Entretien d'urgence

Takehiko était venu à moi avec de bonnes idées mais un mauvais timing, les Kumojin était arrivé avec trois jours d'avance, j'avais décidé de prévenir Miwaku Kohana de l'arrivé de sa soeur au dernier moment, mais par conséquent cela arriva bien trop rapidement. J'attendais en faisant les cents pas dans mon bureau alors qu'un membre de l'anbu venait me faire son rapport.



Hum ils avaient amené un guerrier ? Sans doute pour éviter les désagrément sur la route, mais je devais faire en sorte de le tenir à distance avant mon premier entretien avec Kazuko.

Merde mais qu'est ce qu'elle fou... Kohana aurait déjà dû arriver il y a un moment, je faisais les cents pas de manière un peu plus prononcé jusqu'à ce que l'on m'annonce son arrivé, alors quand j'entendis à peine frappé je dis.



Rapidement je fis un signe de tête pour saluer la jeune femme, et lui fit signe de s'assoir avec ma main alors que je restais debout.



Cette manière de faire était bien différente de celle de Kumo, je n'en avait pas conscience, mais le simple fait de lui demander son avis devais beaucoup la changer de là bas.

Quel ennui... Le Hokage en personne voulait voir Kohana ! Mais Kohana n'avait aucune envie de le voir ! La jeune adolescente soupirait et se demandait bien pour qu'elle raison elle était convoquée cette fois-ci ? Avançant en trainant des pieds et les mains dans les poches, là voilà quasiment arrivée devant la porte. Alors qu'elle s'apprêtait à frapper...


S'en dire un mot, le jeune fille saluait de la main le Hokage comme ci c'était son pote. Du moins, il ne le remarquait pas vraiment puisqu'il la conviait aussitôt à s'assoir.


Lâchait-elle simplement avant de s'assoir les jambes en tailleur sur la chaise.


D'un simple geste de la main l'Hokage faisait taire la peste. Puis, vint le choque de l'annonce.


"Sa sœur", ici ? Elle restait hébétée quelques instants avant de lâcher un fou rire des plus sincères.


Voyant le regard sévère de l'homme son rire se stoppa quasiment instantanément.


Elle soupirait dépitée avant de pencher la tête en arrière.


Elle ramenait sa tête pour regarder droit dans les yeux son ainé.


Kohana depuis enfant éprouvait un sentiment de jalousie envers sa sœur. Elle la haïssait encore plus lorsqu'elle passait du temps avec sa "sensei" et ne faisait que l'éloge de cette femme qui lui donna sa chance !

Cette jeune fille était vraiment mal éduqué, mais depuis quelques années elle été une sorte de Konohajin, elle n'avait pas été intégré au village pour la seule raison d'un danger diplomatique avec Kumo. C'était d'ailleurs l'occasion de l'intégrer au village suite aux négociation, cependant j'avais beaucoup de mal à croire que cela allait être aussi facile. Alors que j'allais prendre la parole pour expliquer la situation à la jeune fille, un anbu apparu à la fenêtre.





Était il aussi difficile que ça de s'en tenir au plan ? Bon je n'avais plus le temps de passer par quatre chemins donc, j'allais devoir avoir une réponse de la jeune femme rapidement. Je lui dit alors.



Sans le savoir, Kimino venait sans doute de dire ce que Kohana avait attendu toute sa vie. "On s'en fiche de ta soeur". Les Kumojin allait maintenant être à la douane d'une minute à l'autre, et Kazuko ici dans quelques dizaines de minutes... En espérant qu'il y ait un Konohajin suffisamment intelligent pour empêcher les accompagnant d'entrer dans le village.

"Peu importe ce qu'elle veut !" Cette phrase sonnait comme une douce poésie aux oreilles de la terrible Kohana. L'Hokage venait-il d'acquérir sa confiance en un éclair avec un argument aussi bien utiliser ? Pas entièrement du moins. Le sourire au coin de la bouche, l'adolescente allait faire une tout autre demande.


Les règlements de comptes allaient enfin pouvoir se faire, pensait-elle. Mais pour l'instant, il ne valait mieux pas émettre le moindre soupçon sur les vilaines intentions de la peste.


Suppliait-elle en jouant de sa comédie en faisant genre d'avoir le regard d'un chien battu à mort.

J'avais su me montrer sympathique, mais je savais aussi me montrer sévère, le plan avait suffisamment était modifier sans que je n'ajoute ça. Et puis je voulais être en position de force face à la Okasan, pas mettre en place une réunion de famille.



Cela avait le mérite d'être clair, et ma décision ne changerais pas, il y avait eu beaucoup trop d'imprévu depuis le début de cette visite, et j'étais loin de m'imaginer de l'étendu de la connerie dont avaient fait preuve mes hommes devant les portes du village... Si les choses venait à réellement dégénérer, il allait y avoir des personnes pendu aux arbres rapidement...

Quelle déception. Cet homme était probablement un sens couilles. Comme la majorité des hommes. Pensait la rose.


Rouspétait-elle.


Furieuse, elle se levait d'une traite avant de s'approcher de l'anbu.




Son regard n'était que mépris et haine. Elle se taisait et ne disait plus un mot avant de suivre son foutu guide ou surveillant.