« Nous ne pouvons donner une suite favorable hélas. Nous comprenons votre insatisfaction, mais nous avons une idée en tête de vos intentions. Cela risquerait de vous mettre en danger, mais de mettre le village de Konoha en danger aussi. »
Le sang de l'Abura ne fit qu'un tour. Que venait-il de dire sérieusement ?
Elle se levait d'un bon de sa chaise, l'air menaçant et très furieux.
« Mes filles ont faillis se faire kidnappées ici, dans ce village censé avoir la meilleure des sécurités et tu oses me dire que le village serait en danger si je riposte ? »
Rétorquait-elle sans dédain la main sur sa hanche.
« Si vous ne me donnez pas cette putain de permission, je vais aller me la chercher moi-même ! »
« Je comprends votre ressenti, mais.. »
« Ferme ta gueule le cloporte ! Ne te rends pas plus inutile que tu l'es déjà ! »
« Yuko, si vous continuer nous allons devoir prendre des mesures à votre encontre... »
« Comme celle d'envoyer mon mari au casse pipe sans m'en parler avant ?! »
Le ninja n'avait plus aucun argument face à sa répartie. Il savait au fond que la femme avait raison sur beaucoup de choses et que le village n'avait pas su être réellement correct. Et après, ils osent injuriés son clan d'origine ?
« Dites moi monsieur... »
Et voilà qu'Hinae se mettait à prendre la parole.
« J'aimerais pouvoir donner mon accord à Yuko. Après tout, je suis en droit de le faire étant l'une de vos supérieur hiérarchique. »
« Hinae-sensei... Je ne peux... »
« Je suis navrée pour toi, mais pour une fois tu iras à l'encontre des décisions d'Eikichi, car après tout, il n'a pas d'ordre à donner à mes équipes. Je suis certaine que tout ça vient de lui, pas vrai ? »
L'homme se tut longuement avant de soupirer. Yuko se tournait subitement vers la femme fragile.
Sans dire un mot, l'homme acquiesçait et s'en allait pour préparer les documents nécessaires.
« Je te l'ai promis à l'instant que si je pouvais te soutenir dans ta démarche que je le ferais... Je m'en veux terriblement de n'avoir rien dit pour faire plaisir à Eikichi, mais aujourd'hui beaucoup de choses seront différentes. »
« Mais pourquoi, que s'est-il passé avec lui ?! Vous qui avait l'air si heureux ? »
Le visage de la Chikara se renfermait subitement et ses yeux s'emplissaient d'une colère noire. Autant vous dire que la mère de famille ne l'avait jamais vu dans cet état là.
« Il m'a trompé avec mon ancienne coéquipière quand nous nous fréquentions... »
« Et le pire, c'est qu'il est le père de ces deux femmes kumojins... »
L'abura venait de se prendre un coup de fouet ! Elle était abasourdie et choquée par ce qu'elle venait d'entendre.
« Attends... De qu'elles femmes fais-tu référence ? »
« Tu te souviens sans doute de la visite de la jolie jeune fille de Kumo à la chevelure rose ? »
« C'est sa première fille... Kazuko... Et sa seconde n'est autre que... Kohana. »
La femme huileuse écarquilla les yeux.