L'amour vache Uzumaki ♥ Chikara


Je venais de sortir de l'académie, le lendemain de ma punition avec le Hokage, je me dirigeais alors vers la porte du village où on m'attendait pour rejoindre un Chikara, on m'avait dit qu'après la nouvelle réforme comme quoi Uzumaki et Chikara devraient s'entendre je ferais bien en tant que membre de la future génération de connaître quelques-uns de leurs membres. Celui-ci était prénommé Hidan, on m'avait conté de lui que des vertes et des pas mûres, qu'il était laid, idiot enfin c'est plutôt les conclusions que j'en avais tiré par le fait qu'il portait le nom Chikara mais passons outre et vérifions que notre hypothèse était véridique.

Je m'approchais peu à peu de l'endroit du rendez-vous lorsque j'aperçu au loin de nombreuses personnes, sûrement dû au fait qu'il y avait des réductions à ce jour dans certaines boutiques proches du point de rendez-vous. Mon regard vadrouillait entre ces personnes et cherchait une personne qui ressemblait à la description que l'on m'avait faite d'un Chikara, une tête d'ahurie et un physique de lâche. Malheureusement à Konoha mis à part les Uzumakis il n'existait que très peu de personne ayant la carrure d'un leader et l'esprit des plus grands philosophes.

Tout à coup je vis quelqu'un qui correspondait tellement parfaitement à la description que je me faisais d'un Chikara que je crus que le bon dieu avait fait une farce en créant ces immondices qui étaient réputés pour leur prétention et leur leadership. Mon cerveau rigolait d'un rire si éclatant que j'en crus perdre ma pokerface. Ce n'était pas seulement croire, un grand sourire s'esquissait sous mes bandages faciaux.

L'homme passa devant moi, il ne s'arrêta pas, et d'un bref coup d’œil je puis remarquer qu'il ne possédait ni l'uniforme des Chunin ni le bandeau frontal de Konoha ce qui signifiait que cette aberration n'était sûrement pas Chikara, comme quoi dieu manquait vraiment d'humour.

Le voilà, son physique n'était pas aussi lâche que je l'imaginais, mais il n'en restait pas moins un Chikara de pure souche, un lâche de pure espèce. Il avait quasiment 10 ans de plus que moi et pourtant imitant le serpent qui crachait son venin je lui mollarda :

Dialogue de personnage
« Alors c'est toi le Chikara que j'dois voir. T'as pas l'air très fort pour un Chunin, puis bon à la vingtaine Chunin, c'est un peu comme se pisser dessus quoi c'est pas très respectueux de sa personne. M'enfin après je dis ça hein c'est pour toi aussi. Bref ravi d'avoir fait ta connaissance, t'en es un parmi tant d'autre profite bien de ces quelques années car ça ne durera pas ! »


Je les haïssais, rien qu'en voyant son regard et sa bouche de Kentetsu prête à me répondre sur un ton hautain. Les Chikaras me répugnaient tant que ce soir j'en dormirai mal. En tout cas mes oreilles se bouchaient déjà à l'affût de ses propos et mes poings se fermaient déjà prêt à atterrir dans sa gueule, alors qu'il profite bien de son grade car dans pas longtemps son bandeau finira dans son c....

Bref le début d'une rencontre avec un Chikara.

Publié le 05 Février 2015 vers 22h

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La journée commençait mal.
Déjà, Nakatsu ne supportait pas qu'on lui donne des ordres. Et encore moins quand cet ordre ne provient pas d'un autre membre du clan Chikara. Et là, c'était un Uzumaki -soi-disant chef du village- qui venait de condamner sa journée de la manière la plus exécrable possible : travailler en équipe avec un autre Uzumaki. Même cette phrase l'agaçait, parce qu'elle contenait trop de fois le nom de ce clan de pacotille. C'est impressionnant, n'est ce pas, La haine et le dégoût qu'on peut ressentir pour un voisin proche. Mais c'est comme ça.
Nakatsu est une personne radicale, il n'y a pas de demi-mesures. C'est pourquoi il s'était posé là, au beau milieu de la rue, et s'était nonchalamment appuyé sur le mur de l'une des nombreuses battisses environnantes. Bosser avec un Uzumaki, soit. Mais hors de question de lui courir après. On ne lui avait guère donné de détails sur son coéquipier du jour. Un autre membre du clan avait juste cru bon de l'aiguiller par un « t'façon c'est un Uzumaki, tu pourras pas le louper. » Superbe info, non ? Mais ça voulait dire quoi ? 
Pour Nakatsu, c'était simple : un rouquin con comme un balai et... Puis c'est tout. Pour lui, cette description était simple, claire et complète
Le problème, c'est que les roux pullulaient à Konoha. Et trouver un roukmoute parmi une horde de roukmoutes revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Ce qui ramène à l'idée de base : attendre que ce soit lui qui nous trouve.

Et c'est ce qu'il fit.
Très vite, le Chikara remarqua une petite chose répugnante à l'air pathétiquement niais se trémousser jusqu'à lui. Le fait que son visage soit recouvert de bandage n'exprimait qu'une chose au blond : ce type devait être sacrément moche. Voilà, c'était aussi simple que ça. Pourquoi cacher son visage si non ? Au moins pouvait-il espérer un peu de silence. D'ailleurs, on devrait autoriser la mutilation de langue d'Uzumaki. Quand on voit l'utilité qu'ils en font... Ah, un muet, ça aurait été le pied.

Mais non. À peine cette pensée l'effleura que le mioche face à lui l'ouvrit bien grande pour montrer ses crocs de chiot sans honte ni crainte. Nakatsu ne put retenir un sourire médisant et dédaigneux avant de répondre, de façon galante et élégante -ou pas.

Dialogue de personnage
« On m'avait parlé d'un Uzumaki, pas d'un morveux. J'suis pas nounou, moi, alors tu ferais mieux de fermer ton clapet et retourner jouer avec tes crottes de nez avant de le regretter. Pigé ? »


Il le dépassait d'au moins deux têtes et prit soin de se redresser parfaitement pour gagner le plus petit millimètre qui soit. C'était ça avec eux, la domination encore et toujours. S'avançant un peu, son regard ne se détacha pas à un seul moment de celui de son interlocuteur. 
Nakatsu détestait les Uzumaki. Pourquoi ? Parce que c'est comme ça. Incapables, faibles, pathétiques, ils ne savent que chouiner et se reposer sur des lauriers qui ne leur appartiennent pas. Ce sont des prétentieux et des vantards, de la vermine.
La journée commençait mal, oui. Et ce n'était qu'un début.

Publié le 05 Février 2015 vers 23h


L'homme en face avait enfin ouvert ce qui lui servait de claque merde, et le mot est bien choisi car il me chia une bonne logorrhée, dans un langage plus familier : une bonne chiasse verbale. Mais bon il avait beau se prendre pour un roi il ne m'inspirait que la phrase d'un philosophe : "Sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul." En plus familier à nouveau, il a beau pété plus que son cul ça puera à l'arrivée.

En tout cas cet homme était là à me cracher dessus comme le vil serpent qu'il était. Ses vieux cheveux blonds tirés en arrière comme l'aurait fait un gangster des années -20. Franchement toute sa personne m'était indigeste et à ses paroles je n'aurais pas à répondre pas des mots mais seulement par des gestes.

Mon regard était plein d'expression lorsque je pris appuis avec mon pied gauche sur le mur le plus proche et m'élança dans les airs frappant son faciès avec une violente douceur. J'adorais voir sa gueule après mon coup même si ce coup ne serait sûrement pas le dernier vu que même sans lire ses pensées rien qu'à l'attrait de son visage il ne me fallut qu'une demi seconde pour comprendre qu'il allait me frapper. Mais pour bien confirmer mon hypothèse et le fait que je n'allais pas être le seul fautif dans l'histoire je le provoqua en lui chiant des paroles aussi fétides que celle qu'il m'avait déblatéré tout à l'heure :

Dialogue de personnage
« Alors p'tit vieux tu vas me frapper ou tu vas te faire dessus comme tout tes compagnons incontinents qui te servent de famille ! »


Je me mis en position de combat prêt à répondre à une éventuelle attaque et de lui exploser sa gueule prétentieuse afin de lui montrer un aperçu de la nouvelle génération Uzumaki !

Publié le 05 Février 2015 vers 23h

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Et dire qu'il aurait pu se retrouver là, à ce même endroit, ce même jour, cette même heure, avec face à lui un autre Chikara, à parler de l'incapacité du clan de roux qui se vantait d'être leurs rivaux et d'un tout autre ramassis de stupidité dans le même genre. Mais non. Non, ce qui aurait pu être une situation de rêve était devenu un enfer et tout cela parce qu'un seul détail avait changé toute l'histoire. Un détail rouge, petit, et dénué de tout signe d'intelligence. Un misérable vermisseau frétillant.

On dit que les Chikara inspirent le respect par leur noblesse d'esprit et c'est vrai. Néanmoins, il semblerait que le ''détail'' n'avait pas conscience de cela et n'était guidé que par son instinct de primate écervelé. Il fut probablement vexé par les paroles -touchantes- de Nakatsu puisque sa réaction démontra un total manque de savoir vivre et de retenu. A tel point qu'il mit fin à la joute verbale qu'il avait lui même mis en place.
Apparemment, il voulait passer à l'étape supérieure, pour prouver son pseudo courage et sa volonté en papier mâché.
Pour être franc, cette idée ne déplaisait pas le moins du monde notre blond. Nakatsu est un bagarreur, il l'a toujours été. Alors quand un Uzumaki lui offre la possibilité d'affirmer sa supériorité, il ne peut pas refuser. Ni même envisager de refuser. C'était physiquement impossible. Ces deux clans se détestaient et se détesteraient pour les prochains millénaires. Un point c'est tout.

Est-ce que je vous ai déjà dit que cette journée commençait mal ?
Le coup du rouquin lui arriva en pleine poire, bien qu'un léger recul -pur réflexe- amenuisât les dégâts sur sa face. Passant sa main à l'endroit du choc, il décocha un regard vif à son agresseur qui tentait tant de le motiver pour un combat. Comme s'il en avait besoin. Le simple fait d'avoir pensé à le frapper le condamnait irrémédiablement à se préparer à ramasser ses dents de lait sur le trottoir. 

Dialogue de personnage
« Parce que tu appelles ça frapper, toi ?! Tu plaisantes ? J'ai connu des moustiques beaucoup plus féroces, c'est pour dire ! »


D'un pas rapide, il se rapprocha du genin pour lui rendre la pareille. Enfin, la pareille... Si on oublie le fait que ses poings doivent faire près du double en taille... Moui, ça change un peu la donne mais... à vrai dire, c'est un détail futile. 
Il l'avait cherché, il le trouverait. Sans même attendre ni réfléchir, Nakatsu saisit le rouquin par le col et lui offrit un joli crochet du droit. Et tant pis si ça devrait déclencher un nouveau conflit. Ça ne rendrait la vie que plus palpitante. 


HRP : Comme tu as du le voir, j'ai changé de vava et de nom. Mais ça ne change rien, je vais quand même te faire la peau èé

Publié le 06 Février 2015 vers 01h


La jeune femme, oups le jeune homme qui se tenait devant lui était bel et bien un mâle, malgré les apparences quelques peu trompeuses il devait sûrement posséder un engin masculin entre les cuisses. Pourtant le doute n'en restait pas des moindres et malgré ce grand mystère persistant posséder un sexe masculin ne lui empêchait sûrement pas de prendre son corps pour un hangar à, enfin vous m'avez compris quoi. Bien que je n'ai rien contre les personnes préférant franchir le pas vers l'autre bord.

Bien revenons-en au vrai, ce qui était en train de se passer, le jeune homo-erectus, et mes mots étaient bien choisis, qui se tenait devant moi avait choisi de me rendre la pareille. Ses poings étaient larges contrairement à ceux que j'avais l'habitude de côtoyer à l'académie, mais il n'égalait en rien les coups de mon maître qui quand à lui avait des poings de gorille.

En tout cas le coup était passé et la douleur n'eut même pas le temps de s'estomper que je rétorqua d'un coup de pied. J'étais finalement pied sur le sol, ma garde prête à paré toute éventualité et j'épiais son regard afin de prévenir le prochain coup qui m'arriverait sûrement en pleine figure. Ma main gauche était cachée dans ma poche arrière ou j'avais caché une petite dague en argent prête à être utilisée en cas de nécessité. Mais le temps commençait à se faire long et les secondes se transformaient en minute :

Dialogue de personnage
« Alors ma cocotte tu frappes ou tu prends ? »


Mes mots n'étaient pas sévère mais je ne voulais surtout pas que notre combat ne s'arrête qu'à un court échange de quelques coups mais peut-être à quelques séquelles, voir une personne devant être évacuée d'urgence, c'est ce pourquoi on m'avait formé il était donc normal que je veule en arriver à de telles extrémités.

J'attendais sa réponse, toujours prêt à fouetter ses fesses et lacérer son petit minois de jeune jouvencelle.

Publié le 06 Février 2015 vers 18h

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Au coup de poing répondit un coup de pied. Enfin, coup de pied... Disons que pour écraser un bébé scarabée, ça pourrait passer. C'est vrai quoi, les Uzumaki sont tous au même niveau... Le niveau zéro. Alors que tout crétin de bas étage se serait jeté dessus sans réfléchir, Nakatsu prit quelques secondes de répit. Stratégie à mettre au point en vitesse ? Préparation psychologique ? Astuce pour déstabiliser l'adversaire ? Nenni, nenni. Nakatsu ne faisait que se poser une question : qu'est-ce qu'il ferait une fois s'être débarrassé de ce parasite ? Plusieurs possibilités s'offraient à lui : manger, rejoindre d'autres Chikara... Ou même manger avec d'autres Chikara ! Où manger de l'Uzumaki farci avec d'autres Chikara... Ce qui l'amena à une autre question :
si on mange une lavette rousse, est-ce considéré comme du cannibalisme malgré tout ? C'était une bonne question à laquelle il n'aurait jamais de réponse, ne souhaitant nullement gouter à de la viande aussi mollassonne. Non, ce n'était vraiment pas appétissant.
Distrait de ses songes par les râles du bambin, Nakatsu poussa un soupir las.

Dialogue de personnage
« Désolé, j'étais en train de me demander quelle partie de ton corps je détacherais en premier du reste. Mais t'en fais pas, on va commencer par la langue, ça fera du bien à tout le monde ! »


Il ricana légèrement avant de se mettre en position offensive. D'un bond, il passa sur la droite du rouquin et lui administra un coup de pied retourné plein de bonne volonté. Fallait pas le pousser non plus, pépère. Il était patient mais.... Euh, non, il n'était pas patient du tout.

Publié le 06 Février 2015 vers 19h


Mon corps était lourd, mais pas plus lourde que les paroles que me crachaient ce Chikara, le coup de pied qu'il venait de me lancer au visage retombait sur mon estomac comme les brochettes boeuf/fromage qui détruisaient mes toilettes. Mais tout n'était pas seulement que question de poid, car ce damoiseau en face de moi avait beau peser pas de plus d'un 30 kilos de lavette son coup de pied en avait fait trembler certaines parties de mon corps que je ne connaissais même pas.

Mais son coup de pied avait beau m'avoir secoué quelque peu et mon cerveau avait beau avoir heurté ma cavité crânienne il n'était en aucun cas question qu'un Uzumaki ne pose le genoux à terre face à un Chikara, pas une nouvelle fois !

Je souleva ce petit truc qui me servait de corps et les yeux emplis de haine je sortis la dague qui était cachée dans ma poche arrière, je la fis tourner trois fois ce qui eut pour effet d'enrober mon bras du fil qui était reliée à cette petite dague. J'attrapais ma dague avec beaucoup de ferveur et de rage. A mon âge il ne fallait que très peu pour traverser la ligne rouge qui changeait un homme en un criminel. Mais en fonçant sur mon collègue militaire comme une furie prête à lacérer son visage de mille et une façon je mettais un orteil de l'autre côté de la ligne et semblait la regarder avec envie.

J'avais toujours sur qu'au plus profond de moi j'avais cette chose, ce sentiment qui me donnait envie de traverser cette ligne, pourtant lorsque je revins à la raison, sorti de mon illusion, j'étais haut dessus de lui, la dague dans ma main, avec le regard d'une bête prêt à enfoncer ma dague dans sa chaire. Pourtant une partie de moi qui reprenais peu à peu le contrôle semblait se demander comment avais-je pu en arriver à tenter de poignarder un des shinobis de Konoha ? Cette partie de moi repris rapidement le contrôle sur mon corps et la pression que j'exerçais sur sa parade se relâcha rapidement et je tomba à genoux sur le sol désemparé par les pensées que je venais d'avoir quelques secondes auparavant.

Le simple jeu auquel je jouais qui était de m'attirer les foudres de ce Chikara s'était rapidement transformer en une soif de sang, une envie de meurtre sûrement dû à ses réponses et à quelque chose que je ne connaissais pas en moi, comme une seconde facette de ma personne. En tout cas j'étais là, les genoux à terre contrairement à ce que je m'étais fixé de ne jamais faire, regardant mes mains comme si elles étaient coupables d'un crime. Ma dague était tombée sur le sol et des larmes commençaient à couler de mes joues, qui étais-je, qu'avais-je fait, qu'aurais-je pu faire s'il n'avait pas parer ce coup ? Là étaient les questions que je me posais.

Dialogue de personnage
« .......................Qu'....qu....
balbutiais-je »


Cependant il ne fallait pas être Einstein pour rapidement comprendre le fin fond de mes pensées, j'étais clair comme de l'eau de roche, l'extrême opposé de ce qu'on m'avait appris. Mes émotions avaient pris le contrôle, mais était-ce simplement ça ou serait-ce bien pire encore ?

Publié le 06 Février 2015 vers 20h

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Que s'était-il passé ? Un tremblement de terre, un coup de foudre, un démon ? Tout lui semblait radicalement différent. Ses prunelles bleutées exprimaient un sentiment rare chez le jeune homme, mêlant stupéfaction et peur. C'est comme si le monde s'était retourné pendant un instant, lui retournant l'estomac, lui bousillant la raison. Ce garçon lui avait sauté dessus comme une furie, le faisant trébuché, avant de plaquer une dague sortie d'on ne sait où sur son thorax. Nakatsu avait parcouru son regard, mais il n'était plus le même. Là où vivaient malices et arrogances trônaitdésormais une sombre lueur. Pourtant, c'était bien ce même garçon insolent et braillard à qui il venait d'asséner un coup de pied. Il regarda alors la dague, à quelques centimètres de déchirer le tissu de son T-shirt. Si ses mains n'avaient pas stoppé le bras de ce garçon... S'il n'avait pas eu ce réflexe... Nakatsu n'avait pas peur de la mort. Il l'avait déjà croisé lors de nombreux combats et, comme beaucoup de ninjas, savait qu'il mourrait au combat, pour l'honneur de son clan. Mais là, la situation était bien différente. Mourir comme ça, dans les rues du village par un bambin, non. C'était impensable, il aurait été souillé, lui et les siens, pas une honte sans nom. Peut-être était-ce cette pensée qui l'avait fait parer le coup. Ou juste la chance.

L'enfant -car pour lui s'en était un- s'agenouilla à coté de lui, bredouillant quelques syllabes de façon aléatoire, laissant perplexe le Chikara. Il avait fait le buter et maintenant il chialait .! C'était aberrant. Et puis... il chialait, quoi ! N'avait-il donc jamais tué personne ? Pour un ninja, ce genre de situation ne risquait pas de tourner à son avantage en combat réel. Mais, en même temps, cette prise de conscience lui avait en partie sauvé la vie. Ne sachant trop que faire, Nakatsu s'éloigna du rouquin et se releva. Sa main glissa instinctivement là où un trou béant et ensanglanté aurait pu remplacer sa peau douce et lisse, comme pour s'assurer qu'il n'avait définitivement rien. Ses yeux étaient ronds comme des billes, surveillant celui qui aurait pu l'arracher à sa pauvre vie.

Dialogue de personnage
« Y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez vous ! Putain !
Et après, c'est nous les assassins ! »


L'envie de lui fracasser le crane née avec l'instinct de survie était difficile à contenir. Mais ce n'était pas à Nakatsu de décider de la mort des Uzumaki, à son grand damne. Non, il lui fallait l'ordre de son Kage. Ordre qu'il aurait peut-être une fois qu'il lui en aurait parlé, d'ailleurs.

Publié le 06 Février 2015 vers 21h


Mes yeux étaient trop emplies de larmes pour que je ne puisse voir son son visage, mais sans même le voir la froideur de ses paroles me laissaient présager le pire, allais-je aller en prison, allais-je être traiter comme un criminel, non je n'avais rien fait de si grave, je n'avais qu'attenter à sa vie, je n'avais pas finaliser la chose !

Tant de questions se bousculaient de ma tête, j'étais devenu ce qu'on avait voulu que je devienne, un moins que rien, un tueur ! Je ne pouvais pas être celui qu'on attendait que je sois, je devais être plus qu'un assassin, plus qu'un simple tueur, je devais être quelqu'un !

Malgré tout je restais pourtant un jeune homme et les larmes continuaient de couler, alors qu'une foule de personne nous entourait désormais alarmé par la situation d'observer un meurtre en pleine ruelle de Konoha. Deux jeune shinobis du villages ne tardèrent pas à arriver pour prendre en main la situation et m'emmener sûrement droit dans le bureau du Hokage afin que je sois juger pour mes actes.

Dialogue de personnage
« Veuillez nous suivre au bureau du Hokage, nous allons lui rapporter les actes ici commis." »


Alors que cet homme me prenait comme si j'étais le dernier des criminels par les épaules avec une poigne de titan j'enfonça ma main dans tunique et y détacha mon bandeau frontale qui était accroché au jarret de ma cuisse et je le serra fort entre ma main comme si je m'apprêtais à le perdre.

Ma vie à Konoha ne pouvait pourtant pas se finir si vite ! Malgré que mon destin m'emmenait dans une nouvelle destination qui m'était totalement connue je voyais derrière moi comme d'un dernier regard ce village et observait ce qu'aurait pu être mon avenir dans l'enceinte de ces murs. Mais qui sait réellement ce que l'avenir peut nous réserver, qui sait si notre destin sera empli de joies ou de malheurs ? Personne, c'est seulement l'avenir qui ne peut nous le dire.

Publié le 06 Février 2015 vers 22h

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Quelqu'un s'est-il demandé si cela pouvait empirer ? Parce que la réponse est : oui.
Alors que les poings du blond tremblaient d'envie de marteler encore et encore la peau de cet apprenti ninja qui venait d'attenter à sa vie, un nouveau duo fit son entrée sur scène. Des ninjas en charge de la surveillance du village, vu leur réaction. C'esg maintenant qu'ils débarquaient ? Eh beh, on avait le temps de crever.
L'un d'eux parla et s'empara du rouquin qu'il comptait bien traîner jusqu'au bureau du Kage pour informer ce dernier de ses agissements néfastes pour la société. Nakatsu ne put s'empêcher de ricaner, un rire narquois et nerveux. Oui, toute la colère qu'il emmagasinait depuis tout à l'heure semblait s'être enfin frayée un chemin jusqu'à ses lèvres. Alors que ces pensées les plus sombres s'adoucissaient, une main se posa sur son épaule, le faisant sursauter.

Dialogue de personnage
« On aurait besoin de vous pour témoigner, si ça ne vous dérange pas. »


Ce n'était clairement pas une question. Reprenant son calme -bien que le sourire sur son visage était devenu indélébile- Nakatsu soupira et acquiesça avant de suivre le reste du groupe.
Et lui qui espérait avoir enfin la paix... Dommage. Enfin, la dernière ligne droite comme on dit. Et puis, il y avait deux avantages à les accompagner : le premier, et non des moindres, est l'extase qui l'envahira pendant que ce mioche se fera sévèrement réprimander. Et la seconde, c'est tout simplement lire la déception sur le visage du Kage Uzumaki lorsqu'il verra que les Uzumaki n'arriveront jamais à la cheville des Chikara. Ah, oui, ce sera un moment délicieux qui illuminera pour sûr sa journée.

Publié le 06 Février 2015 vers 23h