Qazea lui parlait. Il voyait les lèvres du jeune homme bouger, cependant, il n'entendait aucunement les paroles qui allait avec. Aucun son ne semblait parvenir aux oreilles de l'homme. Seul le son du tambour de guerre parvenait aux oreilles de l'Hokage. Et ce dernier semblait proche. Très proche. Mais, l'homme à crinière rouge avait beau chercher la provenance de ce bruit mélodieux, il ne le trouvait pas. Aucun tambour de guerre ne semblait jouer. Alors qu'était-ce dont. Un tour de son esprit. Devenait-il fou ?
Fermant les yeux et se massant les yeux afin d'essayer de mieux voir, Gekido se sentit alors tomber. Lui était censé être assis sur le fauteuil de son bureau se sentait chuter. Cependant, et bien malgré lui, il connaissait cette sensation désagréable.
Inévitablement, il se retrouva face à celui qui était son démon.
Ou celle. Cette créature noir et abjecte qui vivait dans fort intérieur. Celle qu'il avait dû capturer afin d'obtenir la puissance nécessaire. Celle qui -depuis qu'elle se trouvait ici- n'avait cesser de le torturer mentalement. Ce démon jouant avec les sentiments de Gekido. Avec son passé, ses cicatrices, ses a priori et ses doutes...
Face à Gekido et dans un silence absolue Enoshima lui faisait face. Une salle blanche avait laissé place à une salle noirâtre. Autour de lui des visages de Chikara riant apparaissait. Et tandis que le Démon qui habitait son corps chocottait au creux de son oreilles mondes et merveilles, toujours plus de Chikara apparaissait. Riant tous de de plus en plus fort, s'approchant de plus en plus de lui, Gekido reconnu alors Qazea. Puis, le calme. Sa vision s'arrêta. Il était de retour dans son bureau, assis face à Qazea. Ce dernier ne semblait guère avoir vu l'absence du Kage.
Chambouler pour tout cela, Gekido se sentait en colère et triste. Ses émotions se bousculait en lui. Il se sentait perdu.
« Tu ne comprend rien à rien mon pauvre enfant ... »
Gekido essayait de chasser les rires de Chikara de sa tête mais il n'y parvenait pas. Il les entendaient, les revoyaient rires. Il les voyaient se moquer de lui, de sa force, de ses efforts pour relever Konoha. Il les entendait le critiquer, le jalouser. Cependant, maintenant, il le savait. Il savait à quoi s'attendre de ceux qui avait décimer et déporter son peuple...
« Tu aurais du réclamer ton dû. Ton titre. Ta coupe. Tu aurais du agir en Chikara et prendre cela de force... »