Les retours d'Etsu

        Etsu avait obtenu ses derniers résultats d'expérience. Du moins, les résultats des prélèvements qu'il avait obtenu légalement. Il lui restait quelques études à mener sur la main. Mais pour l'instant, il garderait tout ça pour lui. Après tout, il n'était pas du tout censé posséder cette entité. Mais il ne regrettait pas du tout cette petite cachotterie.



        Gochiro étant seul dans son bureau à ce moment-là, Etsu referma la porte derrière lui et s'approcha davantage du Mizukage.

Tasse à la main, le Mizukage regardait le ninja avec silence. Le scientifique était assez utile, mais il n'avait pas l'opportunité de réellement répondre aux besoins en temps de paix.



Le Kage réfléchissait à sa question, il ne savait pas vraiment quoi répondre. Pour tout dire, il n'attendait plus rien de cette histoire plutôt gênant. D'une voix suave, il formulait donc une réponse :



Malheureusement, les données se transmettaient mal à Kiri. Les Kage gardant les informations pour se rendre indispensable et ainsi périr avec. Tuer un Mizukage était avant tout une perte de savoir inestimable. Ainsi, Gochiro ne savait qu'une chose, les Chikara maîtrisaient mieux que la moyenne le Chakra. Un pouvoir si vaste...

        Etsu s'assit sur une chaise à la proposition de son kage. Il ne savait pas trop ce qu'il allait pouvoir lui apporter de plus, mais il ne voulait pas lui manquer de respect. Il ne voulait pas avoir l'air pressé ou autre. Il allait donc prendre un peu plus son temps.



        Il n'allait pas mentir... Il gardait souvent la tête dans les livres, mais c'était encore un autre genre de littérature.

Gochiro se doutait malheureusement de tout ceci. Malgré tout, il restait étonné par cette capacité à considérer les ADN's avec tant de facilité.



Le Mizukage imaginait les nombreuses possibilités. Il pourrait ainsi décrypter les origines de la plupart des Konohajins. Il savait que ce pouvoir était une chance pour son village, il pouvait donc espérer contrer des infiltrations en s'aidant d'un senseur.



Le terme "début" permettait de ne pas démotiver le jeune médecin et lui indiquait qu'il lui restait encore du travail. Malgré tout, la mission donnée allait lui permettre de sortir un peu de son bureau... Ce qui ne semblait pas être une mauvaise chose.