FB - Ma première vision


        Un jour de grand soleil je marchais dans les rues de Kumo, le soleil caressait ma peau blanche, l'air était pur, ces jours-là on pouvait apprécier de se promener dehors, de courir, de jouer, car la poussière n'obstruait pas les voies pulmonaires. À ce moment-là on se sentait revivre. On pouvait savourer ces moments tranquilles.
J'effectuais ma marche quotidienne autour de notre quartier, qui était constitué de l'essentiel pour vivre, ce qui amenait à une très grande générosité et surtout de l'entraide entre Miwaku. Le clan n'avait pas besoin de luxe, mais la différence de niveau de vie entre nous et les Hattori jalousait et créait des tensions, comme dans n'importe quel village où les inégalités résident. Cette marche permettait de voir si tout le monde allait bien, si personne n'avait besoin d'aide… Je connaissais toutes les rues, même si elles paraissaient semblables.

        Je m'arrêtais souvent à un parc de jeu pour enfant pour réfléchir ou pour simplement me divertir en les regardant. Cette fois-ci un petit se balançait sur un dauphin sur ressort, soudain une image m'apparut « Un bateau sur l'océan avec des voiles noires gonflées en ma direction ».

        La peur s'est emparée de moi. Que m'arrivait-il ? Ceci est un signe de mauvais présage ! Je me suis levée de toute vitesse et je me dirigeais vers l'entrée du parc, en ouvrant le portillon ; « le sang gisait sur le sol et s'étalait jusqu'à mes pieds, en face de moi, en grand homme-poisson tomba au sol. Ses yeux étaient ronds, il n'avait pas vu son adversaire. En tombant, j'ai pu voir son assassin : une femme musclée et noire de peau avec le sourire aux lèvres ».

        Je fermai les yeux tout en secouant la tête pour que cette image parte de ma tête. Revenant à la réalité, je courus le plus rapidement possible vers notre maison. J'entrai en furie vers ma mère, dès que je la vis, une dernière image se traversa : « Un homme au dos musclé essaya d'arrêter ce massacre, il se battait contre les siens pour apaiser cette ambiance ». Sûrement pour installer un climat de paix.

        Ma mère comprit sans que je n'aie eu besoin de lui expliquer. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Etais-je posséder ? Droguer ?

Dialogue de personnage
« Niatari, aujourd'hui les dieux t'ont offert un don. Celui de voir le futur. À toi de considérer, leurs interprétations, cela sera le plus dur, mais aussi le plus important ! »


Dialogue de personnage
« Maman… Une guerre va arriver, des bateaux vont arriver et une dame noire va tuer des hommes poissons, et pour arrêter tout cela il faut que l'homme musclé intervienne. Lui avouais-je en larme sans donner tous les détails barbares. »


        J'ignorais à cette époque que toutes les prémonitions devaient passer par le Raikage, qui n'est d'autre que Hattori Masashi. Un Hattori. Je n'en veux pas à ma mère du lui avoir dit. Mais je lui en veux de la façon dont il a traité ma mère…

Publié le 21 Octobre 2017 vers 12h

Raikage

        La vision. La vision transcendante des Miwaku dépassait la réalité, il était peu probable d'imaginer ce qu'une femme de cette famille pouvait voir. De temps en temps, lorsqu'il était enfant, l'héritier Hattori écoutait Miwaku Chihiro contait l'avenir de Kumo qu'elle pouvait apercevoir dans les yeux du jeune ninja. Au fond, Masashi avait longtemps estimé que ceci n'était qu'une façon de corrompre le Raikage, mais il comprit bien plus tard qu'elle possédait le don de vision. Il était difficile pour de nombreux membres du clan de comprendre ceci, estimant bien souvent qu'un membre d'un clan inférieur ne pouvait pas voir le futur de ses supérieurs. Cependant, Masashi y croyait tout autant que son père et tout ça grâce à la défunte Okasan.

        Dans le froid de la demeure principale du Raikage, Masashi vivait dans l'attente depuis déjà quelques jours. Son père vieillissait et peinait à avoir un jugement clair, il était considéré comme sénile et bien trop bon avec les Miwaku. Malgré que l'héritier était relativement en désaccord avec la politique d'internationalisation de son père, il possédait une foi en son village et il ne pouvait le voir sans la seconde famille. Chihiro protégeait sa famille sans rompre face au poids des mots, elle gardait la tête sur les épaules et espérait changer l'avenir via sa manière éducative.

        C'était lors d'un matin ensoleillé que le Hattori apprit la nouvelle, une femme venait d'avoir une vision bien particulière. Très intéressé par la nouvelle, Masashi s'était renseigné immédiatement et avait été relativement perturbé par le fait que la divinatrice ne s'était pas présentée d'elle-même. Sa mère avait donc fait la démarche à sa place. Le père de l'héritier n'avait pas eu réellement la capacité d'en demander plus à cette femme, elle s'était faite méchamment renvoyer par des Hattori relativement haineux envers les Miwaku. Sûrement pour qu'elle ramène sa fille et ainsi en savoir plus. Intrigué par l'affaire, Hattori Masashi n'avait pas eu le moindre mal à suivre cette femme pour trouver son logement, il eut la compassion d'attendre une heure avant de se présenter face à la porte. Il toqua tout en disant :

Dialogue de personnage
« Je suis Hattori Masashi et j'aimerais discuter avec une certaine Miwaku Niatari.
Ouvrez-moi la porte. »

        Il n'espérait pas grand chose de la fille, mais la mère savait très bien que Masashi n'était pas celui l'ayant fait congédier. Le Hattori espérait que cela suffise pour que la porte s'ouvre, sans quoi il allait devoir jouer de son titre. Bien évidemment, le ton du Kage légitime était sec, il ne savait pas parler autrement. L'homme manquait de détails, il souhaitait en connaître plus sur l'histoire des étrangers débarquant sur le Yuukan. Il était intrigué par cela et n'était pas du genre à abandonner.

Publié le 21 Octobre 2017 vers 13h


        Juste après la discussion avec ma mère à propos de ma première vision, ma mère a dû s'absenter quelques instants. J'avais beau être jeune, mais je ne suis pas dupe, je savais qu'il y avait quelque chose en rapport. À contre-cœur et pour savoir ce qu'elle me cachait, je la suivis. Elle s'était cachée sous une belle cape brodée et prenait la route rapidement en direction de la ville. Ceci était louche, elle ne partait jamais aussi près des Hattori. Cependant, elle était allée jusqu'au bâtiment du Kage, où elle se fit rejetée comme une bonne-à-rien. Ceci est lamentable de leurs parts !

        Ma mère due faire le chemin inverse, triste. Je ne pouvais me montrer, car elle m'aurait grondé de l'avoir suivi. Malgré cela, je n'étais pas la seule à la suivre. Cet homme était aussi grand que père, mais il avait une petite carrure. Ses cheveux étaient longs tel ceux des Geïshas, mais d'une ondulation montrant un mauvais entretien. Je ne pus le voir que de dos, pour éviter de me faire répéter. Il ressemblait au portrait qu'on faisait du Raikage, cependant il n'était pas accompagné. Ceci est louche. Il attendait devant la maison sans toquer… Comportement louche également, comme s'il n'était pas sûr de lui. Une hésitation, ou pour ne pas voir qu'il avait suivi ma mère ?

        Au bout d'une petite heure, il toqua enfin et annonça qu'il souhaitait discuter avec moi. Ceci ne m'étonna pas. Mais que me voulait-il ? Punir ou se servir de moi ? Les visions ne sont pas un don, car les dons ont pu choisir de les dissimuler ou non. En ce moment, elles sont plus un fardeau.

Dialogue de personnage
« Elle n'est pas à l'intérieur, que lui voulez-vous ? Demandais-je d'une voix peu sûre, mais avec de l'assurance. »

        Avec des personnes à forte notoriété, il faut montrer de l'assurance pour éviter de se faire marcher dessus. Je remercierais toujours mes ainés pour tout le savoir qu'ils m'ont enseigné ! Je ne m'étais pas présenté exprès, car s'il voulait ma peau, j'avais une issue de secours : Il ne saurait pas que je suis la personne qu'il recherche et je connais les lieux comme ma poche.

        Le seul souhait que j'avais en repensant est qu'il ne me trouve pas trop directe et agressante, car je pourrai avoir la tête sur le billot de la guillotine. Bien sûr, douze ans, cela est beaucoup trop jeune pour finir d'une telle manière.

Publié le 21 Octobre 2017 vers 14h

Raikage

        L'air froid au visage de l'homme pouvait, d'après la légende, faire trembler un mort. Cependant, la petite fille ne bougeait pas et ne semblait craindre la moindre punition pour son insolence. Elle était sûrement la fille de la femme auparavant suivie par l'héritier. Le Hattori n'aimait pas cette insolence et il détestait les manières manquant de noblesse. Son regard était perçant et ses yeux jaunes semblaient empoisonner la jeune du regard. Elle semblait avoir approximativement l'âge de Shizuka, à peine plus jeune. Masashi allait devoir épouser sa femme et se demandait bien comment désirer une enfant, ce vague souvenir le fit soupirer.

Dialogue de personnage
« J'aimerais lui parler de sa vision et j'aimerais surtout l'entendre me conter les noires idées qu'un avenir prochain semble nous promettre. »

        Elle le savait tout autant que le futur Raikage, elle savait qu'il savait, mais elle préférait allègrement se sentir sous la protection de l'anonymat. Futilité. Celui-ci ne pourrait la sauver dans un village où un monstre d'hypocrisie et de puissance, comme Buichi, pouvait perdurer. Se protéger face à une vipère était totalement inutile, elle pouvait tout de même mordre et empoisonner sa cible au moindre désir. La porte semblait ouverte si faiblement qu'elle cachait une crainte en son sein. Cette fille, elle avait peur, mais son courage semblait prendre le dessus sur cela, l'âme même du ninja... D'un ton joueur, l'homme reprit :

        
Dialogue de personnage
« Cela me semble fort étonnant que tu ne sois pas Miwaku Niatari... »

        Il se mit à sourire :

Dialogue de personnage
« Ton Chakra ressemble pourtant fortement à celui de ta mère. »

        L'homme s'approcha un peu plus de la porte comme pour inviter au fait qu'elle s'ouvre en son intégralité.

Publié le 21 Octobre 2017 vers 15h


        Cet homme inspirait la confiance en soi, tellement forte que cela était pénible. La confiance en soi est très bien, cependant il faut l’utiliser avec modération. Il sera le prochain Kage, lui peut se permettre, mais je n’aime pas ça. Ce n’est pas parce qu’on a un rôle important dans la société que l’on ne doit pas être gentil et ouvert vers les autres. Surtout que sa venue n’est que stratégique…

        Laissons-lui s’expliquer sur son choix de venir jusqu’ici seul, et non d’appeler un groupe de ses ‘’soldats’’ pour venir me chercher de forces et de m’amener vers le vrai Raikage. Les visions doivent être vraiment importantes pour eux, et c’est peut-être une de mes solutions pour survivre et peut-être de sortir les personnes que j’aime de la vie restrictive qu’ils mènent.

Dialogue de personnage
« Oui, vous avez raison sur les deux points ; Je suis bien la fille de ma mère et je suis bien Niatari. Affirmais-je en lui ouvrant la porte. Ne restez pas là, entrez ! Mais tout d’abord avant de vous décrire cette vision, j’aurais voulu savoir ce que vous en faites et pourquoi croyez-vous vraiment à ces visions ? »


        En lui ouvrant la porte, j’ai pu voir enfin son fin visage avec des traits stricts. Il ne semble pas être venu pour jouer, et semble être un homme sérieux. Trop sérieux. Il put enfin découvrir notre modeste demeure, l’essentiel était là ; une kitchenette ouverte avec un comptoir en pierre apparente, et un salon en remplit de meubles en bois et une cheminée qui coupait les deux parties de la maison. Je dirigeais ma main pomme vers le ciel de lui vers l’intérieur pour l’inviter à rentrer, lui laissant le choix de se diriger vers le côté cuisine ou vers le côté salon. En soupirant tristement :

Dialogue de personnage
« Si ces visions sont réalistes et vont arriver, nous ne sommes pas vraiment maîtres de notre destin… C’est plus une malédiction qu’autre chose… »

Publié il y a moins d'un mois

Raikage

        Cette fille était débrouillarde et son sale caractère semblait de moins en moins présent. Il allait falloir jouer des mots pour entendre la vérité. L'héritier pénétrait ainsi dans la maison tout en observant la moindre parcelle, certains diront qu'il cherchait une potentielle menace et d'autres laisseront dire qu'il était simplement curieux... La maison n'était pas très grande, Masashi était cependant habitué à visiter des demeures de ce genre, la Okasan l'emmenait partout lorsqu'il était enfant. Gardant son calme habituel, il écoutait la jeune fille s'exprimer une adulte. En général, les enfants Miwaku étaient bien plus matures que les Hattori, mais cette jeune fille l'était encore plus que les compères de son âge. Se dirigeant côté salon, l'hériter posait son dos contre un mur pour ensuite s'exprimer de nouveau :

Dialogue de personnage
« Je crois en de nombreuses choses dans ce monde. Je peux t'assurer que la plupart des visions finissent par se réaliser. Malgré tout, les Hattori ne sont pas tous comme moi et certains se sentent offusqués qu'une Miwaku prévienne le village d'un mal pouvant dévaster la puissance du clan.
Je crois en la force, mais la prévention est mère de la vie. »


        Masashi était calme, il observait la jeune fille avec une certaine curiosité. Comment une si petite chose pouvait être aussi grandement utile ? Elle était plus réceptive que la moyenne, les cauchemars devaient bouleverser ses sens depuis sa tendre enfance. La Okasan estimait que plus une jeune fille était réceptive aux visions, plus le monde lui semblait irréel et horrible. Le Hattori comprenait dorénavant qu'un tel fardeau ne pouvait se porter seul, la mère avait simplement souhaité décharger la jeune fille en lui faisant croire que ce n'était qu'un mauvais rêve...

Dialogue de personnage
« Vision ou non,
Je compte bien être maître de mon destin, petite. »


        Bien plus bavard qu'à son habitude, Masashi semblait éprouver une sympathique pour cette jeune fille. Son don pouvait être une véritable force pour Kumo, il fallait simplement savoir l'user à bon escient et l'écouter avec sagesse. Le futur Raikage saisit une pièce de sa poche et se mit à jouer avec :

Dialogue de personnage
« Que crains-tu ?
Ton présage est-il si funeste ? »

Publié il y a moins d'un mois


        J’ai pu apercevoir que cet homme était observateur. Il essayait de visualiser la pièce et ses potentiels pièges. Il était prudent, ceci est une qualité appréciable en tant que futur Kage, au moins il ne se fera pas tuer par une fillette de mon âge, ce qui serait ridicule. Il n’osa pas s’asseoir sur le fauteuil, et resta début, collé au mur, près de la cheminée éteinte. J’écoutais son discours paradoxe m’assurant qu’il y croyait aux prédictions, et d’être maître de son destin. J’aimerais en être aussi sûr que lui. En même temps, je préparais du thé, comme pour tout invité.

        Il n’oubliait pas le but de sa visite, non pour prendre le thé dans une maison d’une famille modeste, mais pour cette mauvaise nouvelle qu’était la vision d’une Miwaku. Le temps que la théière chauffât, je le rejoignais dans le salon, puis je m’assoie dans un des fauteuils.

Dialogue de personnage
« Tant qu’à discuter ensemble, faisons ça d’une façon plaisante. »


        Ceci était une invitation pour qu’il prenne place sur l’un des fauteuils ou sur le canapé. Je trouve ça beaucoup plus convivial et moins strict. De plus, cela ressemble moins à un interrogatoire. Dès lors que la théière fuse, je partis rejoindre la cuisine. Et ramena un plateau avec deux tasses blanches, du thé et la théière et posa le tout sur la table basse. Je lui répondis tout en le servant bien-sûr en premier :

Dialogue de personnage
« Je crains que la vision ne vous plaise pas. Elle est assez pénible et sanglante. Je ne doute que cette phrase ne vous satisfasse pas. Mais que voulez-vous vraiment savoir, et qu’est-ce que j’apporterais de plus que ma mère ? » Je continuais sans vraiment attendre la réponse puisqu’il n’avait pas fait ce déplacement si elle ne les avait pas convaincus. « Donc j’ai vu qu’une guerre allait éclater, des bateaux vont arriver et une dame noire va tuer des hommes-poissons, et j’ai vu un homme musclé qui arrêtait le massacre »

Publié il y a moins d'un mois

Raikage

        La jeune fille était bien étonnante, elle gagnait en débrouillardise au fil des secondes face aux petits yeux de l'héritier. Être si autonome à cette âge, Shizuka ne pouvait même pas faire la moitié, la simplicité des Miwaku semblait jouer en l'avantage des jeunes de ce clan. Masashi, intrigué, semblait rechercher une raison à ce fait, sûrement que sa mère n'était pas toujours derrière à la seconder pour tout et pour rien.

Dialogue de personnage
« Jeune fille,
J'adhère totalement à tes dires. »


        Se dirigeant lentement vers un fauteuil, il y prit place le plus naturellement du monde. Malgré l'hésitation de la fille, elle le servait comme un Miwaku se devait de le faire. Une fois de plus, ses actions étaient totalement étonnantes pour l'héritier, il semblait plongé dans une réalité autre que celle des Hattori. La haine et la peur des autres, tout ceci semblait être si secondaire en cette maison. Elle ne se craignait que peu du futur Raikage et cela malgré son énorme importance. Sa vision du monde était sûrement bien plus simple du fait de son âge, mais il devait être si plaisant de vivre ainsi. Saisissant la tasse pour se délecter de la boisson, l'homme fit une pause en déposant le thé avec délicatesse.

Dialogue de personnage
« C'est bien plus important que tu le penses, Niatari.
Je connais des êtres possédant une peau noirâtre dans les abords du Yuukan. Un clan totalement désorganisé, des renégats de notre société.
Ils possèdent une membrane recouverte de tâches noires, des hommes victimes d'une maladie génétique...
Ils ne sont pas dangereux, la folie semble emporter une majorité des quelques survivants...
Pour dire, le clan Hattori ne s'y intéresse même pas... »


        Ainsi, la question de Masashi était "Comment ?". Comment de simples ordures des différentes grandes familles pouvaient persister au point de tuer des membres du clan Mitsuna ? Ce clan considérait comme considérablement redoutable... Le Hattori ne pouvait le croire, il ne pouvait craindre autant des renégats... Comment cela pouvait-il être possible ? Comment pourraient-ils se trouver des bateaux et réussir à débarquer d'une telle façon ? Sans réellement laisser la femme répondre, l'homme reprit :

Dialogue de personnage
« Et cette femme à la peau noirâtre, peux-tu m'en dire plus ?
L'homme au dos musclé ressemblait-il à sa congénère ? Appartenait-il au même clan ?
Je sais, je t'en demande beaucoup. »


        Le sujet n'inquiétait pas le Hattori, il le rendait curieux. Totalement curieux. Curieux au point d'en oublier sa tasse. Il voulait tout savoir, il voulait comprendre et surtout, il ne voulait que croire cette jeune fille. Le clan Miwaku allait-il sauver de nouveau le clan Hattori ? Le yeux jaunâtres du Hattori fixait la jeune fille, scrutant la moindre de ses réactions. Il était curieux, curieux de savoir ce que l'avenir pouvait bien réserver.

Publié il y a moins d'un mois


        J’écoutais cet homme et ses questionnements, la tasse brulante entre les mains. En soufflant sur le petit nuage de chaleur qui s’échappait de ce récipient blanc. Je regardais le liquide tourné, les yeux sans les vagues. Il apportait pas mal d’explications à propos des personnes que j’avais vu. Ceci était intéressant. Ce savoir permet d’interpréter plus précisément ces images, ce serait captivant d’en savoir de plus en plus, pour me passer de leurs services à l’avenir. Cependant, laissons leur l’opportunité de nous aider mutuellement. Selon ses dires, les personnes de teint noir seraient malades, et ils vivraient dans les abords du Yuukan. Quel était leurs buts ? La guerre pour des terres, pour leurs reconnaissances… ? Je ne connais trop peu ces personnes. Je me sentais obliger de me justifier de l’imperfection de mes images :

Dialogue de personnage
« Mes visions ne sont pas liées, mais je sens que ça parle de la même chose. Un peu comme des images qui viennent, mais sans liens entre elles. C’est ça qui est compliqué !
Par rapport à cette femme, je me souviens que de son sourire blanc, et de son regard obstiné à en tuer d’autre. Elle est aussi grande que les hommes-poissons…
Je ne me rappelle pas vraiment d’elle, c’était trop rapide… »


        Mon regard esquivait le sien. Ce n’est pas forcément facile d’avouer ses torts, surtout pour quelqu’un comme moi, qui est assez fière. Ceci fait parti de mon mauvais caractère. Mais il existe des moments où il faut se montrer plus humain que combattante, surtout ce moment semble assez important. Le futur Kage doit garder une bonne image de moi, sinon je serais caractérisée directement comme « à surveiller » ou « potentiel ennemi ». Et nous savons comment ces vies se finissent. Son speech avait quand même attiré ma curiosité était quand même trop grande, que je ne pus m’empêcher de le questionner :

Dialogue de personnage
« Pourrais-tu me dire ce que tu sais de ces demis hommes, demis poissons ? Ils existent vraiment ? »

Publié il y a moins d'un mois

Raikage

        " Pourrais-tu ? " !? Le visage du pauvre Hattori semblait se décomposer. Il était censé se lever et la frapper pour lui faire comprendre le respect, mais c'était relativement cruel d’agresser son hôte. L'héritier était en train de se tracasser l'esprit pour trouver une solution à ce petit problème. Devait-il lui signifier ? Elle semblait avoir un caractère bien trempé et il était probable qu'elle ne mesure pas ses mots. Le problème étant que suite à un énervement de sa part, le futur Raikage serait en obligation de lui faire trancher la tête. Il prit sa tasse, l'air de rien et termina son thé d'une traite. Baffouillant sans réellement le souhaiter, le prince se ridiculisa par mégarde :

Dialogue de personnage
« Les tu ton ta ...
Les Mitsuna, oui, ils sont sur les côtes. »


Descriptif relativement limité, même l'enfant n'allait pas en avoir suffisamment pour avoir l'impression d'apprendre quelque chose. Respirant un grand coup, l'héritier reprit le contrôle de ses pensées :

Dialogue de personnage
« C'est un clan très discret sur les terres. Nous connaissons son existence depuis des siècles et nous n'avons été réellement en guerre contre eux qu'une et unique fois. Depuis, nous savons qu'ils sont encore assez nombreux, mais ils ne semblent plus vivre dans ce secteur. Ils sont généralement grands et ils possèdent une force physique impressionnante. De véritables gladiateurs et des combattants formidablement bien constitués.
Malgré tout, ils possèdent cette mauvaise tendance à se comporter comme des animaux. Ils s'énervent généralement très rapidement.. »


        L'observant un peu plus, Masashi comprenait enfin l'intérêt de ce clan pour cette jeune fille. Elle était jeune, elle rêvait sûrement de voir le monde comme le Hattori avait pu le faire par le passé. Tout en se levant, il prit la parole de nouveau :

Dialogue de personnage
« Tu en croiseras sûrement dans ton avenir de ninja, Miwaku Niatari.
Bien qu'il est intéressant de discuter avec toi, je me dois de retourner à mes occupations... très ... intéressantes... »


        La phrase n'était pas si anodine, l'héritier venait d'accepter que cette Miwaku utilise son énergie spirituelle, droit n'étant pas toujours accordé à un Miwaku. Ils n'étaient que peu nombreux à user de cette énergie si précieuse. Tout en ouvrant la porte et en laissant la jeune fille à sa place, le Hattori se mit à dire :

Dialogue de personnage
« Tant que je suis en vie, je me charge à veiller sur le destin des membres de ce village.
Qu'ils soient Miwaku ou Hattori... »

Publié il y a moins d'un mois