Un, deux, trois... Trois petits chats...

Le soleil se levait sur Kumo et quelques-uns de ses rayons venaient traverser les interstices de tes volets. Ta chambre était enfumée, souvenir des herbes hallucinogène que tu avais laissé brûler dans ton encensoir la veille. Un marteau semblait te frapper le crâne, c'était les effets secondaires de cette drogue dont tu abusais régulièrement lorsque tu étais au sein de Kumo. Cependant, tu es était loin de l'addiction, puisqu'à chacune de tes virées longue de plusieurs mois hors des murs du village, tu arrivais aisément à t'en passer.
Entièrement nue, tu quittais ta chambre pour le salon. La pièce puait les herbes brûlées, tu étais certaine que Raika trouverait à gueuler concernant cela. Cette drogue était ton petit plaisir, mais Raika, elle, jamais, ne le partageais avec toi... Toujours était-il que vous n'aviez guère le temps pour de telles chamailleries, vous étiez attendu, toutes les deux aux portes de Kumo pour rencontrer un certain Hiroo. Vous alliez devoir partir en mission à trois. L'idée ne te réjouissait guère, mais c'était un ordre, et comme à chaque fois, tu te soumettais à eux. Après tout, c'était un échange de bon procédé. Kumo vous laissait exprimer votre besoin de sang et de meurtre en vous envoyant régulièrement à la traque au Nukenin, en échange de quoi, vous acceptiez les contraintes liées à cela.



Peut-être était-elle déjà debout, tu n'avais pas vraiment pris la peine de vérifier avant de hurler dans votre maison. Mais ainsi, elle savait désormais que toi, tu étais réveillée. Tu enfilais alors ta tenue de mission, préparé la veille avec le reste de tes affaires, consciente qu'au petit réveil, tu n'aurais aucunement la motivation de les préparer. En attendant que ta sœur arrive à son tour à la porte d'entrée, tu t'allumais une cigarette et aspiras quelques bouffées que tu laissas par la suite échappé de par tes narines.



Alors qu'elle s'approchait de toi, tu lui volais un baiser sur la joue avant d'enfiler sur le dos ton sac, prêtes à partir en mission. Vous parcouriez la ville, jusqu'aux portes, tu arborais un sourire tendu sur le visage. Ton mal de tête s'atténuait doucement, mais restait malgré tout présent. Tu aurais probablement dû éviter de t'adonner au vices des herbes la veille de ton départ... Mais, tu n'apprenais que rarement de tes erreurs...
Arrivé aux portes, tu aperçus la silhouette d'un homme dont la corpulence en aurait impressionné plus d'un. Tu ne pus t'empêcher de rigoler en l’apercevant et de lancer à ta sœur.



Tu jetais alors ta cigarette au sol avant de l'écraser de ton pied. Il ne vous fallut qu'une vingtaine de pas pour lui faire face. C'était lui, l'homme qui allait vous accompagner. Tu ignorais tout de sa personne, ou même de ses capacités, la seule information que tu avais réussi à grappiller, était qu'il était l'homme qui avait raccompagné le célèbre Miwaku... Genichi au village. Tu espérais seulement deux choses : qu'il ne se mette pas en travers de votre chemin lorsque vous combattriez, et que celui-ci avait les tripes accrochées lorsque vous joueriez avec votre cible...

Les odeurs d'herbes dans la maison ! Merde Reika combien de fois j'allais devoir lui répéter d'arrêter de faire ça ? Ces putains d'odeurs m'avaient réveillé au petit matin, mais il fallait voir le bon côté des choses, j'étais prête bien avant l'heure du départ cette fois. Je n'avais pas envie d'y aller, j'aimais ma vie pépère dans ma maison, marcher était un supplice, un supplice qui m'énervait tellement que toute ma haine était rejeté sur le nukenin qui m'avait forcé à les faire avec sa désertion.

Alors que Reika hurlait dans la maison, je prenais mon temps pour la rejoindre, uniquement pour la mettre en colère, j'adorais la voir dans tout ces état c'était bien plus amusant de lui faire mal quand elle était énervé. Mais elle semblait enjoué tout de même à mon arrivé, me volant un baisait sur la joue. Alors qu'elle avançait je lui attrapait violemment les cheveux pour la ramener vers moi et lui offrir un baiser plus langoureux, avant de dire.



Je serai fort le poing qui tenais ses cheveux, avant de relâcher mon emprise et de prendre la route sans un mot de plus. Je savais que ce moment allait la frustrer pendant un moment. En arrivant devant le Hattori, Reika semblait troublé par son corps, elle avait envie de lui ou quoi... Super elle avait réussi à me rendre jalouse... Je dis simplement.



Nous arrivions alors a son niveau, et alors que Reika était trop amicale avec lui, je me contentais d'allumer une cigarette et de la fumer sans dire un mot.

Les jumelles… deux tarées masochistes amatrices de sang, de tripes, d’alcool et de drogue… voilà avec quoi il allait devoir se balader pendant des semaines… Ça l’enchantait pas vraiment, et plus vite cette putain de mission serait remplie, et plus vite il rentrerait au bercail pour toucher sa prime. Il avait prévu de quoi faire le voyage en terme de vêtements. Pour le reste il le chasserait. C’était pas un problème il était habitué. C’est donc dix minutes avant l’heure du rendez vous fixée qu’il se rendait aux portes s’adossant à un mur bras croisés attendant patiemment ces deux folles furieuses. Leur réputation n’était plus à faire, il n’avait donc pas eu besoin de se renseigner sur elles plus que cela. Alors qu’elles arrivaient, il tournait la tête vers elles d’un air neutre, hochant simplement la tête à la question.



Répond t’il.



Ajoute t’il sur un ton toujours neutre.



Explique t’il sans détour. C’était son boulot de penser comme les cibles qu’il traquait. La seule différence entre lui et ces deux tarées, c’est que dans la mesure du possible, lui il les ramenaient au pays pour les livrer à la justice de l’Empire. Il se décolla alors du mur.



C’était dit de façon ironique avec un fin sourire bien sûr. Ce pauvre type était seul et elles étaient déjà deux et loin d’être des débutantes. Il était déjà mort avant même de le savoir. Et le Limier n’aurait pas aimé être à sa place sur ce coup là… il tend élégamment le bras vers la sortie.

Tu ne pu t'empêcher de rigoler, avant d'être obligé d'arrêter, le mal de tête revenant de plus belle. Tu crispas alors légèrement le regard, tentant d'oublier la douleur crânienne. Évidemment, ceux qui te connaissaient qu'en surface aurait pu penser que tu apprécierais cela, puisqu'après tout, tu étais une masochiste. Mais, en réalité, tu prenais ton pied sous des douleurs particulières, celles qui étaient cruelles, pures, mais nullement celle que t'imposait ton corps, comme les douleurs menstruel ou bien les maux de tête.



Alors que l'homme, imposant de par son gabarit, tendis le bras vers la sortie, afin de vous inviter à prendre la marche, tu passas à côté de lui, avec un sourire en coin de lèvre.



Tu te tournas vers Hiroo, avec un regard amusé.



Tu lançais alors à l'assemblée.



Votre relation entre jumelles était des plus particulières. Dans l'intimité, tu étais la soumise de ta soeur, mais dès l'instant que vous partiez en mission, les rôles s'inversait légèrement et tu prenais le devant de la scène... La raison était simple : tu étais plus performante que ta sœur lorsqu'il s'agissait de combattre. Bien évidemment, cela n'était pas sans raison, il n'était pas rare que Raika déserte les entraînements, lorsque toi, tu te montrais être une parfaite élève dans ce domaine.

Putain que la route allait être longue. Si à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, elle rapportait ça au cul, ils étaient pas arrivés… comment réagir sans la froisser… ne pas répondre? Une vanne graveleuse? Non. Elle serait capable de s’exciter…



Dit il sur un ton neutre finalement. Pas agressif ni lubrique, voilà qui conviendrait. L’autre était muette et c’était peut être mieux finalement. La route sans parler c’était bien aussi. Dans sa poche était glissé une affiche avec le signalement du type. Un Hattori plutôt fin et visiblement pas très grand. Ces deux tarées en feraient sans doute qu’une bouchée… la route se passait et la nuit commençait à tomber quand au loin, le Limier aperçu ce qu’il cherchait.



S’y dirigeant, il poussa la porte puis entra en premier comme le rustre qu’il était.



Dit il en s’avançant vers le comptoir. S’appuyant dessus de son imposante carrure, il fit un signe de tête au patron des lieux, qui tout en essuyant un verre s’approcha.





Dit il en sortant l’affiche qu’il posa sur le comptoir en mettant son index dessus tout en attendant la réponse du tôlier. Ce dernier jeta un œil sur l’affiche avant de relever la tête vers Hiroo qui le fixait de ses yeux jaunes.



Dit il avec un grand sourire en frottant son pouce et son index en guise de réponse. Ce type voulait de l’argent… bien…
Hiroo lui rendit son sourire en glissant sa main dans son vêtement.



Mais finalement ce fut son index levé qui sortit de son vêtement, avant qu’il n’attrape brutalement le tôlier par le col pour le passer par au dessus le comptoir. Lui mettant son bras dans le dos en clef, il l’attrapa par les cheveux après lui avoir collé un coup de Geta dans la pliure de la jambe pour le mettre à genoux, face aux jumelles. Injectant du chakra dans sa main, il la posa sur le cou du pauvre type.





Il retira sa main un instant seulement pour lui parler laissant à la place une brûlure sur son cou avec la marque de ses gros doigts.



Plusieurs clients s’étaient d’ores et déjà levés quittant l’endroit… mais deux téméraires semblait avoir sortis des armes attendant sans doute la suite des événements ou hésitants à intervenir difficile à dire….