Voyage à travers le continent - Partie II

Plaines de Kusa | 14h15

Voilà d’ores et déjà plusieurs jours que les deux Kitto traversent le continent depuis les environs du désert de Kaze. Leur route jusqu’à Tekunoroji s’avérait plutôt tranquille, bien que leur court passage au sein des marécages de Taki avait bien faillit les forcer à rebrousser chemin. Mais ils parvinrent finalement à rejoindre les plaines de Kusa. Ces dernières s’étendaient à perte de vue devant les yeux des deux Kitto, qui, par soucis de discrétion, préféraient éviter les axes principaux. Bien que les routes s’avéraient plus sûres, ils ne souhaitaient pas particulièrement révéler leur présence dans les environs. Les civils, bien que généralement passifs, ne portaient pas les shinobis dans leur cœur, et il en était de même pour les samuraïs. Même si ces derniers ne faisaient généralement qu’escorter des marchands, Hegi préférait éviter toute interaction avec eux, au moins jusqu’à leur arrivée à Tekunoroji. Pour l’heure, eux qui marchaient depuis un long moment, arrivèrent au sein d’un village isolé, dans lequel l’on trouvait visiblement plus d’animaux que de vies humaines. Mais pourtant, à peine entrèrent-ils dans l’enceinte du village, qu’une dame, visiblement très âgée, vint leur offrir un accueil plus que chaleureux.



En dépit de cette attitude chaleureuse de sa part, Hegi restait sur ses gardes. Elle n’avait aucune confiance envers les personnes vivants à l’extérieur de Konoha. Elle savait que la réputation des siens pouvait parfois se retourner contre eux. Et des civils, peu dangereux en apparence, pouvaient devenir un véritable danger. Uzume quant à lui ne perdit rien de son amabilité habituelle. Il approcha de la vieille dame, et après une brève salutation respectueuse, répondit tout sourire :





Uzume ne répondit que par un léger rire avant de se mettre à suivre la vieille dame. Hegi quant à elle restait sceptique et mit quelques secondes avant de suivre la marche. Elle observait les lieux avec attention, ses capacités sensorielles ne détectaient aucun chakra dans les environs, ce qui la rassura pour un temps, mais elle restait sur ses gardes.
Devant les regards curieux de quelques habitants, les deux Kitto suivirent alors la vieille dame au sein d’une des maisons en bois présentes ici. À l’intérieur, le strict minimum, deux lits, une cuisine, une table et bien sûr, un feu réconfortant. La vieille dame les invita à s’asseoir près du feu, après quelques minutes elle les rejoignit avec deux tasses de thé.



Bien que la Kitto se montrait toujours hésitante, Uzume lui n’hésita pas à boire une bonne gorgée de ce délicieux thé. Peut-être était-ce lui qui était trop naïf, ou au contraire, Hegi qui se montrait trop prudente, mais dans tout les cas, ce thé semblait on ne peut plus normal. Toujours le sourire aux lèvres, il ajouta alors :

La réponse de la vieille dame ne manqua pas de faire tiquer Hegi, qui se montrait toujours sur ses gardes, prête à agir au moindre signe suspect. Elle n’avait aucune confiance en cette femme, personne n’agissait de la sorte sans attendre quelque chose en retour. Avant d’entrer au seins de la maison, Hegi ne manqua pas de remarquer quelques personnes, des enfants entre autres, qui s’occupaient des animaux et des autres tâches. Jusque là, rien d’anormal, mais au vu de l’âge avancée de la vieille femme, Hegi ne put s’empêcher de poser la question :



La vieille dame, dont le regard ne put cacher une légère déception devant ce jugement hâtif, mais aussi devant la méfiance évidente de la Konohajin, répondit alors tout simplement :



L’histoire de cette femme tenait la route, et pourtant… Hegi ne pouvait pas s’empêcher de chercher la moindre faille. Uzume se voyait légèrement gêné devant un tel acharnement de sa part, mais il préféra rester silencieux, car dans le fond, elle n’avait pas tort et ce dernier point s’avérait plutôt louche… du moins lorsque l’on ne connaissait que peu la vie à l’extérieur de Konoha.





Hegi soupira avant de finalement se mettre à boire à son tour. Peut-être exagérait-elle la dangerosité potentielle de la situation. Elle avait visiblement passée trop d’années enfermées entre les murs de Konoha avec la confiance relative qui y régnait. Craignait-elle une mauvaise rencontre ? Assurément. Si elle était amenée à se battre, elle compterait surtout sur les capacités d’Uzume, ce qui n’augurait rien de bon puisqu’il n’était pas sortit du village depuis des années non plus et que ses capacités au combat restaient un mystère même pour Konoha. En somme, ils avaient tout intérêts à éviter les conflits.

Une longue heure passa, durant laquelle les deux Konohajins prirent le temps de se réchauffer et de se ressourcer. Ils n’allaient pas tarder à partir quand Hegi se leva soudainement du siège sur lequel elle était assise.



Alors qu’Uzume se levait à son tour, la vieille dame, jusqu’ici occupée à empaqueter quelques vivres, arriva vers eux, le regard légèrement paniqué. De ses mains, elle leur fit signe de se calmer et ajouta :



Les deux Kitto se regardèrent l’un l’autre, Hegi était prête à sortir avant de se retrouver piégée ici face à un inconnu potentiellement dangereux, mais Uzume, qui secoua légèrement sa tête de gauche à droite lui fit finalement garder son calme. Ils attendirent quelques secondes, toujours debout, Hegi une main dans sa sacoche prête à dégainer. C’est alors que la porte s’ouvrit, laissant entrer les reflets lumineux éclatants de la neige à l’intérieur.



Annonça alors l’homme qui pénétra au sein de la maison. Le trentenaire avait tout à fait l’allure d’un mercenaire, mais surtout, il ne semblait pas particulièrement apprécier la présence des Konohajins. La vieille dame se mit alors au milieu, tentant de calmer le jeu, elle demeurait calme malgré la panique qu’elle devait ressentir.





Ajouta alors Uzume. Mais la vieille dame semblait déterminée à faire entendre raison à son fils. Ce dernier d’ailleurs, ne lâchait pas du regard la Kitto, et elle faisait alors de même.

Après un échange de regard qui dura quelques bonnes secondes, l’homme obéit finalement à sa mère et vint s’asseoir à la table. Il ne quittait pas des yeux les deux Konohajins qui firent de même. Crainte ou rancœur à leur égard, quoique ce soit, il le laissait paraître. L’ambiance était pour le moins tendue, et une simple étincelle pouvait renverser la situation. Uzume espérait simplement que sa supérieure serait capable de garder son calme, mais cette dernière semblait avoir reprit ses esprits depuis les évènements ayant eu lieus à Kaze, mais elle n’en restait pas moins méfiante vis à vis de l’inconnu.







Répondit la Kitto de manière sarcastique. Quand bien même devait-elle garder son calme, elle n’allait pas simplement se laisser insulter sans rien dire.





Répondit-elle à nouveau du tac au tac. Ce n’était pas le premier errant qu’elle rencontrait, ou dont elle entendait parler. Et ces gens là n’avaient aucun respect des lois et des règles à suivre au sein d’une société. Ils étaient marginaux, et pour Hegi, cela les rendait bien moins civilisés. Pour sûr, l’homme pouvait être une exception, comme tant d’autres, mais son comportement jusqu’à maintenant lui laissait qu’entrevoir le contraire. Uzume quant à lui avait un avis bien moins tranché, les origines de l’homme lui était tout à fait égal en vérité. Néanmoins, il n’oubliait pas qu’il avait été accueilli ici, la moindre des choses était de bien se comporter.





Sur ces mots, Itsuki se leva brutalement de sa chaise, et Hegi fit à nouveau de même. Uzume, comme la vieille dame, ne comprenaient pas pourquoi ces deux là étaient aussi acharnés l’un envers l’autre. Voulant à nouveau couper court à la discussion et calmer les choses, la dame approcha souriante avec son service à thé entre les mains.

Alors que l’homme quittait l’habitation, laissant les trois autres dans un silence complet et pour le moins gênant, la vieille dame poussa un long soupir. Le comportement de la Konohajin la décevait tout autant que celui de son fils. Mais elle restait fidèle à elle même, elle connaissait les humains et leurs problèmes de rancœur et d’ego. Déposant son service à thé sur la table, elle dit alors :



Jetant un œil par la fenêtre, Uzume vit l’homme rejoindre la grange non loin alors qu’une violente tempête de neige se levait à l’extérieur. Le vent devenait si fort que même le feu de la cheminée venait à vaciller. C’est alors qu’il entendit à nouveau la porte s’ouvrir, mais cette fois c’était Hegi qui semblait quitter les lieux.





Tandis qu’elle quittait la pièce, Uzume et la vieille dame se regardèrent l’un l’autre, ils restaient dans l’incompréhension la plus totale. Ce dernier soupira alors longuement avant d’hausser les épaules. Calmement, il s’adressa à la doyenne du village :









Uzume baissa son regard un instant. Il ne pouvait pas s’empêcher de penser à la femme qu’il avait vu dans le désert de Kaze. Il savait, surtout d’après les dires d’autres shinobis, que sa coéquipière était une femme forte, et qui n’avait pas peur de se salir les mains, ni aucun remord à manipuler les autres pour arriver à ses fins. Elle faisait ce qu’il fallait pour permettre à Konoha de surmonter les problèmes. Une parmi tant d’autres que Konoha laissait agir, par confiance, car elle était l’une des personnes les plus loyales que le village pouvait compter dans ses rangs.
Pourtant, ses derniers actes portaient le doute dans l’esprit du Kitto. Cette histoire était bien plus personnelle, et elle s’apprêtait à dépasser des limites qu’il ne fallait pas franchir. Son choix de continuer à l’accompagner n’était pas seulement pour sa propre volonté d’obtenir des réponses, c’était également un moyen de la surveiller. S’il était rentré ce jour là, elle n’aurait probablement pas suivit, et il ne voulait pas imaginer ce qu’elle était capable de faire au vu de sa paranoïa et de son impulsivité des derniers temps…









Ajouta-t-elle avec un petit rire. Le Kitto était plus qu’impressionné, voir admiratif, de la prévenance de cette vieille dame. Malgré son âge avancée et les horreurs qu’elle avait du voir au cour de sa vie, elle était restée bienveillante, et n’avait semble-t-il aucune rancœur envers quiconque. Quelque part, Uzume espérait pouvoir finir ses jours de la même manière, avec un esprit si tranquille et en paix.

Plaines de Kusa | 21h07

Les heures passèrent tandis que la tempête à l’extérieur n’avait de cesse de faire claquer les volets des maisons alentours. Une ambiance pour le moins morne, mais fort heureusement la chaleur réconfortante du foyer était là pour l’améliorer un peu. Hegi avait finit par revenir après une petite heure, et s’était depuis murée dans le silence. Itsuki quant à lui, semblait toujours être dans la grange, la lueur qui émanait cette dernière depuis la nuit tombée le laissait facilement deviner. Les Konohajins purent tout deux profiter d’un excellent repas, pour le moins revigorant. Les rations militaires étaient bien pratiques, mais n’égalaient en rien de véritables mets. Peu après ce repas, le Kitto souhaita à nouveau s’entretenir avec Itsuki. Bien que ce dernier n’était en rien amical à leur égard, le Kitto apprit de la vieille dame qu’il travaillait en ville, à Tekunoroji. Ce faisant, il était plus que probable qu’il ait des informations sur la personne qu’ils recherchaient. Ce qui l’était moins en revanche, était sa volonté de leur venir en aide… Bravant les vents gelés de l’extérieur, il rejoignit alors Itsuki qui était installé seul autour d’un feu.





Rétorqua-t-il alors. Leur présence ici déjà loin de le rendre jouasse, alors l’idée de leur proposer un toit et le couvert le rebutait probablement encore plus. Malgré cela, Uzume s’installa non loin du feu, face à lui. L’homme l’ignorait et concentrait son regard sur les flammes.



Uzume était de nature plutôt calme, et cela se ressentait facilement. Ce n’était pas pour rien qu’il était mésestimé par certains shinobis, son attitude et son caractère demeuraient assez différents d’un militaire lambda. Une chose qu’Itsuki n’avait apparemment pas manqué lui aussi. Son visage fermé sembla un peu plus lumineux, et après qu’il eut poussé un long soupir, il dit alors :



Finalement, l’homme n’étais pas aussi « mauvais » qu’il ne l’avait laissé paraître jusque là. Sa méfiance des Konohajins était compréhensible et Uzume se voyait mal lui reprocher une telle chose. Finalement, l’un et l’autre se laissèrent une chance, et c’était pour le mieux. Le Kitto pouvait difficilement excuser ou justifier le comportement de sa supérieure, bien qu’elle ait ses raisons… Il tenta toutefois une tactique simple : la franchise.



Uzume n’eut le temps de finir sa phrase qu’Itsuki l’interrompit finalement.



Il resta alors sans voix quelques instants. L’homme avait déjà deviné la raison de leur présence, et le Kitto ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Visiblement, Kyoko n’était pas restée terrée dans son coin toutes ses années, elle avait eu le temps de faire quelques connaissances…







L’homme ne répondit pas immédiatement. Il prit dans ses mains ce qui n’était ni plus ni moins qu’une jarre, et se mit à boire à même celle-ci. Après quelques gorgées, son regard, des plus accusateurs, fixa le Kitto.



Une réponse pour le moins clair et concise. À l’instar du vieil homme qu’ils avaient rencontrés dans le désert, il n’était nullement volontaire à l’idée d’aider des Konohajins à retrouver la déserteuse. Tout comme lui, Itsuki devait avoir ses propres raisons. C’est pourquoi Uzume ne tenta pas d’insister, car il pensait que c’était peine perdue de leur fait cracher quoique ce soit à son sujet.

L’étranger fut alors surpris en voyant le Konohajin faire preuve de retenue. Sans doute s’attendait-il à ce que ce dernier se montre plus insistant, mais il n’en fit finalement rien. Le Rihatsu l’observa silencieusement pendant quelques secondes. Il n’arrivait pas à se décider, l’homme était-il sincère ou était-il en train d’essayer de le manipuler ? Une partie de lui souhaitait lui venir en aide, mais il restait bien trop méfiant à son égard.



Uzume passa sa main derrière sa tête avant d’afficher un sourire gêné. Comment répondre à cette question après tout ? La jeune Kitto n’avait jamais apprécié Uzume, pour de multiples raisons. De tout les Konohajins, il était sans doute l’un des derniers qu’elle souhaiterait croiser sur sa route, du moins c’est ce qu’il pensait. Néanmoins, il répondit avec la même honnêteté que précédemment, plus encore, il allait lui expliquer ce qui le motivait à partir à sa recherche.





À nouveau, Itsuki demeura silencieux. Difficile à dire si l’histoire d’Uzume l’avait convaincu, mais il était au moins intrigué, car ce nom, ce n’était pas la première fois qu’il l’entendait. Plus encore, il doutait de moins en moins de la sincérité de son interlocuteur. Alors, en dépit de réponses concernant sa position, il pouvait au moins tenter d’aider le Konohajin à comprendre, il s’exprima alors :





Indirectement, beaucoup d’espoirs avaient été placés en elle. Par sa mère depuis toujours, mais être sélectionnée par l’Hokage demeurait une chance que très peu de ninjas avaient au cour de leur vie. Personne ne su jamais en quoi consistait réellement son apprentissage. L’Hokage formait-elle la jeune femme afin qu’elle devienne une potentielle héritière ? Voulait-elle transmettre sa vision et ses ambitions à quelqu’un de la génération suivante ? Ces questions, seules les deux femmes en possédaient la réponse, mais quoi que fut l’objectif d’Heiwa, celui-ci avait visiblement échoué.

Plaines de Kusa | 00h30

Les deux hommes passèrent une bonne heure à discutailler avant qu’Uzume ne rejoigne finalement l’habitation à nouveau. Finalement, ils partageaient bien plus de point communs qu’ils ne pouvaient le penser, et si l’on ne pouvait pas parler d’amitié, Itsuki parvenait au moins à faire l’effort de le considérer non pas comme un shinobi, mais bien un être humain.
Quelques heures plus tard, alors que la tempête s’était calmée, Itsuki débarqua à nouveau dans la maison. À l’intérieur, les deux Konohajins et la vieille dame étaient restés éveillés assez tard, tout trois discutaient de choses et d’autres concernant Tekunoroji et la route y menant. Mais cette discussion fut interrompu par le Rihatsu :







Il fallait au moins trois jours de marche pour atteindre la cité, quant à Kyoko et Mariko, ces dernières devaient être sur le retour de leur petit périple, à une distance équivalente. Ils allaient devoir être assez rapides pour les intercepter sur le chemin. Itsuki appréhendait une telle chose, car cela pourrait passer pour une véritable trahison aux yeux de sa patronne. Mais sa dernière discussion avec Uzume avait finit par le convaincre d’aider, car lui même voyait que la jeune Kitto avait changée et se trouvait désormais sur un chemin dangereux pour elle. Il détestait l’idée que des Konohajins, dont sa mère, soient l’unique potentielle solution pour lui venir en aide, mais il ne pouvait pas la laisser sombrer sans rien faire.





Ces deux-là travaillaient ensemble depuis un moment déjà, la vieille Rihatsu portait beaucoup d’intérêt envers la jeune femme, et cela inquiétait particulièrement Itsuki, bien qu’il ne partagea rien à ce sujet. Car en effet, Mariko ne laissait rien au hasard, si elle décrétait que la Kitto pouvait lui être utile, elle était plus que capable de la manipuler pour arriver à ses fins.



Le comportement de l’homme était étrange, Hegi n’avait aucune confiance en lui, et cette dernière proposition lui paraissait plus que suspecte. Était-ce un piège ? Oserait-il seulement une stratégie si vulgaire ? La Kitto n’arrivait pas à mettre de côté ses doutes, contrairement à son coéquipier qui lui semblait parfaitement détendu, presque comme si elle s’attendait à un tel dénouement.



Les deux Kitto échangèrent un bref regard, quel que fut le contenu de leur discussion, Uzume avait visiblement réussit à l’attendrir. Hegi n’allait pas s’en plaindre, mais pouvaient-ils réellement prendre un tel risque en accordant leur confiance ? Quelques temps plus tôt, elle aurait sans doute refusé de suivre cet homme au beau milieu de la nuit, même si Uzume semblait confiant à ce sujet. Néanmoins, ce dernier avait fait ses preuves et sans lui leurs recherches n’auraient pas avancées. Elle décida alors de ne rien dire de plus, et lui laissa les rênes…





Sur ces mots, le Rihatsu passa le pas de la porte et commença à partir sans attendre. Les deux Konohajins prirent rapidement leur barda sur le dos avant de s’apprêter à suivre ses pas. Bien entendu, ils ne manquèrent pas de remercier la vieille Kabuka pour son hospitalité, sans qui cette opportunité n’aurait même jamais eu lieu.