Le retour du démon

De personne était devenue Shin, un personnage charismatique du village de Kumo et un ninja de grande envergure, de Shin ce dernier était devenu un esclave, esclave des honneurs, de son ambition et de sa fierté, d'esclave ce dernier était devenu un monstre et de monstre ce dernier venait de devenir un démon. Un être répandant la haine et la désolation sur son passage, massacrant la population sous les ordres des ténèbres en personne afin d'offrir une ère de ténèbres aux habitants de ce monde.

L'être qui faisait une démarche charismatique et incroyablement ténébreuse était Yin, un homme ayant vendu son âme à un maître bien plus proche des enfers que de la terre. Ce dernier avait répandu les flammes du courroux de son maître sur les terres même des opposants, répandant ainsi désolation, tristesse et haine. Mais ce n'était pas tout, ce dernier n'avait pas seulement organisé un massacre, il avait aussi monté ce massacre contre Kumo, la fourberie d'un serpent dans le corps d'un diable.

Yin revenait de cette mission, emplie de cette joie qu'il avait d'avoir mené à bien une mission d'une si grande envergure, après tout brûler des villages avoisinants Konoha n'était pas si simple et l'escorte fut bien trop rapide. Si cette mission dû être classé cette dernière serait au moins de dangerosité de rang A mais ça n'effrayait pas cet être sans peur qui se pavanait dans sa cape noire et sous son masque écarlate.


Arrivant au repère des grands méchants, appelé l'Enfer, ce dernier arriva devant le maître de ce lieux, posa genoux à terre et dit la glorieuse et victorieuse phrase de l'être ayant mené à bien sa mission :

Buichi se retint dans un premier temps de rire pour ensuite céder à la tentation. Ce Yin était réellement bon ! Il possédait ce qu'il fallait ! Cela tombait bien, l'ancienne Main du Raikage possédait bien des projets. Se rapprochant de Yin, il prit la parole :



Souriant, Buichi repensait à sa première leçon ; Se forger un avis. Yin semblait en être aujourd'hui capable. La preuve était simple, il était encore en vie. Il avait su décider de partir au bon moment et ne pas attendre la mort. Les lumières des bougies éclairées la salle sombre. L'odeur était agréable dans les parages. D'un ton calme, l'être sur-musclé reprit :



Souriant, il ne s'arrêta pas là :

Le démon voyait en son maître le diable, ce dernier regardait ce crâne chauve dans lequel germait les idées les plus sombres de l'humanité. Ce dernier était le dieu de la guerre, il illuminait le monde de ténèbres flamboyants d'idéaux. Notre protagoniste était son messager, son messie, celui qui se dresserait comme visage et symbole de cette révolution, la lumière des ténèbres.

Écoutant les paroles de son maître le jeune Yin semblait écouter les 10 commandements de son dieu, il n'en perdait pas une miette, ne se laissait pas distrait par une seule chose dans ce monde, il était aux pieds de son maître et ce à vie. Finissant ses paroles le jeune Yin répondit à la question de son maître :



Buichi reprit ses paroles et parla de destruction, de guerre, de sangs, d'os brisés. C'était toutes les paroles que voulait entendre un vampire maintenant immortel, ce dernier voulait entendre les paroles d'un démon légendaire et voulait apprendre à maîtriser les pires saloperies de l'univers pour en former un requiem.

Le petit ne répondait pas à ce que disait son maître, il n'avait rien à dire et le couper serait synonyme de couper la haute parole du maître, ce ne serait jamais son but ! Prêtant ses oreilles aux plans du grand Buichi notre protagoniste était enthousiaste, si le haut des hauts avait des projets c'était qu'il allait y avoir du grabuge !

Buichi se mit à rire. Ce n'était pas aussi simple que cela.



Le ton sévère de l'homme ne représentait pas sa colère, mais son excitation ! Oui, le combat n'allait pas être si simple. Et il devait impérativement faire en sorte de ne pas perdre. Sans quoi, les peuples comprendraient l'intérêt de l'unisson. Enfin, il savait bien que cela ne serait temporaire...



Son regard se dirigea sur sa droite :

Le sbire de son maître le regardait avec son regard rouge flamboyant d'un espoir immense, ces paroles n'étaient pas de simples paroles, c'était bien plus grand, c'était bien plus haut. Ce n'était pas la parole d'un homme qui tendait à être un dieu, non loin de là, ce n'était pas de l'ambition, c'était les paroles d'un dieu tendant à soumettre le monde sous son courroux.

Le petit sbire était comme l'apôtre écoutant son dieu, il était fou de ses paroles, il s'excitait de se battre aux côtés de son maître, il jouissait de répandre les ténèbres sur le reste du globe, de répandre la grandeur de Kumo et surtout de l'unique homme qui avait le pouvoir de répandre cette grandeur, le maître de notre protagoniste, le sbire des sbires, le diable des diables, prêt à découper, à massacrer, à brûler même à s'arracher le cœur pour son maître !



L'être masqué était fou de joie, fou d'hérésie, prêt à massacrer, à tuer, à détruire, il n'était plus un simple diable, il était maintenant le vassal des ténèbres eux-même, le froid de l'hiver, la chaleur des flammes, l'ombre de la mort !

Malgré sa force, l'âge forçait le vieux Buichi à craindre la mort. Ainsi, il préférait protéger l'avenir. Pour cela, il avait été capable de développer bien des faits. Il était dorénavant certain que ses actions seraient sa première forme d'immortalité.



La colère de l'homme n'existait plus réellement. Il souhaitait juste calmer son jeune sbire, sûrement trop emballé. Ce plan était risqué. Les problèmes s'annonçaient nombreux.



Gareki.. Gareki.. Buichi le savait, il allait sûrement le croiser. Cela s'annonçait palpitant.

L'enfant des ténèbres écoutait son père, ce dernier parlait de bien l'écouter, ce que faisait le petit depuis le début. Ce dernier continua ainsi avec son plan qui était de servir Kumo, d'être le symbole vivant de la haine des Kumojins, d'être la voix des ténèbres du cœur du peuple de Kumo.

En effet ces derniers étaient des ninjas de Kumo, des ninjas de Kumos si patriotiques qu'ils n'hésitaient pas à faire le sale boulot pour leur pays, pour leur peuple. Ces derniers voulaient remettre dans les mains de leur nation la gloire qui lui était dû et ce par les moyens qui étaient nécessaires d'être utilisé. Ces derniers envoyaient chier les mœurs, la morale, l'éthique ! Ils étaient prêts à tuer un enfant devant ses parents si cela permettait à Kumo de s'élever !

Au second plan Buichi parla d'affronter des adversaires ainsi que d'être maudis, le plan était donc d'attirer la haine des autres villages afin de les forcer à attaquer kumo. Le gamin avait tout compris. Il proposa donc à Buichi :



Le sbire disait ça avec un ton très retenu, il avait peur de dire une bêtise et redoutait de n'avoir pas assez écouté le maître. Mais son idée en soit n'était pas mauvaise !

Buichi s'étant lancé dans un monologue ne lui ressemblant guère. Il semblait se remettre en question sans le moindre mal. Il voulait changer les choses, les revoir afin de les rectifier. Sa façon de faire bien qu’archaïque possédait un charme certain. Il voulait s'assimiler à Kumo. Ne pas devoir camoufler ses actes. Ainsi, il redeviendrait ce qu'il avait été.
Il ne souhaitait certainement pas la mort du Raikage, il était le seul héritier direct. Il voulait le réveiller.

Le maître de notre protagoniste était donc le précédent vainqueur du tournois des trois champions, ça expliquait donc l'estime qu'avait Gareki pour son ancien sensei, un homme aussi diabolique que fort, mais patriote ! Notre protagoniste était devenu à son tour le sbire du démon Buichi. Ce dernier devrait se rendre au tournois des trois champions.



Le jeune homme n'avait aucune idée de ce que voulait faire son maître, après tout un homme aussi musclé, puissant et reconnaissable que Buichi était très facile à retrouver et donc rentrer au tournois des 3 champion si pas par la force serait difficile, sachant qu'il y avait tout de même une certaine sécurité à ce tournois. Mais si nos protagonistes arrivaient à pénétrer ce tournois, des champions de chaques villages y seront, forts mais affaiblis par leurs combats. Ce serait le moment parfait pour tuer des ninjas de renommée !

Le jeune homme ajoutait :