Une enquête qui s'embourbe

Dans une clairière dissimulée par une dense forêt, une petite plaine s'étend tranquillement. Les arbres qui l'entourent créent une barrière naturelle, préservant cet espace des regards indiscrets. Allongée sur une branche d'un grand arbre, Kalia se repose tandis que son compagnon Tanuki est assis à sa droite.

La lumière du soleil filtre à travers le feuillage d'un arbre avoisinant, jetant des taches de lumière sur l'herbe verdoyante. La brise légère agite doucement les branches et les feuilles, créant un doux murmure dans l'air.


Elle soupira. Kirishitan Kalia attend patiemment le retour de Hattori Rin. Le jeune garçon lui a promis qu'il ne serait parti que pour une semaine et trois jours. Son absence prolongée laisse un vide dans le cœur de Kalia, mêlé à une pointe d'inquiétude. Rin poursuit un être qui menace les forêts de son village, une mission qui le tient éloigné de la clairière où il a laissé Kalia et Tanuki en charge.


Kalia le savait, il n'avait pas si faux. Il était peut-être temps de reprendre sa route. Cette enquête battait de l'aile...

Quelques jours plus tard...


Cette plaine n'était pas spécialement connue pour y voyager, les gens venaient plutôt pour s'y reposer et reprendre des forces. En arrivant, le membre du clan Hattori remarqua qu'un arbre se trouvait au milieu de cet endroit paisible. Il s'en approcha. Il savait ce que cela voulait dire... Kirishitan Kalia venait de lui laisser un message. Il y avait une boîte en bois, qu'il brisa immédiatement. Il ne tarda pas trouver un message au sein de cette dernière :


Rin soupira.


Rin le savait dorénavant, il ne fallait ni sous-estimer l'ennemi ni imaginer que ce dernier était encore seul. Il était fort probable que cette infection souhaite se reproduire et il fallait la stopper avec cela puisse arriver. Le garçon le savait...


Il détruisit alors le papier dans sa main à l'aide de son Raiton.

Qu'est-ce que tu adorais courir partout dans la forêt ! Tu aimais beaucoup ce genre d'endroit ! Ca te permettait de retrouver par moment ton état de petite sauvageonne ! Mais tu t'arrêtas net à côté de ton jeune maître lorsque tu entendais ce drôle de message.


Rin parlait surement des trucs bizarres qui s'étaient produit la dernière fois avec les habitants zombifiés. Tu faisais le lien, mais tu n'étais pas certaine que ce soit le cas. En reniflant l'arbre d'un peu plus près tu pouvais sentir une odeur assez forte.


Son odeur était insupportable. Cela t'en donnais même la nausée ! Tu t'enfuyais en courant le plus en hauteur possible sans prêter attention à la dernière phrase du jeune Hattori.

Tiny allait sûrement s'en plaindre, mais ...


Rin ne tarda pas à reprendre la marche. Il le savait dorénavant, il n'était pas prudent de se séparer face à cette menace et il fallait la détruire dans l'œuf avant qu'il ne soit trop tard. L'homme du clan Hattori avait l'impression d'abandonner les siens, mais il était en mission et Kumo était au courant qu'il était face à une menace internationale... Il était probable que la prêtresse soit au courant de tout cela et il était même possible qu'elle en soit à l'origine.

Tout en marchant, il se mit à repenser à sa précédente confrontation... Cette femme était étonnante et son pouvoir dépassait, de loin, ce qu'il avait pu voir par le passé. En y repensant, le clan Kirishitan était très différent... Le pouvoir de l'ennemi semblait .... inédit. Elle était capable de se constituer une armée et de créer des êtres uniques... Le problème est que ce n'était sûrement pas terminé et que la chose était sûrement en phase de test...

Cet ennemi était en train de créer quelque de gros... de très gros. Il reprit :

Après t'être plein de l'odeur d'urine du précédent Tanukien, tu te plaignais de devoir reprendre la marche. C'était fatiguant pour tes petites papattes, alors autant prendre une forme plus humaine pour la suite. Une petite feuille sur la tête et hop ! Concentration maximale !


T'enthousiasmais-tu quand même. Tant que tu pouvais rester près du jeune Hattori, tu ne voyais aucun inconvénient de devoir continuer à marcher. En revanche, il est bien vrai que tu ne t'étais même plus poser la question depuis tout le temps où tu as parcouru un long chemin avec le jeune homme aux yeux soleil.


Sautillais-tu gaiement à ses côtés. Trêve de bla-blatage, il était temps pour toi de poursuivre la destinée du jeune maître !


Tu crus reconnaître l'horrible odeur du Tanukien...