Les farces de deux simples d'esprits


Le soleil s'était déjà élevé haut dans le ciel lorsque je dédaigna éveiller mon esprit de mon grand sommeil. Les premières pensées qui me vinrent à l'esprit furent très philosophiques, et oui même un jeunot peut devenir le prochain Freud. J'avais toujours des pensées telles que "Pourquoi se lever à cette heure-ci ? Quel est le premier idiot qui a dit que nous ne devions pas satisfaire notre dose quotidienne de sommeil ?" En tout cas il fallait se lever et peu importe l'ampleur de mes pensées je n'allais pas m'habiller seul.

Quelques minutes plus tard, mes bandages tissés, j'étais enfin prêt à sortir et défié ce soleil qui m'aveuglait. Je glissa la clé dans la porte et d'un coup sec j'ouvris la porte et j'affronta la lumière du jour. "Chaque jour est un combat" disait sûrement un grand homme qui lui aussi, sûrement, n'arrivait jamais à l'heure à l'académie pour quelconque raison des plus absurdes. J'acquiesçait à ses pensées, OUI chaque journée était un combat, NON, je n'avais pas envie d'y participer, mais bon ce n'était pas la doxa et comme chaque citoyen de mon village mon réveil était réglé à 8h30 et chaque matin, comme chaque idiot de ce misérable patelin je me levais moi aussi et ne faisait qu'espérer un jour où je n'aurais pas à me lever.

Bref trêve de niaiseries, j'étais déjà arrivé à l'académie, comme quoi mes pensées philanthropes auront au moins eu pour résultante de passer le temps du trajet. Une fois arrivé là-bas je m'excusa de mon retard et je m'élança en courant vers ma place auprès de celui que j'aim...NON.. HAÏSSAIS ! Le cours continua encore et encore, les minutes me paraissaient être des heures mais tout à coup la sonnerie raisonna. Tout les élèves se levèrent et se précipitèrent en dehors de la salle le temps d'une pause.

Je suivais mon rival en dehors de la classe, car nous avions beau être les pires ennemis du monde sa présence était assez quotidienne dans ma vie vu que bon, c'était la seule personne qui m'adressait vraiment la parole,... Mais bon là n'est pas la question, nous étions dehors, il y avait trois arbres au dessus de petites tables sur lesquels les intellos jouaient au Shõgi. J'escalada la table et me dressa dessus afin de défier en toute solennité mon adversaire :

Dialogue de personnage
« Hé Yue ! Je suis sûr que t'es pas cap de voler....*essaye plein de position pour que le sang monte au cerveau*.....euh...... les sous-vêtements de sensei ! De toute façon j'suis sûr que t'es qu'une poule mouillée ! Alors que moi j'te fais ça le doigt dans l'oeil ! »


C'est ainsi que commença notre quête épique de la journée, notre mission du jour " voler les sous-vêtements de notre très détestable sensei ". MISSION ACCEPTED !

Publié le 04 Février 2015 vers 23h


C'était une journée ensoleillé qui allait débuté et le ciel bleuté en était sans aucun doute une preuve irréfutable. L'atmosphère entourant le jeune Kitto semblait parfaite, il ne faisait ni trop froid, ni trop chaud. A vrai dire, Yue qui se trouvait sur le rebord du toit de l’hôpital, était en pleine réflexion sur la liberté de l'Homme en admirant la beauté du paysage, observant le bleu intense du ciel s'étendre jusqu'à l'horizon sur l'un des poteaux de liaison de communication du centre-ville. Il sentit une légère brise de vent, un vent doux qui caressait sa chevelure et donnait de petits frissons à sa peau basané. Il profitait du silence et de la fraicheur de cette douce aurore en solitaire, seulement accompagné des petits êtres vivants qui essayaient tant bien que mal de vivre leur vie comme chaque humains font en ce monde. La lune quant à elle, elle partait se coucher un peu plus tôt, laissant Yue à sa contemplation du village avec un air mélancolique; c'était une chose assez fréquente venant de lui, il devenait nostalgique. Observer ce monde, beaucoup de gens prirent cette vocation pour rêve, pour ce jeune garçon, cela était plus une distraction qu'autre chose, ces derniers temps, il avait envie de renouveler ses idées, et profiter des beautés instaurées par mère nature était une des solutions adaptées à son manque de convivialité. Mais ce silence, cet instant où le bruit était interdit, fut interrompu par une vibration retentissante provenant de son réveil, il venait de lui annoncer qu'il était 8h00. Et qui disait 8h, disait en réalité " Dans 30 minutes, tu dois être à l'académie."

Le jeune Yue se leva alors subitement de ces câbles sur lesquelles il était précédemment allongé avant de ne sauter de plus de 10 mètres jusqu'en bas. Poussant la grande porte, j'entrais dans l'établissement. Me faufilant dans les couloirs où de minces rayons de Soleil illuminaient ces lieux sombres peu rassurant. Quelques senseis faisaient leur tournée générale tandis que Kitto continuait avec hâte et vivacité mon chemin, tout en évitant de croiser le regard de quiconque. Quand finalement celui-ci arriva devant sa chambre, il sorti les clés de sa poche, puis inséra la clé de la chambre dans la serrure avant de tourner la clé de côté. Un léger cliquetis se fit entendre, puis sans attendre,il reprit ses clés avant d'entrer dans sa chambre aussi silencieusement qu'il était rentré. Une fois après avoir atteint sa chambre, il observa longuement son lit dans lequel il n'avait pas piqué de somme depuis tellement longtemps puis sans rien attendre en plus, s'empressa en direction de la salle de bain histoire de prendre une douche bien froide. Une fois bien propre, il se dirigea finalement vers son armoire. Yue échangea alors son jean un peu troué sur les bords contre sa tunique couleur bleu azur d'un certain ton foncé et son bas de la même couleur. Finalement après une dizaine de minute a se préparer sans jamais trop en faire, le jeune ninja prit le chemin de la porte puis dévala les escaliers avec son emploi du temps de la journée dans les mains en espérant ne pas être trop en retard, quoique cela l'importait peu d'une certaine façon.

Enfin, lorsqu'il arriva en classe, il constata avec étonnement qu'il était arrivé avant son jeune ami Jin, pour lui tout cela était plutôt étrange car il n'en avait pas réellement l'habitude. Il écouta avec attention ce que le professeur avait a dire sans pour autant démontrer son attention aux personnes se trouvant de cette même salle de classe. Toujours affalé contre l'un des murs de la salle de classe, tête baissé et bras croisés; Yue observait le déroulement du cours sans donner son avis ni même participer aux conversations, quand soudain la fin du cours retentit. Fiou, fallait dire que c'était pas trop tôt. Je me hissais alors en dehors de cette satané classe quand la voix de cet énergumène m'interpela.

Dialogue de personnage
« Hé Yue ! Je suis sûr que t'es pas cap de voler....*essaye plein de position pour que le sang monte au cerveau*.....euh...... les sous-vêtements de sensei ! De toute façon j'suis sûr que t'es qu'une poule mouillée ! Alors que moi j'te fais ça le doigt dans l'oeil ! »


Ça l'aurait étonné... Un jour où ces deux énergumènes ne tentait pas de montrer lequel des deux était le plus filou.

Dialogue de personnage
« Facile, je suis certain que je te fais ça le doigt dans le nez même et même plus rapidement que toi, petit Jin ! Bref c'est parti. »


Fallait bien se l'avouer, même si Yue n'était pas très bavard, il était vrai que Jin arrivait à lui tirer les vers du nez et surtout l'empêcher de passer sa journée à ne rien foutre. La mission étant accepté il nous fallait un plan d'attaque. Et c'est à ce moment précis que notre jeune héros se souvint que son Sensei avait l'habitude de prendre un café pendant la pause.

Dialogue de personnage
« Si on veut l'avoir, faut qu'on aille à la Cafétéria ! »

Publié le 06 Février 2015 vers 22h


Il faisait beau ce jour-ci, alors que j'étais encore debout sur ma table je sentais d'ici le vent frôler mon visage et les arbres frémir. Alors que je profitais de ce doux petit moment d'absence je réalisais que je n'avais pas le temps et qu'une mission venait d'être lancée. Je sauta de la table sur laquelle je m'étais surélevée et je resserra mes bandages faciaux afin de ne pas risquer de les perdre en pleine mission de rang SS+.

Alors même que je descendais de mon points de hauteur le jeune Yue accepta la mission et se vanta même de pouvoir être plus rapide que moi sur ce genre de mission, mais n'était-ce pas se fourrer un doigt dans l'oeil que de croire pouvoir me battre lors d'une farce ? Bref, trêve de divagation car ce n'est pas en imaginant un scénario totalement improbable que notre mission avancera.

Alors que je réfléchissais à l'endroit où nous pourrions trouver le sensei je ne vis qu'une solution, c'était un endroit où le sensei ne serait pas sur ses gardes et jouirait de certains bienfaits de la nature. Je parlais bien sûr de la cafétéria, mais avant même que j'eus le temps d'ouvrir la bouche afin d'énoncer le lieux d'action de notre plan, mon jeune compère Kitto me répondit rapidement :

Dialogue de personnage
« Si on veut l'avoir, faut qu'on aille à la Cafétéria ! »


Ce à quoi j'acquiesçais très rapidement d'un simple hochement de tête. Nous nous en allions alors à la cafétéria où la mission pourrait commencer. Voilà, il était exactement 12h10, l'heure à laquelle notre classe était autorisé à se rendre à la cafétéria, aujourd'hui pour les autorités je n'avais pas très faim mais afin de ne pas attirer trop l'attention sur ma personne je demanda tout de même une pomme et un verre d'eau.

Nous traversions alors la cafétéria à l'affût de notre proie qui portait sur elle l'objectif de notre mission. Le voila, le sensei était là, entouré de quatre autres enseignants mangeant et parlant fort autour d'une table ronde. Nous écoutions alors la conversation avec intérêt lorsque tout à coup une idée, de génie ou non, cela dépendrait de l'avis général, me vint à l'esprit. Ce que je ne tarda pas à transmettre à mon compère :

Dialogue de personnage
« Il faut que nous l'attaquions lorsqu'il ira aux toilettes. C'est notre meilleure chance, il ne sera plus entouré de tout ces ninjas de haut vol et sera dans une position on ne peut plus inconfortable. De plus l'objet de notre mission sera à porter de main selon le poids de la commission à évacuer ! »


En tout cas tout cela relevait de deux grands ninjas qui s'apprêtaient à frapper. Nous attendions alors le meilleur timing possible lorsque tout à coup, notre sensei se leva de table et annonça qu'il devait aller au petit coin à ses partenaires. C'était ce que nous attendions, le feu vert était lancé, place à l'action maintenant !

Publié le 07 Février 2015 vers 16h