Départ pour la grande balade

Ca y est, le grand jour était arrivé. L'aube éclairait à peine la plage que déjà la chunin était au port. Elle avait prit le temps de préparer un maximum d'affaire pour que leur voyage soit des plus agréable. Ainsi le bateau avait été chargé de fruits et fins mets, mais également de couvertures et autres choses douillettes pour que les deux princesses profite du voyage pour se reposer un peu.

Kioko attendait à présent la venue de sa coéquipière, Aohime. A la fois un peu anxieuse et excitée, elle avait hâte de partir. La partie s'annonçait intéressante : avant de pouvoir imaginer s'approcher d'un démon, elle devait d'abord trouver un Uzumaki qui la suivrait dans ce périple.

        On raconte que la princesse Kaguya descendit un jour sur les eaux afin de bénir un pêcheur. Le soir même, ce pêcheur avait ses lignes pleines et revint le lendemain et pria sa déesse. Mais la dame de la lune ne redescendit jamais parmi les mortels, et le pêcheur est aujourd'hui mort. La morale de l'histoire ? Une grande dame sait se faire attendre. Aohime décida délibérément d'être en retard.

        Du moins, c'est ce qu'elle pensa faire, mais l'excitation l'emporta et la belle déboula sur la plage en moins de temps pour dire épéeémoussée. Contrairement à Kioko, la belle n'avait pensé à rien : dans son sac n'était fourré qu'une petite culotte propre, sa pierre à aiguisée et un fromage au goût douteux — c'était sans parler de l'odeur. La belle arriva dans le dos de Kioko et zieuta un peu ce qu'elle avait embarqué.



        Aussitôt, Aohime regretta de ne pas avoir apporter quelconque maquillage... Elle ne devait pas perdre face à Kioko ! L'épée sur l'épaule, sa lame vulgairement enroulée dans un bandage crasse, elle lança :

Ce matin Il s'était réveiller spécialement pour cette occasion. Il voulait dire au revoir à Kioko car il savait qu'elle partait à la chasse aux démons.

Quand il arriva il trouva cette jolie femme.

        Bonjour, n’auriez vous pas vue une certaine Kioko ?

Il devait se dépêcher de trouvée Kioko car il devait aller à son entrainement quotidien qui n'allait pas être de tout repos.

Aohime ne tarda pas à arriver. Elle l'accueillit d'un grand sourire en agitant le bras :



La Kaguya semblait surprise du confort qu'avait prévus la jeune femme pour le voyage. Kioko gloussa doucement et répondit, amusée :



Soudain, alors que Kioko était encore sur le quai et Aohime sur le bateau, la belle blonde vit un visage familier d'approcher d'elles.



Lorsqu'il fit à sa hauteur, elle sortit un parchemin de sa poche qu'elle lui tendit.



Sur le parchemin était inscrit :

Mizukage-Sama,

Kaguya Aohime et moi-même sommes partit ce matin à l'aube pour notre mission spéciale. Je vous enverrai d'autres messages pour vous tenir informé dès que cela sera possible.

A bientôt

Gaikotsu Kioko

        Aohime déposa lourdement son sac dans la cale du bateau, puis se mit à observer les bagages de Kioko-nee. Soudain, elle se sentait bête de n'avoir rien apporter pour elle. Peut-être que la Gaikotsu pourrait lui prêter quelques trucs. Y'avait cette peluche là, en forme de narval, qui lui faisait particulièrement de l'oeil. Après tout, l'animal n'était-il pas un kaguya marin ?
        La princesse bleue était en train de se gratter un sein lorsqu'un invité vint lui demander son aide. Pas le temps de répondre, Kioko faisait déjà son agace. Ao' regarda leur petit manège... Ce Kaguya était bien jeune pour s'autoriser les avances d'une femme comme sa camarade. À l'instar de la genin qui préférait les hommes plus âgés, la chuunin aimait peut-être d'avantage les jeunes mâles.

        Puis Aohime se renfrogna. Ce Katakuna jetait de l'ombre sur le départ de mission. Ao' se devait de prendre les choses en main. Elle sortit de l'embarcation, dépassa Kioko et s'approcha de très près du jeune chuunin. Aohime n'étant pas bien grande, elle lui arrivait au menton. Trop proche, son énorme poitrine s'écrasait sur Katakuna.



        S'il cherchait la baston, elle le défoncerait... Malgré ses quelques douleurs musculaires de la veille.

Malgré le fait qu'il venait juste de rencontrer cette femme, elle l'énervait déjà au plus haut point En générale Katakuna détestait qu'on le prenne de haut et visiblement cette femme le prenait de haut.

Il se baissa de manière à pouvoir lui parler en face.

        Tu sais...

Soudain une colère noire le prit !

        J'ai horreur qu'on me parle mal.

Il sortit son kunai et essaya de le poser sur le cou de Aohime

Katakuna ne semblait rien à voir à en faire de son message pour le Mizukage. Non, il préféra répondre à une des nombreuses agressions d'Aohime. Lassée par ces petites chamailleries alors qu'ils avaient un long voyage de prévu, Kioko les sépara violemment.



Elle attendit que la jeune femme fasse demi-tours pour tendre à nouveau sa lettre à Katakuna :



Sans rien ajouter de plus, elle monta elle-même sur le bateau. Tout était prêt, il ne fallait pas perdre d'avantage de temps.

Il prit la lettre de Kioko et lui dit au revoir et il repartit en direction du village

Arrivé aux portes il se retourna vers Aohime et lui cria.

        QUAND TU REVIENDRAS J'REGLERAIS CETTE HISTOIRE.

Il lui jeta un regard haineux se retourna et partit. Visiblement il c'était fait une ennemi mais il ne laisseras pas cette faute impunie.

        La mission n'avait même pas commencé qu'on l'empêchait déjà de faire de ce faible Kaguya son cure-dent favori. Le belle donna un coup dans la poussière pour montrer son mécontentement, releva les épaules et fit la moue, alors qu'elle embarquait pour la seconde fois sur le bateau. Elle attendit que Kioko aie fait joujou avec le petit... En attendant, elle s'écrasa sur le pont et pensa à sa peluche narval. Elle serait encore plus belle si elle avait un vrai os sur la tête, pensa gros melons.

        Kioko embarqua à son tour sur le bateau, enfin prête à partir, lorsque Katakuna lui fit une promesse. Aussitôt, la princesse sauta de colère et montra du poing à cet énergumène qui fuyait pour lui crier des bêtises !



        Son insulte douteuse lancée, elle se retourna vers Kioko, les poings sur les hanches. Dans son regard brillait l'excitation. Aohime était fin prête pour partir ! Ce Katakuna n'avait qu'à bien se tenir, car la belle était bouillante !

Lorsque les deux Kaguya s'insultèrent à distance, Kioko soupira : ah les Kaguya ... Ils veulent toujours jouer à qui-est-le-plus-fort ...

Le bateau largua les amarres et ce ne fut pas sans une pointe d'excitation pour la Gaikotsu. Aohime aussi semblait heureuse (à sa façon) de cette mission. Alors que cette dernière s'installa confortablement, Kioko en fit de même.



Bien qu'Aohime n'eut jamais demandé où elles allaient ni quel était le but de cette mission, Kioko jugea utile de l'en informer.



Elle marqua une pause pour attirer l'attention de la Kaguya.

        La princesse se lova sous une couverture et se rangea dans un coin. Son sabre était à ses côtés, enroulé dans ses bandages et pour une fois, la Kaguya semblait passive. Cependant, dans son air régnait une expression étrange, entre l'excitation et l'ennui.



        Aohime jeta un regard vers la côte, qui s'éloignait petit à petit. Les vagues faisaient chanceler l'embarcation. La Genin s'approcha du bord et s'y accouda, appuyant sa tête dans ses bras. Elle laissa son l'air marin lui mouiller le visage.



        Souffla Aohime pour elle-même.