[FB] Extermination.

Alors âgé de 17 ans, Masashi semblait enchaîner les missions pour oublier le mal ne se détachant pas. Dans les nouvelles de Kumo, les choses n'étaient que rarement joyeuses. Un sabre dans la gorge d'un civil, le futur Raikage observait la mort avec un certain désintérêt. Sa mère était morte il y a 3 années, chose qu'il ne pouvait oublier. Dans des fermes, il massacrait la rébellion. Cet ancien clan vivant pour la gloire de la foudre ne semblait plus souhaiter se soumettre. Ce pouvoir pourtant intéressant devint le gibier de bien des chasseurs. Une femme du même âge que le jeune homme semblait l'observer avec haine. Elle l'attaqua avec un poignard. Sans mal, Masashi la paralysa contre le sol avant de sortir son Kunai et s'apprêter à la tuer. Un élément lui empêcha, de petits bras..



Le regard du tueur sembla hésiter. Ils étaient jeunes.. Il observa les yeux de celle qui venait de tenter d'atteindre à sa vie. Elle n'était pas calmée, il se leva cependant pour simplement dire :



Un craquement se fit entendre..

Le regard froid de Hidemi était celui qu'elle aimait vêtir durant ses missions. Elle n'était plus réellement cette femme ne souhaitant qu'ambition. La Hattori n'était plus qu'une machine, une véritable stratège. Chuunin depuis peu, elle semblait monter en usant de son cerveau. Elle accompagnant dorénavant les plus grands pour des missions plus ou moins difficile.



Malgré son habitude a ne pas parler énormément, les yeux de Masashi semblèrent la déstabiliser. Il gardait cette rancœur depuis ce temps... Il ne profitait pas de sa jeunesse. La mort de sa mère semblait l'avoir profondément perturbé. Hidemi était aussi ici pour apporter une présence féminine dans son entourage professionnel, elle en était consciente.



Les deux femmes reculèrent contre le mur. Hidemi dégaina rapidement un Kunai.

Masashi se déplaça afin de se placer entre les deux ennemies et Hidemi. Il observa sa coéquipière avec un regard si froid que la glace pour en paraître chaude.



Il continua à l'observer. Il ne semblait pas souhaiter revenir sur sa décision. Il ne savait pas spécialement pourquoi il était en train d'agir de la sorte. Il venait de tuer le père, souhaitait-il se faire pardonner ? Si tel était le cas, il était suffisamment logique pour estimer l'impossibilité de la chose.

Hidemi sembla bien perturbée par la situation. Elle n'était pas du genre à désobéir. Mais par logique, Masashi était son supérieur hiérarchique. Il était aussi le futur chef. Lui désobéir revenait à gâcher sa carrière. Mais agir en son sens serait chose tout aussi risquée aux yeux de l'actuel Kage. Elle retint sa respiration.



Une porte claquante lui permet de relâcher sa pression et de soupirer. Un autre allait prendre le relais ! Elle ne préférait pas s'opposer éternellement à cet homme, il avait ce petit quelque chose de bien trop perturbant.. Elle alla s'asseoir sur un banc se trouvant à l'opposé des deux femmes. Un homme pénétra dans la salle.



La petite fille se mit à serrer sa soeur. Elle avait peur. La femme était armée de son poignard qu'elle venait de récupérer au sol. Elle observait le corps de son père.

En entendant les dires de Hidemi, Buichi se mit à simplement rire. Il n'y croyait simplement pas. Les caprices du fils du Raikage étaient décidément bien nombreux. Encore dans l'âge où la force semblait constamment revenir, la main de sa Majesté éprouvait une pitié pour le fiston venant de perdre sa mère.



Les mots étaient bien évidement bel et bien déterminés pour assurer une certaine relation entre les deux hommes. Le colosse ne souhaitait pas abîmer le fils du roi. Il marcha vers lui en prononçant quelques mots :



Il dégaina un sabre pour le proposer à Masashi. Celui-ci du fils du Kage semblait joncher au sol. Proche du cadavre.

Le regard de froideur semblait soustraire les opposants à une vitesse hallucinante. Masashi savait cependant que Buichi était bien trop borné pour se plier à cela. Il tenta de séduire l'homme via des paroles dénuées de sens. Masashi composa des mudras sous le regard amusé de la main de Kumo. Des rayons électriques se mirent à découper le mur le plus proche.



La paroi tomba en lambeaux. Les filles en profitèrent pour fuir. Le fils du Raikage continuait à ne pas lâcher le regard de l'actuel second.



Le combat ne pouvait démarrer. Frapper un être aussi important pourrait bien handicaper la position du musclé.

La situation semblait devenir tendue. La femme aux lunettes ne pouvait pas laisser les deux hommes se battre. Tout autant pour l'un que pour l'autre. Buichi était bien trop fort, Masashi n'avait pas la moindre chance. Ajoutons à cela les colères du roi, la main de sa Majesté ne vivrait ensuite pas bien longtemps. Se relevant, Hidemi prit la parole :



Elle soupira pour ensuite regarder Buichi. Elle espérait un changement d'humeur. Il était important que celui-ci n'agisse pas comme à son habitude. Le musclé était du genre colérique...



Lentement, mais sûrement, elle se dirigea vers la sortie.

Hidemi semblait ainsi le guider. D'une voix grave, il ne se laissa pas faire :



Buichi composa des mudras, un aura électrique le recouvra. D'une vitesse folle, il se mit à courir en direction des deux femmes déjà dehors.

Le regard de Masashi changea soudainement d'expression. La surprise. Il n'était pas habitué à la ressentir. Et si finalement tout cela n'était que le fruit de son inconscient ? Dans l'objectif de simplement lui faire prendre conscience du fait qu'il était éperdument trop sûr de lui.



Il s'élança. Les deux filles n'étaient pas réellement très éloignées. La légende de Kumo sembla les approcher à une vitesse si grande qu'il était impossible pour le fils du Raikage d'espérer les sauver. Il courait à son maximum... Alors qu'il pensait perdre face à Buichi, une énergie le propulsa en avant. Il ne prit pas le temps de comprendre le pourquoi du comment. Il posa sa main sur l'épaule du Hattori. Le chauve retourna son visage.



Masashi semblait énervé tout en étant calme. Sa voix semblait changer... Comme si il venait de comprendre le pourquoi de sa présence. L'inutilité des massacres était certaine. Du moins, dans un tel cas... Okasan avait raison sur un point, il fallait absolument apprendre à comprendre celui semblant tout ignorer.

Buichi s'était arrêté net. Il se fichait des deux femmes, ceci n'avait qu'un vulgaire stratagème pour tester le fils du Raikage. Il se tourna afin de rejoindre Hidemi, son armure sembla se faire absorber par son corps.



Il ricana avant d'accélérer sa vitesse de marche. Il rejoint la femme bien rapidement.

Hidemi se mit à sourire. Elle semblait comprendre d'où la rapidité de Masashi s'était amélioré bien rapidement. La Hattori n'y était pas pour rien, son affinité Fuuton semblait au moins inquiéter la main quant à sa puissance. À la venue de celui-ci, elle prononça d'ailleurs quelques mots :



Elle s'éloigna ainsi avec le tas de muscles en accompagnement.



Elle en riait intérieurement. La légende semblait bouder de s'être fait rattraper. Malgré tout, celui-ci ne semblait pas s'être donné en intégralité, n'était-ce qu'une impression ? Sûrement pas. Il avait simplement sous-estimé la force de son adversaire.

La fuite, le combat, les amis, les ennemis, la vie.. La mort..
Le tout semblait bien relatif dans l'esprit du jeune garçon. Il ne savait plus discerner les uns des autres, il se retrouvait dans un monde lui semblant lubrique. Les femmes accéléraient le pas depuis maintenant une heure. Il suivait sans un mot. La plus jeune prit la parole en direction de sa soeur :



La plus âgée se rappela de la mort de son paternel.



Elle accéléra de nouveau.
De nouveau, le temps passa. Les deux femmes s'arrêtèrent, Masashi se posa contre un arbre à quelques mètres.



Le ninja se rapprocha donc.



La fermière se leva et s'approcha avec un air énervé :



Elle tenta de le baffer, mais il rattrapa son bras avant que la main puisse le toucher.



La fermière se retourna, larme à la joue et reprit sa route... Cette discussion lui semblait bien vaine. Elle était encore à quelques heures de l'ancienne grange de sa tante.