Un matin comme un autre qui se ressemble, jours par jours. Je me lève à l’aube afin de me préparer pour ma journée de travail. Je vis de manière des plus discrètes dans mon quartier, je ne fais pas de vagues. J’aime être loin de tout les ennuis des clans, des guerres et surtout, ne pas me frotter aux Hattori… Ils ne sont pas tous méprisables, je me dois juste de rester à ma place et c’est ce que je fais le mieux. Évitez aussi les quartiers chauds, je n’aime pas me battre pour rien, seul les causes que je trouve juste , pourrait me faire changer d’avis.
Je sors de chez moi, enfin… sa ressemble plus à une cabane de jardin mais c’est amplement suffisant. Je vais aller gagner ma croûte… je bosse comme cuistot à l’entrée du quartier des plaisirs. Un endroit stratégique, je n’ai pas besoins de m’aventurer dans les méandres chaotique du quartier. Ce n’est pas vraiment mon job de base, ça peut surprendre mais je suis répertorié comme shinobi, un soldat de Kumo auquel on n’a jamais fait appel, sans doute que je n’ai pas un profil pour adhérer à certaine mission. Ça pourrait être drôle et ça me permettrait peut être de découvrir des nouvelles saveurs pour préparer mes plats. Oui, la cuisine est une passion qui demande beaucoup de techniques, de préparations, de concentrations, d’entraînements. C’est comme être ni je, je manipule des armes, je tranche, je casse, je me bats d’une autre manière.
Il est 9h, j’entre dans l’établissement, un restaurant d’habitués, calme, avec des horaires convenables pour éviter tout débordement. Pour ne pas changer, je vous le patron affalé sur une des banquettes, il a encore du faire fort comme chaque soir. Un rituel de plus, je commence par lui préparer un café bien fort et quelques herbes médicinales pour son mal de crâne à venir. Je prend ensuite un grand saut d’eau que je jette en hurlant qu’il est grand temps de se réveiller pour être prêt pour le premier service. Je me fais insulter, ce vieux type avec son allure négligé, une jambe de bois et ces diverses cicatrices, on dirait vraiment le stéréotype d’un pirate. Je ne lui ai jamais posé de question sur son passé, il devait être rude.
Pendant qu’il voit son café, je me mets à la tâche de vérifier les stocks et de gérer l’arrivée des fournisseurs qui vont amener les denrées fraîches qui sont si plaisantes à cuisiner, de la qualité. C’est le mot d’ordre de la maison. Je reçois le boucher, le poissonnier, le maraicher, les fermiers du coin et les livreurs d’alcool du coin. C’est tout local, il y a bien sûr de temps en temps des aliments un peu plus exotiques mais c’est plus rare vu que c’est plus cher aussi. Je paye tout ce petit monde après avoir vérifié les marchandises.
« Voila comment bien démarrer cette nouvelle journée. »
Les autres employés commencent à arriver et je les active.
« Vous raconterez vos vies palpitantes à la pauses. Le service va bientôt commencer. On se met tout de suite au boulot. »
Clope au bec, j’enfumais une partie du vestiaire, une sale habitude qui me procurait pourtant du plaisir. Le restaurant ouvre dans moins d’une heure, les habitués vont arriver, il n’y a pas beaucoup de changement dans ce petit monde et c’est très bien comme ça.
De mon côté, je commence les préparations diverses que l’on peut mettre dans les frigos, sur le coup de feu, il est mieux d’avoir certaines bases pour pouvoir satisfaire tout le monde le plus rapidement possible. L’avantage de l’entraînement n’inhalaient j’ai subit, il me donne une belle endurance et une grande vitesse d’exécution dans la maîtrise de l’art de la cuisine.
Il est maintenant 11h et le premier son de cloche retentit quand le premier client fait son apparition pour s’installer à une table. Certains viennent tôt afin de pouvoir profiter d’une place qu’ils affectionnent, les gens aiment que tout soit régler comme une horloge.