du moins. Leur dire que nous reviendrons avec de quoi les soigner. Comme vous savez, l’espoir joue beaucoup dans la guérison. »

Publié le 22 Mars 2024 vers 16h


Dialogue de personnage
« Quelques fioles, en vérité je ne m’attendais pas à ce qu’un tel mal touche ce village. Les plantes environnantes auraient suffit à soigner des maladies plus bénignes. Je peux distribuer ce qu’il me reste mais cela ne les sauvera pas. »


Je n’avais fais que constater l’évidence en arrivant ici. Pourtant, j’avais sentis que Mariko-sama savait déjà ce qu’il s’y tramait. Était-ce un genre d’expérience ou essayait-elle simplement de me mettre à l’épreuve ? Je ne pouvais tirer de conclusions hâtives, mais quoi que cela soit, ces pauvres gens n’avaient rien demandés. La kunoïchi était investie dans son travail et j’avais du mal à trouver un moyen de lui dire que tout cela n’était pas un hasard mais bien quelque chose de prémédité. Quelqu’un, je ne savais pas encore qui, effectuait des tests sur ce village. J’avais du mal à croire en une simple action malveillante sans aucun but associé. Ce parasite avait été supposément éradiqué, du moins c’est que les Rihatsu avaient racontés à l’époque. En vérité, certains des miens appréciaient faire des petites expériences, notamment dès que cela touchait de près ou de loin au chakra. Je n’avais alors pas été surpris d’apprendre que quelques échantillons de ces fameux parasites existaient encore et ce au sein même de la ville de Kozan. J’étais perdu dans mes pensées lorsque Tsubomi me fit savoir qu’elle comptait prévenir et soigner les autres habitants.

Dialogue de personnage
« Très bien mais soyez prudente, il est parfois difficile de déterminer si le parasite partage le corps de son hôte depuis longtemps. Au moindre signe alarmant, arrêtez toute injection. Nous placerons les cas les plus grave ensemble et en quarantaine. »


Il ne fallait pas perdre plus de temps et rejoindre Tekunoroji au plus vite. Néanmoins, j’espérais que les civils présents ici comprenaient que leur quarantaine était primordiale. Sans cela, ils pourraient infecter bon nombres de villages voisins. J’avais un peu peur de ce que la panique pourrait amener ces gens à faire en notre absence.
Lorsque que chacun eut fait son travail, nous nous rejoignîmes à l’une des entrées du village, celle menant à la route nord pour être plus exact. Nous devions nous presser et voyager même de nuit si vous voulions espérer revenir à temps.

Dialogue de personnage
« En nous dépêchant nous pouvons atteindre Tekunoroji sous 5 à 6 jours. Je ne sais pas si vous empruntez souvent ces routes, mais restez sur vos gardes, le danger peut surgir à chaque instant. »


HRP : J'en reste là pour ce rp pour ma part ! On fera la suite quand vous le désirez !

Publié le 07 Avril 2024 vers 02h