Entraînement intensif

Il faisait beau, malheureusement pour moi c'était le lendemain de mon interpellation avec ce jeune Chikara et tout n'était pas parfait en ce moment dans ma vie. En tout cas j'étais là, encore vivant et encore ninja, de plus j'avais encore une chance de pouvoir rattraper mes erreurs avec ce combat. En y repensant cet Hokage avait réellement dû croire en moi, jeune genin, pour penser que je puis vaincre un Chunin. Ou soit avait-il simplement voulu donner une chance loyale à ce Chunin de me mettre une raclée en publique.

En tout cas je devais m'entraîner, ce matin je m'étais levé très tôt, j'avais tout les éléments favorables à cet entraînement, sur mon chemin vers les portes du villages de nombreuses choses me firent diverger de mon objectif. Tout d'abord je monta en haut de l'hôpital comme avait l'habitude de faire Kitto Yue, en haut de ce bâtiment je pouvais observer tout le village, et c'était beau. Je ne savais pas pourquoi j'étais si sentimental mais rien que les pensées d'imaginer que ce serait peut-être mon dernier regard sur ce village me faisait du mal au milieu de la poitrine. Le vent raflait ma peau et faisait frémir chaque partie de mon corps d'un léger frisson dû à toute ces émotions qui m'étaient étrangères.

Alors que je redescendais sur mon chemin j'observa de nombreux facteur qui eux aussi me firent diverger. Un vieil homme qui avait besoin d'aide sur la route, que je me fis le plaisir d'aider. Un petit chat perché en haut d'un arbre et aussi et surtout l'endroit où j'avais agresser ce Chikara. Je me rappelais de ce mur où j'avais pris appui afin d'écraser son visage avec mon poing. Je me rappelle de ce sol que j'avais foulé et sur lequel je m'étais agenouillé face à mon adversaire. Je me rappelle encore de tout ces gens et eux aussi semblent se rappeler de moi car des questions commençaient à fuser à mon propos : " Pourquoi il est libre ? Il ne devrait pas être en prison ? Il est toujours ninja ? " Ca me faisait mal au coeur, et faible comme je suis je fuis du village et alla m'enfuir dans la région forestière où je me balada.

La faune et la flore de Konoha était radieuse, c'était sûrement l'une des plus belles régions de ce monde, et rien que de penser à ça mon coeur se remit à me faire souffrir. Pourquoi étais-je tout à coup si faible ? De toute façon un faible comme moi ne méritais pas de vivre me surpris-je à penser entre deux coups d'oeil à la flore de cette forêt. Je m'allongeais alors dans une clairière d'où le ciel était visible, devant moi un petit lac où je pouvais m'abreuver et me rafraîchir. D'ailleurs il faisait très chaud aujourd'hui et il était temps de prendre un petit bain pour me rafraîchir les idées.

Je me déshabilla en quelques mouvements et fonça afin de me tremper dans cette eau froide. Mes petits pieds grattaient le fond, c'était du sable, il n'était pas très fin et pas des plus agréables mais cela restait très plaisant de sentir une telle matière sous ses pieds. Alors que je m'ennuyais à flotter sur l'eau et à regarder le ciel je décida de plonger sous l'eau émeraude. En y plongeant je crus apercevoir quelques poissons et même un petit serpent d'eau douce. Bref je divaguais, il était temps de se mettre à l'entraînement.

Alors que je me séchais et me rhabillais j'entendis de puissants bruits. En m'approchant de plus près j'observa un vieil homme frappant le bois à grand coup d'espadon. Il ne lui fallait que trois coups afin de faire tomber un arbre. Son épée faisait plus d'un mètre cinquante de long et avait l'air de peser au moins 40 kilos. D'ailleurs cette épée ressemblait plus à une brique qu'à un espadon, mais qui était cet homme.



Tout à coup le grand homme semblait se calmer et se tourna vers moi, mais qu'allait-il me dire ?

Le grand gaillard s'était levé du mauvais pied ce matin, son regard était pourtant déjà empli de haine et de tout ces sentiments nécessaire à un bon combattant. Son torse était déjà bombé et chacun de ses muscles était contracté au cas où un ninja serait présent chez lui prêt à l'attaquer. Dans son caleçon se cachait une dague de 30 cm cachée proche de sa virilité. S'il avait pu mettre dans son rectum un lance shuriken il l'aurait sûrement fait, mais la race humaine n'est pas modifiable à ce point, quel dommage pensait le gros débile qui me sert de protagoniste.

Au petit déjeuner des blancs d’œuf car ils étaient pleins de protéines et favorables au développement musculaire. Dans sa ferme les poules ne pondaient qu'à peine assez afin de nourrir ce monstre qui mangeait 30 œufs tout les matins au petit déjeuner. Après les œufs vint une bonne côte de bœuf de 15kg qu'il avait découpée à un pauvre animal qui passait proche de sa demeure, pauvre bœuf. Ensuite vint au tour d'un peu de poisson car il était dit sur l'étiquette que cela rendait intelligent, comme quoi c'est ceux qui croient à la propagande qui sont les seuls à avoir besoin de manger du poisson. Et puis soyons réaliste comment un animal qui lui-même ne possède aucune mémoire peut-être vous en procurer ?

En tout cas le petit déjeuner était engloutie et il était temps de passer au travail. Ce jeune homme avait passé son diplôme de Konoha mais n'avait jamais réellement pris la peine de s'intéresser aux missions, car il avait comme disparut de leurs dossiers, jamais on ne l'appela pour une seule mission, alors pour subvenir à ses besoins il se mit à chasser, couper du bois et autres petits boulots. Il pouvait même pour un bonus de quelques kilos de bonne viande doubler les résultats scolaires de votre fils en échange de quelques quenottes du professeur en question.

Aujourd'hui il était de corvée de bois, portant alors son arme favorite il se dirigeait dans les bois et une fois arrivé proche d'une carrière il se mit à donner de grands coups puissants dans bois en agitant la brique qui lui servait d'arme de droite à gauche. Son style de combat était foutoir à l'image de son cerveau, mais c'était efficace, les arbres tombaient comme des mouches.

Quelques minutes plus tard un jeune homme vint et interpella le grand bonhomme. Mais quel fou, fui jeune homme, ne croise pas son regard ou il te découpera en morceau ! Or le jeune homme sembla ajouter une phrase qui fit changer d'avis le gros musclé et le fit rengainer son épée. Raito ne savait pas pourquoi, et moi non plus alors que je suis omniscient, ce choix avait été fait, mais il sentait quelque chose dans ce garçon alors il lui demanda :



C'était fou, il avait réussit à aligner plus de trois mots d'affilé et en plus il demandait de l'aide à quelque chose qui ressemblait à une mouche en comparaison de masse corporelle. En tout cas le résultat était là et les deux hommes commencèrent à travailler ensemble.

Afin d'entraîner le petit garçon le gros nounours lui montra comment casser des arbres avec toutes les parties de son corps. Il commença avec le pied, puis la main pour finir par un gros coup de boule des familles. L'entraînement ne faisait que commencer et le petit garçon ne tarderait pas à être déborder.

Alors que ce géant de 2m80 au minimum s'approchait de moi une petite partie de mon repas du matin finit pas glisser entre mes deux fesses, enfin c'est une façon de parler, mais en bref il avait peur. Il s'approchait mais au moins avait rangé son énormissimme épée et s'apprêtait à lancer une conversation avec moi.

Il me proposait un petit travail à temps partiel avec rémunération au bout du lot. De plus peut-être que ce travail me permettrait d'améliorer ma condition physique, alors je répondis que j'étais d'accord si seulement il acceptait de m'entraîner physiquement en échange pour moi aussi être un géant comme lui. Il hocha la tête en signe d'accord commun.

Quelques minutes plus tard il m'enlevait la hache de la main et me montrait comment améliorer sa condition physique tout en cassant des arbres. Ce bougre venait d'écraser un arbre avec la simple force de ses jambes. Mais qui était ce grand psychopathe. Et puis il continuait à abattre les arbres un à un comme le gros bourrin qu'il était. Comme quoi même sans épée ce type était extrêmement dangereux pour une fillette comme moi.

Je commençais alors à l'imiter. Mais avec mon physique casser un arbre ne me serait sûrement pas accessible tout de suite, mais c'était déjà un début. Je comptais dans ma tête le nombre de coup qu'il fallait donner pour casser un arbre, mille, je m'étais fixé moins de milles coups.

Quelques heures plus tard, même résultat, mon corps ne cassait pas les arbres, mais pourtant je sentais que mon corps s'était raffermit malgré qu'il me faisait terriblement mal. Je me mis alors à frapper avec mes poings, une fois, puis deux, jusqu'à mille et des bananes. Le résultat fut que l'écorce fut complètement cassé, qu'une partie de l'arbre faiblissait mais pourtant il tenait toujours bien debout et me narguait car mes poings quand à eux n'étaient pas aussi propre que l'arbre.

Puis le plus enrageant était d'entendre le gros mec à côté de moi casser toutes les 2 minutes un arbre comme si c'était une routine. Ses coups étaient énormément lents mais si puissant que je sentais la terre trembler à chacun d'entre eux.

La journée continuait et je continuais mon entraînement, je frappais avec mes pieds, mes poings, ma tête, mes coudes et toutes les parties de mon corps afin de m'endurcir et de gagner ma liberté dans 2 jours.

Raito était avec le petit garçon qui s'acharnait sur son tronc d'abre alors que lui même n'avait aucune difficulté et continuait le travail sans problème. Plus le temps avançait et plus il commençait à regretter son choix, le jeune garçon était vraiment très peu efficace, son arbre n'était toujours pas tombé après quelques heures. Mais comment avait-il pu oser offrir une récompense à une si frêle personne, le mystère restait irrésolu.

En tout cas la journée passait à une très grande vitesse et le petit garçon et le grand hommes ne tardèrent pas à achever leur travail. Le jeune garçon avait fini son travail à la hache afin d'aider un minimum Raito, car il n'avait même pas réussi à faire tomber son arbre à la fin de la journée, quelle honte.

En tout cas tout ceci était enfin terminé et tout ce qu'il restait à faire était de s'élancer dans un bon repas afin de terminer l'entraînement du petit, car malgré ses pauvres résultats le petit garçon avait travaillé et le cerveau du gros bonhomme avait beau être vide son âme n'en restait pas moins pure et une promesse était une promesse. Il entraînerait ce gamin.

Raito cuisinait alors à sa ferme où il avait emmené le petit garçon la côte de porc que lui avait offert le client, c'était une partie très coûteuse et très nourrissante du porc qui permettait au grand musclé de tenir quelques heures de plus au travail. Le petit garçon avait une part à sa taille, c'est à dire 1kg de viande qu'il ne termina qu'à peine au point que le gros bonhomme dû en ronger les os.

La suite de l'entraînement pouvait commencer et Raito décida d'affronter au taijutsu uniquement le petit garçon mais d'une façon plutôt unique, le jeune homme n'aurait le droit d'attaquer que s'il était sûr de pouvoir coucher en un coup le géant, c'était les règles du jeu, le petit garçon n'avait le droit qu'à un coup alors que Raito lui avait le droit à autant de coups qu'il ne le désirait, le but de l'exercice étant d'entraîner le jeune homme à savoir saisir sa chance, entraîner à prévoir les trajectoires des coups et savoir esquiver, et surtout apprendre à trouver le point faible de son adversaire car à chaque coup Raito laissera une ouverture au petit garçon.

Le combat commençait et mon protagoniste fonça sur son adversaire comme une furie, il tenta un tacle sur son adversaire puis une série de coups de pieds et coups de poings que le jeune homme ne galérais pas à esquiver. Mais le combat ne faisait que commencer et les enchaînements de coup du grand homme fusaient et tentaient de déstabiliser peu à peu l'adversaire afin de créer une ouverture que Raito serait saisir. Le réel problème étant que le petit garçon semblait hésiter, et donc ne faisait que créer des ouvertures. Comment allait se dérouler ce combat ?! Seul l'avenir le dira.

L'entraînement avait été mis sur pause, nous étions tout les deux dans cette belle bâtisse qui ressemblait à deux gouttes d'eau à une magnifique ferme. C'était ce genre de personnes qui vivaient donc à l'extérieur des murs de Konoha. Mais quelle force, quelle puissance, comment se faisait-il que Konoha n'ait pas déjà recruté un tel homme ?

Tout n'était pas parfait mais ce qui était sûr c'était que ce je savais c'est que je me plaisais dans cet endroit. L'ambiance y était chaleureuse, malgré un lourd manque de touche féminine à cet appartement, mais bon qui étais-je pour donner des leçons de décoration alors que ma chambre était dans un état des plus puérile.

En tout cas le repas qu'il me servait était très bien cuit, comme quoi il cuisinait à la perfection, la sauce et les épices étaient délicieuses et ce qui donnait un petit charme à cette nourriture de qualité. Il m'avait servie une part au moins 10 fois plus petite que la sienne mais elle suffit à totalement me rassasié alors que lui finit par grignoter mes restes.


Le repas finit il m'énonça alors les règles de l'entraînement qui suivait, comme quoi ce gros bonhomme ne connaissait pas le sens de digestion, mais bon un ninja devait être prêt à se battre dans toute circonstance qu'importe s'il était en pleine digestion ou non. En tout cas les conditions de l'entraînement étaient très rudes et il ne serait pas facile pour moi de réussir remporter les termes de cet entraînement. Et puis, ne soyons pas fou, comment cet homme pouvait-il espérer qu'en un seul coup je le ferais faillir. Je suis sûr qu'un arbre serait plus léger que lui ! Mais cela restait un bon entraînement, je voyais déjà là où il voulait que j'arrive en faisant ce type d'exercice. A peine eus-je le temps de confirmer ma participation qu'il engagea le combat en me fonçant dessus et en tentant de me tacler.

Je n'eus aucune difficulté à esquiver cette première attaque mais l'esquive avait pris quelques secondes et en ce court timing, le gros bonhomme avait déjà préparé 3 coups en ma direction. Je me baissa pour esquiver son premier coup et fit une retraite afin de ne pas subir les deux prochains. Mais qui était cet homme ?! Son Taijutsu était très brouillon mais si efficace !

En tout cas notre combat continuait et il continuait d'enchaîner des séries de coups que j'arrivais plus ou moins à esquiver, il ne fallut que quelques minutes avant que je ne prenne le premier coup. C'était puissant, je sentis mes os souffrir alors que j'avais parer le coup à la quasi perfection. Il était très puissant.

J'esquivais de droite à gauche et ne me laissait pas faiblir, alors qu'il me donnait tout ces petits coups je cherchais l'endroit où son ouverture me paraissait la plus présente, mais il était très fermé tout de même. Pourtant mon regard semblait s'attarder au niveau d'une de ses côtes, en effet il parait efficacement mes coups au visage mais en bloquant un coup de pied au niveau du visage il laissait une complète ouverture au dessus de sa hanche.


Je préparais alors mon assaut et après une esquive je m'élança en l'air et fit une feinte de frappe dans son visage avant de me retourner et de lancer un gros coup de pied retourné dans la côte où il avait laissé une ouverture. J'avais touché, ce coup aurait eu le don de coucher n'importe quel homme de mon âge mais le gros gaillard ne broncha même pas, et répondit.


Une fois au sol je plongeais et lui répondait :


Ma faiblesse m'assourdissais mais mes yeux marchaient et alors qu'il s'apprêtait à me répondre je l'attendais comme s'il était le messi qui viendrait m'annoncer la solution à tout mes problèmes.

Le petit garçon esquivait maintenant depuis quelques dizaines de secondes les coups de notre protagoniste lorsque tout à coup une légère pause se fit durant l'affrontement, le jeune garçon semblait réfléchir, pourtant ce n'est pas ce qui arrêta Raito qui lui s'élança sur son adversaire prêt à le frapper.

Raito retenait ses coups, de peur de casser en deux ce petit bonhomme, mais n'empêche que l'attaque que venait de lancer le petit n'était pas mauvaise. Ce dernier prit appuis sur le sol, feinta d'attaquer le visage de notre protagoniste mais retourna son coup sur l'ouverture que venait de créer Raito. Malheureusement le coup n'avait pas respecter les termes du contrat et le grand gaillard était toujours debout et n'avait pas bronché malgré la douleur qui avait parcourut son corps.

Prit par son instinct de combat qu'il avait tant développé Raito attrapa le pied du petit, et le jeta sur le sol d'une force assez contrôlée pour lui faire mal mais pour ne pas lui laisser de séquelles. Pourtant dieu sait que le contrôle n'était pas son point fort. Le combat venait d'être terminer lorsque le petit s'exclama :



Il ne lui fallut que quelques secondes afin de préparer les mots dans sa tête et lui répondre :



Mon dieu ! Même moi, omniscient comme je suis je ne m'attendais pas à une telle réponse, désolé madame qui nettoie mon linge mais j'en ai sali mon caleçon, plus d'une minute de paroles sans ne jamais faire d'erreurs trop voyantes, ô mon dieu, comme quoi ce petit garçon semblait vraiment spécial ! Et d'après mon omniscience Raito semblait vraiment s'intéresser aux yeux de ce jeune homme, je ne sais pas pourquoi, peut-être débordent-ils d'une chose que mon protagoniste peut lire et reconnaître. Je ne sais pas mais en tout cas ces paroles étaient vrais et transmettaient bien l'image que se faisait Raito de la force d'un guerrier. Après le choix de sa destinée appartenait au gamin rester faible dans ses principes ou abandonner certaines valeurs mais devenir fort ?!

Les paroles qu'il venait de me dire, elles fusaient dans mon esprit comme une balle qui frappait mon âme, je ne savais pas pourquoi, ni comment mais il venait de m'hypnotiser à l'aide de ses quelques paroles. J'adorais, cette aisance, on aurait dit quelqu'un d'autre lorsqu'il s'exprima de cette manière, mais rien que dans ces quelques riches paroles je sus lire en lui, il était un homme blessé par la vie ça se sentait à des kilomètres. Ce rapport aux ténèbres, à la haine, c'était sûr et certains qu'il avait dû expérimenter par lui-même la puissance de ces derniers usé à des fins personnelles.

Dans ses yeux j'arrivais à lire tant de chose, à la fois de l'espoir en ma personne mais aussi le désespoir de devoir m'apprendre la puissance des ténèbres, je le sentais, ce sacrifice que j'allais devoir faire afin d'acquérir de la puissance n'allait pas être facile ni être agréable mais grâce à cette puissance je serais enfin quelqu'un à Konoha, je serais enfin reconnu pour ma force et mon utilité. Et pas seulement par d'innombrables bêtises et récemment une erreur que j'avais faite.

Pourtant selon moi le choix avait été fait il y a d'innombrables années, mon père ne m'avait pas appris à croire en la volonté, il ne m'avait pas appris ce qu'était que la volonté du feu, il m'avait seulement appris ce qu'était l'Amour et ce qu'il fallait afin de protéger ce qu'on pensait chers. Mais qu'en était-il d'une personne n'ayant rien à aimer, je n'avais pas d'amis, je n'avais que des rivaux. Je n'avais pas de famille. Je n'avais pas d'alliés, mais d'innombrables ennemis. Je n'avais pas de fans, mais beaucoup de personnes qui parlaient à mon encontre. J'étais un paria, personne ne m'aimait et je repoussais chaque personne qui tentait de s'approcher ne serait-ce qu'un peu de moi. Peut-être que les ténèbres étaient la solution à mon problème, peut-être que ma vie n'était pas fait de flammes et de lumières mais d'une large brume et de profondes obscurités.



Alors que le combat était normalement terminé, je me releva, mes yeux étaient aussi sombres ceux de cet homme, je repris ma respiration et je fonça sur mon adversaire armé de tout ces sentiments que j'avais accumulés ces derniers jours, empli de haine, de désespoir, de colère, d'envie de vengeance, et de cette soif de sang que je n'avais pas assouvie je m'élançais sur mon adversaire et le frappait en plein sur sa garde comme il l'aurait sûrement fait.

Ce coup était puissant, un bruit assourdissant retentit dans toute la forêt, mais ce n'était pas tout, je sentais que le géant qui me servait de mettre semblait défaillir, après ce coup il reprit son équilibre mais dû poser genoux à terre, ce n'était pas le résultat escompté mais c'était déjà un très grand avancement pour une simple journée d'entraînement. J'étais fiers de moi, mais malgré tout je devais revenir à la réalité, car cet adversaire que j'affronterais ne serait pas si facile que ça à affronter !

Le grand gaillard était choqué, le petit garçon voulait à nouveau se battre, c'était déjà très bien d'être obstiné, mais il lui faudrait bien, bien plus pour pouvoir faire tomber le grand bonhomme. En tout cas il allait se battre et la lueur dans ses yeux, une telle lueur, ça ne pouvait pas être un si beau regard que Raito percevait dans ses yeux ! En tout cas ce nouvel essai promettait peut-être de choquer ou bien de décevoir.

Le combat commença et Raito resta prêt, la garde tenue, tandis que le petit fonçait, sans réfléchir, sans utiliser son cerveau comme il venait d'être conseillé, seulement l'instinct le guidait, il fonçait sur notre protagoniste qui avait conservé sa garde, ancré ses pieds comme des racines dans le sol et était prêt à recevoir le coup.

Mais lorsqu'il arriva, quel coup, c'était d'une si impressionnante et surprenante puissance. Les os de Raito en pâtirent et créèrent un bruit qui en fit fuir les oiseaux ainsi que les écureuils spectateurs du combat. C'était un coup très puissant, un coup largement assez puissant pour faire perdre l'équilibre à un géant, et même assez pour lui faire poser genoux à terre. C'était une petite défaite pour le géant, mais une grande victoire pour l'enfant, il avait puiser dans sa haine et dans ses tripes et en avait sorti ce coup.

En tout cas leur rencontre était maintenant terminée et les deux personnes devaient maintenant rentrer chez eux alors Raito en guise d'adieux répondit :

Le combat était terminé, Raito venait de me souhaiter bonne chance pour la suite, mais pour moi rien n'était encore terminé, mon combat était demain et le stress qui compressait mon coeur ne voulait pas s'en aller. Prit d'un élan d'un je ne sais quoi je m'en alla chez moi, prit un peu de repos tout en repensant aux paroles de Raito ainsi qu'à ce coup de pied.

Le bruit qu'il avait fait, toute cette puissance ! C'était quelque chose de mémorable, mais en tout cas le petit garçon n'oublierait pas ce géant qui l'avait entraîné et repasserait à coup sûr le voir.



Le soir tomba, et la nuit commença pour le petit garçon qui dans un sommeil profond se laissait succomber, et dans des abysses reposantes se laisser plonger.