Erreur de diagnostic. [FB]

Reiko était confortablement installé chez lui, armé d’un livre devant sa cheminée, il patientait. Aujourd’hui il attendait quelqu’un qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de voir depuis son arrivée au pouvoir. Mise à part quelques entrevues rapides, ils n’avaient jamais eu le temps de parler ensemble tout les deux.
Aujourd’hui quelque chose de différent semblait se prononcer. En effet ce matin même Reiko reçu une lettre de cet ami, lui disant qu’il voulait le voir pour quelque chose d’important et qu’il serait là l’après midi même.
En tant normal Reiko n’en aurait eu que faire, mais il avait une certaine affection pour cet personne. Leur rencontre s’était faite dans un restaurant, depuis cet époque le caractère de Reiko avait déjà bien changé, il s’était fait à être au pouvoir et se devait de cacher ses réelles idées au grand public. Bref. La manière d’agir de cet homme n’avait pas manqué d’impressionner Reiko, chose rare.
Malheureusement, une mort proche et certaine attendait cette personne, qui était atteinte d’une maladie -presque- incurable. Le seul moyen valable aurait été de le transformer en cet espèce.. les vampires. Reiko n’avait cependant pas pu se concentrer sur la recherche des ces êtres, bien trop occupé avec son poste actuel, les jours creux comme aujourd’hui s’étaient fait rare.
Quatorze heure était passé, cet homme, le Miwaku ne tarderait probablement pas à arriver.

Genichi avait fait une découverte... Une découverte qu'il allait changer sa vie, ou sa façon de mourir. La maladie n'avait pas progressé, il avait usé anormalement de son chakra mais aucune nouvelle tâche avait fait son apparition. Il en était certain: il n'était pas malade. Lorsqu'il comprit cela, il eu pour première pensée son ami Reiko. Il lui avait demandé pour service de l'aider à trouver un vampire capable de le transformer, ainsi peut-être aurait-il réussit à vaincre la maladie. Mais cela était désormais inutile et il devait lui dire au plus vite. Alors il fit parvenir une lettre au domicile de son ami Hattori afin de le prévenir qu'il arriverait en début d'après-midi.

Quatorze heures trente, Genichi arriva face au manoir du richissime Hattori Reiko. Il toqua, quelques secondes plus tard, le Major d'homme vint ouvrir la porte. A peine eu t-il le temps d'ouvrir que l'homme masqué prit la parole:



L'homme avait désormais l'habitude de voir Genichi, bien que cela faisait maintenant un long moment qu'il ne c'était plus recroisé. Il lui indiqua la pièce où il se trouvait et le Miwaku fonça en ce lieu. Il trouva son ami en train de bouquiner face à la chaleur d'une cheminée. Son rythme de vie ne semblait guère avoir changé malgré la promotion qu'il avait eue.
Il prit un air sérieux et dit:



Puis Genichi se mit à ricaner, non pas un rire de vive voix -chose qui n'arrivait jamais chez le Miwaku- mais un petit ricanement qui venait du fond de son masque. Il se permettait de l'humour uniquement en présence de Reiko. Il avait un rôle bien trop précis pour se permettre ce genre de comportement avec les autres personnes qu'il fréquentait au quotidien, où du moins, c'était l'idée qu'il s'en faisait.
Une fois qu'il avait pu capter l'attention de Reiko, il enleva son masque, laissa son visage semi tacheté apparaître.

C’est une dizaines de minutes plus tard qu’il arriva finalement. Ses premières paroles ne manquèrent pas de faire sourire Reiko, étonné du temps libre de Reiko. Il tourna la tête vers son ami, avait l’air plutôt en bonne forme, pour un malade pensa t-il. Même apte à employer l’humour. Sur quoi Reiko lui rétorqua :



Alors qu’il finit de plaisanter, il observa Genichi, ce dernier retira son masque, laissant apparaître des tâches sur sa peau, les tâches de sa maladie. Il lui annonça alors la nouvelle, sa maladie s’était comme arrêtée, cela laissait sous entendre qu’il y avait eu une erreur sur cette maladie. Etait-ce alors une simple anomalie ? Cela restait étrange malgré tout... Mais dans le fond, cela ne pouvait que soulager Reiko, et Genichi aussi imaginait-il.
Ce revirement devait quelque peu chambouler les plans du Miwaku, lui qui était prêt à mourir dans les années suivantes. Sur cela Reiko le questionna alors :


Reiko s’empara alors d’une cruche et servit deux sake sur la table, il tendit un verre à Genichi avant de prendre le sien en main.



Lui dit-il avant de boire son verre d’une seule traite. Il reposa alors le verre sur la table avant de continuer :

Reiko avait totalement raison sur un point: Hidemi était capable d'assurer le pouvoir pendant quelques heures... Même plus selon Genichi, il n'avait aucun doute sur les capacités de sa sensei à gérer un village, elle était l'incarnation même de la politique...
L'ami du masqué lui demanda qu'allait-il faire de sa "longue" vie désormais ? Il n'eu point le temps de répondre que Reiko s'empara d'une cruche et servit deux sakés sur la table, puis tendit un verre en direction de Genichi. Bien évidemment, il ne pouvait refuser... Il regarda le Hattori faire un cul sec et goba le liquide d'une traite. Alors le Miwaku fit de même. Il tapa le verre plein sur la table et l’emmena à sa bouche, il le but, comme son ami, d'une traite. Le liquide vint vite réchauffer la gorge de celui-ci, il ne pu s'empêcher de racler le fond de son gosier et de toussoter... N'ayant toujours pas pu répondre à la première question posé, Reiko reprit:



Genichi répondit :



Il stoppa, sourire au lèvre, fier d'être le ninja qu'il était:

La loyauté et la confiance sont des choses souvent bien instables, mais Genichi n’était pas de ce genre là, il ferait n’importe quoi pour Hidemi, était-ce réellement une bonne chose au final ? D’être condamné à suivre les idées de quelqu’un d’autre et d’écouter les ordres sans avoir son mot à dire ? C’était le système après tout.
La disparition de la maladie ne semblait pas changer la vision de Genichi, être un fidèle Kumojin, comme on lui avait apprit.
L’éducation de Reiko différait de celle de son ami, lui avait été éduqué dans l’optique qu’il était un Hattori, d’une branche cadette de la famille au pouvoir qui plus est.
Au final, comment savoir laquelle de ces deux manières de vivres était la meilleure ?

La période actuelle était plutôt compliquée pour Reiko, en l’espace d’un an les choses avaient bien changées, Masashi n’était toujours pas revenu, les Kirijins ne répondait plus aux messages diplomatiques.



Reiko marqua une légère pause avant de poursuivre calmement, le regard dans le vide :



Reiko tourna alors la tête vers Genichi, il souria légèrement à ce dernier avant de lui dire :



Hidemi, cette femme qui servait de bras droit à Masashi et aujourd’hui à Reiko. Les manoeuvres politques n’avaient pas de secrets pour elle, mais Reiko, bien qu’il l’appréciait malgré tout, ne pouvait s’empêcher de se méfier d’elle.



Dit-il poussant un léger rire, avant de reprendre la cruche de sake en main et de s’adresser à Genichi une nouvelle fois :

Genichi écouta les histoires de Reiko, il lui raconta comment ils avaient réussit à débusquer les masques rouges et pratiquement éradiquer le groupuscule. Le masqué se remémora la nuit où il se situait à l'hôpital suite à une mission avec le lapin et le singe, le groupuscule avait prit contact avec lui et offrait une place de choix dans leur nouveau ministère en échange de quelques faveurs stratégique, bien évidemment, Genichi avait refusé l'offre. Aujourd'hui en apprenant cela, il se sentait réjoui de son refus, sinon voilà qu'il aurait fini avec ces personnes là, probablement.



Puis son ami se mit à lui parler de l'absence de réponse de Kiri, la guerre se rapprochait, Genichi était effectivement au courant de cela, Hidemi l'avait mit au courant en lui demandant d'intensifier son entraînement, bien qu'il était constamment prêt à combattre.



Puis Reiko lui proposa de nouveau un saké.

Genichi avait une manière de voir les choses quelque peu... déprimante. Mais cela fit cependant réfléchir Reiko, pourquoi continuer à former des hommes comme lui à la guerre dans les villages, alors que la paix est recherchée par la plupart d’entre eux ? Les ninjas pouvaient-ils réellement vivre en paix ?
Genichi ne vivait que pour se battre, il était né pour cela, ça ne faisait aucun doute, mais l’absence d’une vie autre que militaire ne pesait-elle pas lourd sur le coeur d’un ninja ?
Alors que ce le Miwaku refusa la proposition d’un autre verre, Reiko ne puit s’empêcher de lui répondre d’un ton moqueur :



La «blague» passée, Reiko reprit de plus belle, mais sur un ton plus sérieux cette fois-ci

J

Reiko posa alors la cruche qu’il tenait lorsqu’il comptait resservir le Miwaku, il regarda celui-ci dans les yeux avant de finir.



Lui dit-il avant de rire. Ce Miwaku était la seule personne avec qui Reiko s’autorisait de telles manières, étonnant lorsque l’on sait que l’un était un Hattori et l’autre un Miwaku.

Genichi ne releva la blague de son ami Reiko uniquement par un léger sourire au coin des lèvres. Puis il écouta ce qui ressemblait à un sermon, mais le masqué savait éperdument que dans le fond, Reiko avait raison, sa vie pouvait être plus intéressante que cela. Il ne vivait que pour agir en mission, il vivait que dans l'attente d'un ordre, il ne vivait pas pour lui, il vivait pour les ordres, voilà à quoi se résumait sa vie... Mais pouvait-elle réellement ressembler à autre chose ? Il était vivant uniquement car Masashi l'avait épargné après avoir après le meurtre qu'il avait commit au sein de son village à l'encontre d'une Miwaku. Et également grâce à Hidemi qui su intervenir afin de faire changé d'avis le Raikage. Alors, il se sentait redevable, oui, il devait être ce que sa sensei et son Kage attendait de lui, il se cantonnait à cela.

Genichi renfila son masque avant de répondre à son ami.



Il s'arrêta, il ne voulait pas en dire plus, une histoire telle que la sienne ne devait pas s'ébruiter au risque de porter préjudice.



Il se stoppa quelques seconde et reprit: