Le goût et l'excellence du distingué


« On ne trouverait personne […] qui approchât en rien de cet homme, de ses discours, de ses originalités ; à moins de le comparer, comme j’ai fait, non pas à un homme, mais aux silènes et aux satyres, lui et ses discours : car j’ai oublié de dire, en commençant, que ses discours aussi ressemblent parfaitement aux silènes qui s’ouvrent »



Vénusté. Éclatant de sa délicatesse, l'homme aux traits majestueux, l'air complètement expansif ; déambule dans cette foule à remous. Remarquez-le par sa beauté du goût et du genre aristocratique ; découle de son charisme la démarche ineffable et royale ; ne semble-t-il par chercher du regard émeraude qu'il présente, une once de quête ; de recherche ; au milieu de cette ruelle turbide ? Courbé par-dessus les légumes de cette bourriche ; les cheveux ballant dans le vent. Des crins obscurs ; assombris par la blême du visage de l'homme ; un brin assommé de cette fatigue ; Nous le remarquons, aux cheveux abyssaux des enfers qu'il transporte, laissant diffuser les rayons de l'astre sur sa personne.

Dialogue de personnage
« 17H15... l'heure du dîner s'aborde ; le retard me guette, semble-t-il. »


Il supporte d'un seul biceps le sac des courses ; appliqué et consciencieux, sa concupiscence pour la cuisine se trouve être sans failles ; agrée par les bonnes manières et les choses généreuses, sa classe, son désir et sa personnalité se retrouvent dans un mélange endiablé, aux abords d'un précipice aussi vaste que fut un temps l'horizon de ses rêves ; aussi vaste qu'un unique Empire indomptable. Chikara Hisoka.

La foule se diffracte peu à peu, au fil des pas que j'établis dans cette venelle. La faim m'enjôle, mais je résiste à cette tentative ; totalement exclue de mon initiative de goûter à l'un des produits procurés plus tôt dans cette journée silencieuse. Je ne rencontre plus une seule entité en route ; peut-être une ou deux jeunes demoiselles me lorgnant du regard ; ce à quoi je restitue la pareille par un sourire ; appuyé par le plissement de mes yeux. D'une carrure droite et symbolique, j'enfonce la clé dans le loquet ; dans l'ambition de le déverrouiller. L'entrée s'établit ; elle s'ouvre peu à peu, me laissant une infime occasion de passer le pied par-dessus le seuil de cette porte.

Publié le 09 Février 2015 vers 15h


Alors que je marchais dans le centre-ville, c'était le jour après mon combat contre ce gars prétentieux qui se faisait nommer Nakatsu, j'étais enfin remis, et je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire jusqu'à ce que j'aperçus cet homme, c'était un ninja de Konoha, je l'aurais reconnu d'entre mille, il n'y en avait pas dix des comme lui, cette dégaine, ce style totalement,... différent, et ce petit charme masculin, il n'y avait rien à dire c'était celui qui se faisait nommer Hisoka, un Chikara de plus.

Je l'avais remarqué maintenant je me mis à le suivre jusqu'à son domicile où il résidait, alors qu'il me semblait plus pressé que d'habitude, je m'interposa derrière lui, tentant toujours d'ouvrir sa porte et je m'imposa :

Dialogue de personnage
« Salut Hisoka, j'suis Jin, Genin de Konoha. J'ai eu quelques différents avec ta famille mais j'aimerais pourtant que tu me crois j'aimerais apprendre à vous connaître, à connaître votre histoire, peux-tu me raconter la tienne s'il te plaît, ce n'est pas Nakatsu qui me parlera, c'est qu'un arrogant ! »


Tout ceci était bien sûr une manœuvre, j'emmerdais les Chikaras jusqu'au plus profond de mon âme, mais mon cœur me disait de connaître mon ennemi, alors s'il fallait lécher quelques culs pour démontrer la domination des Uzumakis, alors soit !

Publié le 09 Février 2015 vers 21h


« La guerre est bien forte quand les loups se mangent les uns les autres – Et maintenant mon infortuné complice, tu entreverras une belligérance que tu n'es guère apte à surmonter. Je te ferai connaître ce que c’est la frayeur de la destruction, le pouvoir de l’inaltérable détermination, ta destruction ne sera que inéluctable, inévitable. »



« Lorsque le sage désigne la lune ; l'idiot regarde le doigt »



Il se terre ici ; le principal antagoniste de cette chronique n'étant que d'un modique passage ; il se scie ici, sur la berge de l'ouverture, ne forçant qu'à peine mon amabilité. À la première mitoyenneté je ne suis pas prêt d'y faire front : les mots priment sur cette irascibilité que peut m'inculquer mon instinct ; le regard empli d'une flamme commune à celle d'une entité paradisiaque ; flamme chaleureuse ; douce ; dont l'envie d'y toucher ne s'estompe guère. Le sourire en coin ; l'air non éberlué par la venue de ce personnage ; je laisse la porte s'entre ouvrir légèrement plus : qu'est-ce que je risque ? Pas grand-chose.

Dialogue de personnage
« Pardonnez mon impolitesse ; votre venue ne m'est guère apathique. Laissez-moi vous proposer de prendre place dans ma demeure ; si tant est que vous êtes disposer à entendre mes élocutions... cher ami. »


Adagio je me retourne ; délaissant la porte entre ouverte à mes arrières afin que l'inconnu puisse s'installer à son aise. Je pose mon sac sur le plan de travail, situé dans la cuisine et ne dépossède d'aucune seconde pour préparer deux tasses de thé à la menthe ; dont les propriétés sont connues pour affermir la mémoire : une occasion estimable au vu de la situation qui escompte suivre. Je m'assois sur l'une des chaises autour de la table à manger ; disposant l'une des deux tasses sous le nez de l'antagoniste à bandelette... mais avant toute chose.

Dialogue de personnage
« Avant de m'élancer dans un quelconque récit, parlez moi du votre ; afin de requérir à une présentation des choses, la moindre des manières serait d'y faire tout autant ; N'ai-je pas raison... Jin-kun ? »


Un léger ricanement se fait entendre ; celui-ci prend le ton d'une plaisanterie, n'ayant que peu d'estime pour une quelconque provocation ; et dans le silence de l'écho raisonnant de ce tic-tac d'horloge, j'attends sa réponse. La maison est grande ; d'une décoration assez noble, assez cocasse, rappelant celle des gentlemans et autres entités aux manières raffinées.

Publié le 09 Février 2015 vers 22h


J'étais la momie qui se faufilait chez son adversaire, j'étais l'eau qui se glissait sous le rocher afin d'atteindre son objectif. En effet je rentrais dans son espace sans me soucier des conséquences, pourtant il n'avait pas l'air d'être contre mon invasion, il semblait même l'approuver, qu'attendait-il de moi ?

En tout cas je continuais d’inonder son espace vital mais tout à coup il me repoussa à l'aide d'une interrogation, en effet je ne m'étais pas préparer à être à mon tour envahi par cette personne. Il me retournait la question, ce qui pouvait paraître totalement normale pour un Chikara, ces personnes ne pensaient qu'à piéger leurs adversaires, j'en avais fait les frais dans le combat précédemment achevé la veille.

En tout cas j'étais chez lui, assis autour de sa table, buvant le poison de l'ennemi à pleine gorgée, mais malgré tout ce liquide avalé ma gorge restait sèche, elle avait eu du mal à digérer cette question, ce retour à l'envoyeur, pourtant je n'avais pas le choix je devais parler de moi-même, mais que savait-il de moi, comment pouvait-il connaître mes pensées et mon histoire. Et puis en quelque sorte je le protégeais, car tout cela me rappelais la vieille citation d'un petit philosophe de pacotille divaguant sur le surhomme et la religion qui disait aussi à propos de la connaissance : que la connaissance est pour l'humanité un magnifique moyen de s'anéantir elle-même. Donc n'étais-je pas un gentleman tout comme il l'était avec moi de ne pas lui offrir l'arme pour se battre ?

Dialogue de personnage
« Mon histoire se résume à la quête de la puissance, je ne suis qu'un enfant à la recherche de forces. Mon nom est Uzumaki, je suis né de ce clan et je mourrais de ce clan, pourtant mon histoire ne me permit pas de pardonner les Chikaras, mais à ce jour, après mes méfaits il est vrai que j'ai un léger besoin de me repentir, donc ce n'est pas pour m'imposer que je suis aujourd'hui venu mais pour apprendre à connaître ami. Car auparavant je devais vous connaître parce que vous étiez mes ennemis, mais maintenant que vous êtes mon ami je dois encore plus vous connaître. La connaissance est le pouvoir de l'homme ! »


Jin avait beau paraître très idiot pour son âge sa culture et ses manières avaient été développé depuis son plus jeune âge, il était loin d'être aussi idiot qu'il n'y paraissait et cet homme lui permettait de parler de manière plus ou moins égale, n'était-ce pas un bon moyen de confronter les connaissances de deux hommes qu'une bonne discussion autour d'un doux thé. Car c'est en se rapprochant de l'ami qu'on découvre son ennemi.

Publié le 09 Février 2015 vers 23h


« Tout ce qu'on m'a enseigné, toutes les sciences humaines que j'ai étudiées et approfondies, toutes les recherches enfin que j'ai faites sur le principe et l'essence des choses, ne m'ont servi qu'à savoir que je ne sais rien.»



L'ouïe épointée, j'attends l'histoire de mon modeste visiteur de dernière minute. Il se décide, me dépeins ses courtes mémoires que j'entends avec une certaine méditation ; chacun des termes qu'il s'efforce d'employer me donne le léger goût à la réflexion ; ne laissant aucun mot ; aucun bruit ; aucune onomatopée, dans l'oubli le plus profond ; avec soin j'aborde ce qu'il me tend ; et d'une main assurée, mais grandement dépourvue d'une quelconque physique, je prends ce qu'il m'étend. Une histoire écourtée par ses désirs, un conte simpliste ; révélant dans son inconscience les plus noirs de ses moindres désirs ; suis-je vraiment l'homme qu'il attend de percevoir commettre l'erreur ?

Dialogue de personnage
« C'est un bien beau conte dont vous avez la délicatesse de me faire goûter, cher ami. Croyez-moi... s'en est exquis. »


Les traits d'un visage cordial ; enthousiastes à l'idée d'entendre de nouvelles choses, sans doute ? Le petit doigt levé, j'avale que légèrement une partie de mon breuvage à la menthe, reposant sans plus tarder la tasse sur sa fine coupelle blanche ; les yeux fermés ; le sourire en coin ; les pensées perdues dans de millier de rêves éphémères : ça semblait durer une éternité ; un terme long et infini dont je ne peux cesser l'existence même. Mais dans la réalité la plus soutenue qui soit, cela n'a duré qu'un court temps. Et je suis désormais dans une certaine obligation de répondre aux attentes de mon confrère... pas tout à fait.

Dialogue de personnage
« La connaissance est le pouvoir... et, que comptez-vous faire de ce dît pouvoir parmi le commun des périssables, mon cher ami ? »


Le regard perçant ; a la limite d'une température zéro. Que puis-je bien penser ? Que se demande-t-il à l'instant même ? Suis-je réellement celui dont il escomptait soutirer une quelconque information tel le roi des renards et de la ruse ? Ce n'est qu'un échec ; le plus total soit-il. Mais bien sûr, mon avidité, ma perspicacité et mon perfectionnisme du genre psychologique et gestuel me poussent tous dans des eaux impures : la perversion de voir un visage étonné ; glacé par le mystère et les questions qui torturent son esprit ; mais pour autant, je n'ai pas fini ma phrase.

Dialogue de personnage
« Bien sûr, si tant est que vous ayez ce pouvoir dans la plus petite parcelle de votre esprit... »


Le regard toujours persuasif et hautain d'une confiance à coupler le souffle ; les mots sont rectilignes et dit avec un naturel déconcertant.

Publié le 09 Février 2015 vers 23h


Tout en cet homme était déconcertant, j'arborais son jeu et pénétrais dedans les pieds joints. Je me laissais enjoué par son regard et rentrait dans sa danse sans aucune honte. Malheureusement même si je tentais de m'enfuir j'étais déjà étreint de cet homme, il m'avait en tenaille et lâcher n'était sûrement pas dans son vocabulaire pourtant déjà assez riche.

D'un doigt farceur je titillais ma tasse et la faisait jouer d'un bruit agaçant, je n'avais pas été très bien éduqué, on ne m'avait pas appris à me tenir, mais ici, je prenais un malin plaisir à : à la fois me forcer de paraître le plus courtois possible mais aussi laisser surgir quelques-unes de mes chimères et les laisser prendre possession de moi.

Il ne cessait de me poser des questions, il m'assaillait de question, oui m'assaillait, c'était bel et bien ici un combat qui se déroulait, mais j'étais jeune et bien trop immature afin de pouvoir m'en sortir à un simple jeu de manipulation, d'identification et surtout de bienséances. En effet on m'avait beaucoup à entraîner à ceci durant mon enfance, mais lui était à un tout autre niveau. Un sourire se dessina pourtant sur mon visage et plissa mes yeux avant de l'assaillir à mon tour de quelques plaidoiries :

Dialogue de personnage
« Connaissance est depuis la nuit des temps une arme que les philosophes ainsi que les généraux utilisent afin de vaincre leurs adversaires. Loin de moi l'idée de vous combattre, je n'oserais pas telle chose, mais pourtant ma raison me dicte de vous connaître, de posséder une telle arme. »


J'attendais quelques secondes et scrutait son visage qui ne laissait transgresser aucune émotion. Il était froid, si froid que mon visage qui était très souvent plus froid que neige paraissait être un volcan en éruption en comparaison. Pourtant une idée me vint :

Dialogue de personnage
« Mais ne me redouteriez-vous pas ? *cette phrase fut moins forte que les autres comme si je me posais une question rhétorique malgré qu'elle ne soit clairement adressé à mon interlocuteur sans pourtant demander de réponse. Sinon, en parlant de connaissance, si vous commenciez par me donner votre prénom. »


L'idée était bonne, faire une entrée douce, comme avec une jolie demoiselle, pour ensuite tenter sa chance d'en savoir plus.

Publié le 10 Février 2015 vers 20h