Retrouver sa place

La lune scintillante rendait cette ville si agréable. Sa lumière n'était pas chaude comme celle du soleil, je me sentais à ma place. Loin de tout. Seul.
Au fil des jours, mon retour semblait enfin devenir officiel. Malgré tout, je ne trouvais pas ma place au sein de ce village. Kazami était occupée, elle avait un rôle. Elle était quelqu'un. Je n'étais que le frère de... Je l'aimais, mais je devais dégager mon propre chemin.
Des rumeurs disaient qu'une femme au cœur pur bonifiait ce village. Ainsi, je m'élançais dans ce temple aux lumières étincelantes. En y pénétrant, un aura bienveillant me recouvrait.
Une femme semblant prier devant une épée se profilait au loin.



Je m'approchais afin d’apercevoir son visage.

Agenouillée devant l'épée bénite par les Dieux, la prêtresse était en osmose. La paix à Konoha était instable. La voix ne l'étonnait pas, elle avait pu prévoir cela. Se levant puis se retournant, la femme prenait la parole :



Le silence au sein du temple était constant, ce qui rendait la femme constamment sereine.



Elle se rapprochait de lui pour finalement se retrouver face à face.

Je n'étais pas habitué à la confession. Je préférais le sourire aux larmes. Kazami était ma petite sœur, elle était celle que je devais guider. Et non le contraire... D'une voix peu rassurée, je reprenais cette discussion :



Cette femme, qui était-elle ? Les rumeurs disaient qu'elle était la réelle fondatrice du Konoha actuel. Celle unifiant les Chikara et Kaguya, la magicienne, la prêtresse, la créatrice, celle qui sait tout... Les surnoms étaient nombreux.



Riant légèrement, je reprenais de plus belle :

La femme souriait à son jeune visiteur.



La prêtresse était calme, comme à son habitude. Bien qu'elle souhaitait conseiller l'homme, elle voulait avant tout qu'il réalise. Il était le seul conducteur du train de sa vie.

Je riais afin de cacher ma gêne, elle voyait juste. Malgré tout, ceci n'était pas bien difficile, j'aurais très bien pu en faire de même. Je reprenais mon calme.



Je reprenais mon air d'enfant pour reprendre le rire. Inutile d'insister, elle n'en savait pas plus que moi. Elle avait raison, je me devais de trouver ma voie.



Je l'observais une dernière fois avant de revenir sur mes pas et prononcer quelques mots :



Je riais de nouveau.

La prêtresse se mettait à rire légèrement. Ce n'était pas fort. Juste un amusement.



La femme posait sa main sur le dos du jeune homme se dirigeant vers la sortie.



Ils ne se regardaient pas. Malgré tout, ils semblaient se comprendre...

Pensif, je m'arrêtais aux mots de la prêtresse. Je voyais ce qu'elle voulait dire. Mais j'étais quelque peu réticent, je ne connaissais que si peu de monde dans cet endroit.



Je reprenais ma route vers la sortie. J’espérais vraiment apporter du bon. Le village semblait si paisible à mes yeux. Les autres semblaient pourtant voir du mal partout. Il était temps pour moi d'ouvrir mes paupières.



Je sortais, il était l'heure de dormir. J'avais encore bien à faire à la maison. Je repenserais à tout ça demain le calme reviendra -quand Kazami sera en mission-.