Les soeurs se retrouvent

Quel drôle de journée. Me balader avec une femme ravissante au bras était une chose, mais une Kumo-jin qui plus ai. Le genre d'anecdote qui plairait grandement à ma tante et Dai. Mais c'était quand même le cadet de mes souci de penser à quel anecdote il raconterait sur mon dos le jour ou il l'apprendrait. Après tout, le moindre problème pouvait toujours tourner à l'incident diplomatique et entrainait une guerre.

L'étrange duo n'eu pas à marcher longtemps pour rejoindre la salle de réunion ou Kohana les attendait très certainement. Un membre des force spécial, reconnaissable à son masque caractéristique, gardait l'entrer et, à n'autre vu, s'écarta légèrement sans un mots.


Bien que je ne connaisse pas les détails. Je me doutais qu'il devait y avoir une certaine appréhension chez la Miwaku. Depuis combient de temps n'avait t'elle pas vu sa cadette? Quel étrange retrouvaille qui plus est, en territoire étranger et pas forcément allié. J'avait poser la question afin de ne pas la brusquer si elle souhaitait prendre un peu de temps.

Une fois fait, j'aurai plus qu'à me poser dans un coin de la pièce à surveiller que tout ce passe bien. Il y avait également d'autre ANBU présent afin de surveiller que rien de fâcheux n'arrive.

Rétorquait Kazuko d'une voix sûr d'elle avant que son accompagnateur ne frappe à la porte. La Miwaku pouvait sentir son pouls accélérer... Elle se demandait bien à quoi pouvait ressembler sa cadette, car la dernière fois ce n'était qu'une enfant âgée à peine d'une dizaine d'années. Elle se souvenait du jour où elle apprenait sa disparition et ses obligations qui l'empêchaient d'une façon ou d'une autre de se hâter à sa recherche ! L'Okasan appréhendait cette rencontre, bien plus que l'entretien avec l'Hokage ! Si ce dernier se montrait bien docile, Kohana n'avait pas ce type de personnalité là...

La porte s'ouvrait et en ce court lapse de temps la femme à la chevelure rose sentait sa poitrine se déchirer suite aux battements de son coeur. Puis, vint le choque... La petite Miwaku se trouvait là, assise au bord de la fenêtre à bouder à moitié. Elle ne changeait pas d'un pouce à l'exception de son physique. De petite fille la voilà adolescente. Alors, dans son élan et oubliant partiellement la politesse, Kazuko entrait dans cette même salle.


Son air devint plus inquiet, plus triste que jamais. La façade que l'Okasan se construisait vint s'estomper en l'espace de quelques fractions de secondes ! Elle était mitigée de cette rencontre. Sa voix s'adoucissait d'avantage pour montrer son affection envers sa petite soeur. Mais... comment cette dernière allait-elle réagir ?

Cette voix... Kohana détournait son regard en direction de sa très chère "soeur".




Disait-elle d'une manière théâtrale en exagérant sa gestuelle lorsqu'elle se levait de sa chaise.


La peste se mit à rire.


L'adolescente s'approchait comme si elle n'était qu'un pantin de sa soeur. Un rapprochement bien trop dangereux quand on connait les intentions malsaine de la Miwaku.


Ajoutait-elle sarcastiquement en levant ses mains à la hauteur de ses épaules, le sourire jaune et son regard prétentieux. Kohana montrait clairement que le grade d'Okasan ne l'effrayait aucunement et se jouait de façon théâtral des sentiments de son ainée.

Kazuko s'éventait habilement avec son accessoire en main.




Le regard de l'Okasan était suppliant. Un pincement au coeur se faisait ressentir en voyant à quel point la cadette avait changé et pas forcément en bien de ce qu'elle constatait.




Voilà que la jeune Miwaku s'écroulait intentionnellement de rire. Elle jouait sa comédie à la perfection, c'en était presque même terrifiant. Son caractère semblait imprévisible aux yeux de Kazuko.








Elle se relevait et lançait cette réplique sarcastiquement en applaudissant lentement.




La sainte vierge haussait le ton avec sa cadette pour se faire entendre. Si autrefois elle avait à faire à une petite, aujourd'hui la donne était différente. La fillette de dix ans qu'elle connaissait se mourrait à petit feu laissant place à une ignoble personne.

Me tenant à l'écart, afin de laissait un semblant d'intimité. Tout comme les deux ANBU parfaitement immobile. Je ne pouvait pas spécialement tout entendre de la conversation. Quelque bribes tout au plus. Et je devait avoué que je me sentais un peu mal pour l'Okasan. Sa cadette était rude dans ces mots et je ne pouvais qu'imaginé ce qu'elle ressentait. Moi-même ayant deux sœur. Je ne sais pas du tout comme je gérerai leurs désertion. Moi qui avait déjà failli à en protéger une. Je ne pouvais que souhaiter que ce triste destin ne m'arrive jamais. Choisir entre le village et la famille était un choix totalement impossible.

Ainsi, Kumo et Konohba n'avait pas une gestion bien différente de la désertion. Le pardon pouvait arriver. Mais c'était chose rare. La désertion était passible de la peine capital. La question maintenant était de savoir si la présence de la jeune Miwaku n'allait pas être un argument pour l'empire Hattori de marcher sur le territoire de Konoha. Finalement, je m'intéressé un peu plus à leurs échange.

La Miwaku s'abstenait quelques secondes avant de commencer à s'énerver !


Elle inspirait profondément pour se calmer voyant l'expression triste sur le visage de sa soeur. Kazuko savait parfaitement ce qui était arrivé à sa Kohana...


Son sourire se voulait moqueur et ses phrases restaient toujours sarcastiques.


L'adolescente penchait son visage vers celui de son ainée plus petite qu'elle.


Toujours dans la provocation, elle joignait ses main ensemble en affichant une mine perverse et battant des cils rapidement pour appuyer ses mots.

Le sang de Kazuko commençait fortement à bouillonner dans ses veines. Elle perdait bien vite patience avec sa cadette.




Le regard de l'Okasan se faisait bien plus sévère.


Mais la jeune fille se mettait à rire, à rire à n'en plus finir à une distance de quelques centimètres de la sainte vierge.




La Miwaku aux cheveux courts donnait un coup de pied en direction de Kazuko.


Malgré que cette dernière tentait de développer son aura pour apaiser ca jeune sœur, Kohana se montrait bien trop frontale et déterminée à la haïr ! La femme à la chevelure rose n'eut le temps que de déployer son Tessen pour contenir le coup de l'adolescente.

Enfin la petite peste dévoilait sa véritable pensée ! Elle était tellement jalouse de son ainée qu'elle en était devenue malade... L'Okasan représentait pour elle le dégoût, l'amertume, l'hypocrisie et bien d'autres adjectifs négatifs concernant son clan.


L'adolescente tournait sur elle-même pour asséner un deuxième coup de pied que Kazuko bloquait une nouvelle de justesse.




La Miwaku venait clairement de choisir son village, du moins temporairement.






Elle abaissait sa jambe droite pour frapper une nouvelle fois avec sa jambe gauche ! La sainte vierge bloquait encore à l'aide de son éventail !


À ces mots Kohana voyait bien qu'elle venait de profondément blesser sa sœur en son fort intérieur. Un sourire malsain se dessinait bien rapidement sur le visage de la cadette.


La voilà qui sortait ses fils ninjas.


Elle envoyait ses fils vers l'Okasan prête à l'emprisonner dedans.

J'insistais là à une bien horrible scène. De membre d'une même fratrie qui se déchirait bien violement. Je ne me gênait pas pour juger les mœurs de Kumo, en grande partie responsable de cette triste situation. J'avait à la fois de la peine pour ces deux sœur qui ne se comprenait visiblement pas, et à la fois un sentiment de colère car elle ne semblait pas vraiment vouloir se comprendre. Du moins, c'est l'impression que la Miwaku que nous avions "accueillis" me donnait.

Alors que les premier échange de coup eurent lieu, j'hésitais à intervenir. Il ne semblait pas y avoir de danger et les ANBU ne réagirent pas plus pour le moment. L'adolescente agissait clairement sous l'impulsion de la colère et l'Okasan semblait gérait sans grande difficulté. Elle semblait plus avoir été pris par la surprise qu'autre chose. Mais les dernière parole de Kohana trahissaient clairement des intention plus que préjudiciable pour Konoha. Ok, elle ne s'entendait pas avec sa sœur. Mais si elle souhaiter faire rouler la tête de cette dernière, elle choisissait clairement le pire moment. Après tout, c'était une excuse parfaite pour l'Empire.

Projetant une main de chakra entre les deux femme, en particulier pour interceptait les fils, les ANBU avait rapidement bouger afin de bloquer la Miwaku qui débordait d'animosité.


J'ignorais clairement si les deux femme aurait à nouveau l'occasion de se revoir avant qu'ils se remette en route pour Kumo. Mais il était évident qu'il fallait mettre un stop maintenant. Ou les chose dégénérerait rapidement.

Les fils arrivaient rapidement sur Kazuko qui était prête à les couper à l'aide de son Tessen. Et au même instant le Chikara qui accompagnait L'Okasan intervenait en allongeant son membre grâce à son chakra. Ainsi, il mettait fin aux caprices de l'adolescente.


Voilà qu'après quelques secondes où Kohana commençait totalement à dérailler, les forces spéciales vinrent mettre un terme à tout ce grabuge. La Miwaku se débattait sous le regard impuissant de la sainte vierge.


Qu'ai-je fait pour que ton cœur s'assombrisse autant ? se demandait-elle. Mais très vite elle fut sortie de la pièce et dirigée en direction de ces fameux appartement pour la nuit. L'Hokage lui-même l'avait invité à rester se reposer la nuit. La connaissant mieux que n'importe Konohajins ici. Songeuse, triste et le visage neutre elle avançait sans broncher dans le plus grand silence.




Puis un son de claquement se faisait entendre et Kohana restait bien trop muette pour sa soeur...


En regardant le Chikara qui la raccompagnait.

Je lança un regard sérieux afin de cacher la surprise que m'inspirait la réponse de l'Okasan. Que sous-entendait t'elle par là? Que Konoha était responsable du comportement et des ressentiment de sa cadette? Je n'en n'avait moi-même aucune idée. Je savait juste que la gamine était sous surveillance. Ce qui était logique pour une étrangère. Mais alors, je n'était pas du tout le mieux placé pour répondre. Malheureusement, j'était aussi un frère, en plus d'être un shinobi. Je ne pouvait donc pas parler à la légère.


Du moins, je l'espérais. Le cas de la miwaku était assez atypique. Comme chaque cas d'étranger qui finissait par être "accueillis" à Konoha. Le village faisant beaucoup de cas par cas.

Prenant soin de conduire la Miwaku jusqu'à son "domicile" pour la nuit. Je me permis d'ajouter en prenant soin de ne pas attiré l'attention.


Une fois arrivé et le tour des lieu rapidement fait. Je n'allais pas rester plus longtemps si mon devoir ne me l'imposer pas.


Nul doute que Konoha n'allait pas laisser cette dernière sans surveillance. Ce n'était seulement pas mon rôle pour le moment. Si elle n'avait rien de plus à me demander. Je comptait bien essayait de voir au sujet de sa sœur. Par simple curiosité...

Sans doute mélangeait-elle beaucoup trop de choses pour pouvoir réfléchir sereinement. L'Okasan devait avoir un temps d'adaptation au vu du rejet de sa sœur cadette. Une profonde tristesse s'empara da la sainte vierge et pourtant...


Rétorquait-elle impassible en décochant un léger sourire amicale avant d'écouter la suite des propos tenus par le Chikara. Le but n'étant pas de déclencher une éventuelle guerre à cause de faits personnels.


Une manière subtile de détourner le sujet pour en dire le moins sur son village natale.

Bientôt le duo arrivait devant la porte de l'appartement réservé à la Kumojin et cette dernière relâchait le bras de son accompagnateur. Elle s'arrêta le temps que Seishiro lui ouvrit la porte. En bon gentleman ce dernier fit preuve de politesse avant de stipuler à la jeune femme qu'il suffisait de faire un simple geste pour avoir l'aide nécessaire.


Lui répondit-elle en effectuant une révérence des plus gracieuses avant de refermer la porte juste derrière elle avant de s'écrouler sur ses jambes, épuisée et les larmes parcourant ses joues. La nuit n'allait pas être de tout repos et comme L'Hokage le proposait avant que l'Okasan ne rejoigne sa soeur, il passerait certainement plus tard pour discuter de leur rencontre chez le Gouverneur et des suites qu'avait fait Kimino pour éradiquer cet homme.