Front marin

Busaiku, toujours intrépide, commençait à ressentir le poids du doute alors que sa vie et celle de ses amis semblaient désormais suspendues à un fil. Son bateau pirate, baptisé "L'Ombre du Naufrage", était une sinistre merveille. Des voiles noires déchirées flottaient au gré du vent, tandis que la coque éraflée portait les cicatrices de nombreuses batailles.

La petite flotte qui accompagnait Busaiku était composée de navires tout aussi redoutables, leurs voiles arborant des emblèmes effrayants. Le bois des coques était tatoué de graffitis mystérieux, témoignant du passé tumultueux de ces vaisseaux. Ils semblaient être des reliques flottantes, transportant avec eux une réputation de danger et de bravoure.

Le capitaine, une figure imposante au regard perçant, ne tarda pas à le rejoindre.


Kagami savait de quoi il parlait, il connaissait les vérités du monde de demain mieux que quiconque.

Après avoir vider le reste de ses boyaux par dessus bord, pour la troisième fois, Otojiro parvint tant bien que mal à rejoindre ses camarades.




A croire que ce mec n'était réellement qu'un gros tas de muscle et que Biquette-sama était son cerveau. Pas étonnant en voyant la bête. Et quelle belle bête... Le Kaguya fumeur de pipe pouvait presque ressentir sa veine gonfler pour cette brave bête. Il ressentait au fond de lui de l'amour, mais à la fois une grande peine, car la jolie Biquette préférait de loin Busaicul.




Interrompant son monologue, le voilà parti en courant pour à nouveau vomir ses tripes. Il était grand temps d'en finir, le mâle alpha avait un sacré mal de mer...

La mer est grande et les vagues vont haut et bas. Sur la coque du bateau, y a plein de bruits : des petites vagues font "plouf", les grosses font plus de bruit, et des fois ça grince un peu. C'est juste des bruits normaux, parfois tranquilles, parfois un peu flippants, mais ça veut juste dire que la mer est forte et que le bateau doit faire gaffe. Soudainement, l'ami du protagoniste se moque de lui, l'énervant. Il s'approche de lui et le regarde de haut :


Le regard de l'idiot se durcit, vexé que son pote l'insulte comme ça. Il n'avait pas trop envie de se battre, mais il savait qu'il n'avait pas le choix. Pour lui, sa bande, mais surtout pour Biquett, son p'tit mouton qu'il aimait comme un fou. Il serre les poings, déterminé à en finir avec cette histoire une bonne fois pour toutes.


L'ami de l'idiot se met à vomir tandis que la chèvre se met à manger la carte du capitaine. C'était une carte étrange, très différente de ce à quoi notre héros était habitué. Il la regardait, perplexe, se demandant ce que cela signifiait. Entre le vomi et la chèvre qui joue les détectives, la situation devenait de plus en plus absurde.


L'héroïque idiot le savait bien, le capitaine allait encore beugler. Mais ça ne le dérangeait pas trop, car à la fin, le capitaine finissait toujours par pardonner. C'était un peu comme un rituel dans leur équipage un peu chaotique. Au loin, le rivage semblait de plus en plus, mais plusieurs navires ne tardèrent pas à rejoindre ceux du pirate... Les navires Kumojins étaient en train d'encercler l'escadron pirate. Des hommes ne tardèrent pas à tirer des nuées de flèches empoisonnées !

Un voile toxique se propagea subitement dans le ciel. La troupe que je dirigeais venait enfin d'arriver sur les flots. Nos préparatifs étaient terminés depuis un bon moment et nous attendions un message des deux jumelles pour attaquer sur le front marin. D'après nos informations de mystérieuses créatures rodaient dans les parages et le capitaine de se navire était spécial.






Un rictus m'échappait tant je jubilais de combattre cet ennemi. Au fond, j'espère pouvoir tenir ma promesse à Shina et revenir en vie pour qu'elle prenne soin de moi. Malgré mes nombreuses conquêtes c'est la seule femme à laquelle je penses sur le front, ma soeur et nos moments intimes.

Tandis que mes comparses se hâtent dans la mêlé, je prenais le soin de rester en retrait admirant la suite des évènements. Je n'étais pas seul, les Kaguyas prisonniers étaient tous à bord du navire. Si l'ennemi ne capitule pas ou ne se rend, il verra nombreux des siens périr d'avantage.

Tout ce vacarme, ces gens qui se bousculent, ces paroles énigmatiques... Il se gratta la tête, se demandant pourquoi tout était si compliqué. Une fumée noirâtre semblait se répandre tout autour.




Busaiku sentait que la guerre était loin d'être terminée. Ce n'était que le début. Il soupira en observant son ami Otojiro, se demandant comment ils en étaient arrivés là.


Soudain, un étrange phénomène se produisit : un miroir semblait surgir de nulle part, créant une ouverture vers un autre lieu. À travers ce portail improvisé, Busaiku pouvait apercevoir ses ennemis, les Kumojins.


A travers ce dernier, Busaiku pouvait voir ses ennemis. Soudainement, le capitaine fit son apparition à la gauche du géant musclé.



Sans vraiment attendre, il franchit le portail et atterri immédiatement dans le bateau ennemi.... Soudainement, des animaux géants se mirent à sortir de la mer.

Un immense nuage s'élevait dans le ciel tandis que le beau Otojiro finissait de se remettre de son mal de mer. Très vite Busaiku l'invitait à le rejoindre pour travailler en équipe.




Parfois la beauté extérieur d'un individu cache souvent un cerveau incapable de résonner convenablement... Au même moment les deux hommes se rendaient compte d'un étrange pouvoir sur le bateau de leur copain capitaine bizarre.


Un portaquoi ? C'était quoi ce drôle de truc ? Bref. Otojiro ne se contenta pas de réfléchir et suivait Busaiku sur le navire ennemi.




Puis il se mit à rire tout seul.

Après que la fumée toxique ce soit propagée, il était grand de continuer la suite du plan.


Mais tout s'enchainait beaucoup trop vite à mon goût. A peine les premiers bateaux sont-ils arrivés pour aborder l'ennemi que la mer se mouvait bien trop dans un tel scénario de guerre.


Suivit un long cri bestial annonçant la couleur et bientôt le Hattori pouvait d'immenses créatures sortir la tête de l'eau !




Comme si cela ne suffisait pas, j'eus peine à croire que l'ennemi était déjà arrivé sur mon propre navire.. Entre temps mon subalterne me rapportait l'un des prisonniers, ce qui allait me permettre de pouvoir commencer à faire chanter l'adversité.

Il se mit à observer son ami et il attrapa un homme avec sa musculature peu conventionnelle pour le foutre à l'eau. Soudainement, l'ennemi apporta un faible de Kiri et menaça de le tuer.


Il lui fit un clin d'œil. Il baissa alors la tête.


Il tomba alors sur ses genoux et beugla.


De ses deux puissants bras, il tapa violemment contre le bois du bateau. La force du Kaguya n'était clairement pas normal et de manière involontaire, chaque mouvement était amplifié par son énergie spirituelle... Le sol du bateau se brisa et les deux compères ne tardèrent pas à tomber dans les cales du bateau. Ils arrivèrent au milieu d'une table.


Des Kumojins ne tardèrent pas à tenter d'approcher au Taijutsu et ils comprirent rapidement que ce n'était pas la solution face aux individus. Mais que faire face à eux ? Il ne fallait pas plus abimer le bateau et si ce dernier venait à couler, la seule chance d'attaquer un troisième front deviendrait plus difficile.

Le chef Hattori semblait toujours être à l'étage supérieur, les deux pitres se fichaient bien de cela.


Il saisit une bouteille et se mit à boire. Il ne le savait pas encore, mais Busaiku était violemment allergique à l'alcool Kumojin...

Otojiro, le plus beau des mâles de village de Kiri se foutait ouvertement de la gueule du capitaine de se navire. Lui et son pote Busaiku se retrouvait désormais à l'intérieur du bateau après que Busaiku est percé la coque de grands coups de poings ! Une force surhumaine que jalousait discrètement Otojiro.

Mais trêve de plaisanterie ! Le Kaguya ne chercha plus longtemps la logique du pourquoi du comment et se contenta simplement de se retirer la colonne vertébrale pour en faire un fouet redoutable ! Il couru partout en s'amusant à faire retentir le claquement de cette dernière contre les redoutables, mais très faible adversaires !


Tandis que Busaiku ne semblait plus dans son état normal après être seulement parvenu à défoncer quatre ennemis...


La biquette n'en faisait qu'à ça tête ! Et bientôt d'autres Kumojins se hâtaient sur elle pour lui faire du mal !

Otojiro en saisissait un par les pieds pour l'immobiliser avant d'alerter son camarade complètement ivre !

Ni une, ni deux, je pris un kunai pour trancher la gorge de cette être inférieur. Il semblerait que mon plan venait de tomber à l'eau. Les deux hommes venaient de se faufiler à l'intérieur du bateau et je pouvais entendre que le combat faisait rage à l'intérieur.

Je venais d'avoir une idée, tandis que les monstres marins continuaient de faire valser leurs tentacules pour briser les navires alliés autour. Avec classe et charisme, je m'avançais vers ce vacarme grossier avant de poser ma main sur le ponteau du bateau. De là, une fumée toxique en jaillit traversant les creux qui se faisaient entre les planches du vaisseau. Je veillais personnellement à ce que cette fumée soit la plus épaisse possible, afin d'éliminer toutes traces de vies à bord de mon propre bateau.


La fumée ne tarda pas à envahir les cales du navire, mais pas que ! D'autres Hattori ne tardaient pas à rejoindre mon stratagème vicieux afin d'atteindre également les prisonniers qui se trouvaient ici. Voyant l'échec de cette approche, autant mettre fin à leur vie sur le champ !

Inutile de dire qu'avec son maigre QI, Busaiku était TOTALEMENT incapable de comprendre lorsque ce dernier était bourré ou non... Saisissant une table, il stoppa la progression de plusieurs Kumojins. Il était plus que problématique pour des spécialistes en Ninjutsu de se retrouver dans une cale d'un bateau pour combattre. Ainsi, les Kirijins étaient capables de combattre alors qu'ils n'étaient sûrement pas les plus grands combattants présents sur ce navire.



Oui, Busaiku était en train de pleurer. Il ne se contrôlait plus de tout, au point de détruire des parois du bateau en jetant des hommes à travers... Il ne tarda pas à rejoindre sa pauvre chèvre lorsqu'il remarqua que le sol devenait étrangement mauve..


Et ... Le Kaguya n'était pas une lumière, il se mit alors à taper violement sur ce dernier pour tenter de détruire le mal qui se répandait pour finalement finir encore plus bas... Avec des Kaguya de Kiri.




Soudainement, quelque chose s'enfonça dans l'épaule énorme du Kaguya, il tenta alors de saisir la chose à l'origine de cela pas le bras droit avant de sentir une seconde douleur à sa main.


Il se mit à taper à gauche, à droite, au sol, partout... De l'eau commençait à pénétrer dans le navire et de nombreux Kaguya tentaient, en vain, de stopper l'individu.




Les petits se faufilaient à travers les Kaguya pour trouver un nouvel angle d'attaque... Ils n'étaient pas bien grands, victime d'une mauvaise nutrition... Mais, il était particulièrement agiles et appréciés par la plupart des Kumojins... Ils espéraient survivre à cette guerre.

Diantre ! Le poto d'Otojiro le mâle le plus viril de l'île Kaguya venait de se faire prendre d'assaut par de sales mioches ! Il fallait que le beau gosse intervienne pour sauver le meilleur de Biquette-sama et ainsi briller devant la demoiselle. Pour le moment, Busaiku étant bien trop bourré et voulant déchiré un bout du ciel comme Larura fabianearu Kaguya, transperçait la coque du bateau de... ABSOLUMENT PARTOUT !


L'eau montait rapidement, mais ce qui préoccupait notre fumeur de Kiseru, c'était ces vermines de mômes aux regards malsains. Il courait dans leur direction en claquant son fouet colonne vertébral - mais comment tenait-il encore debout ?! - et dans un bruit lourd, il toucha l'un des deux morbaques.


Au fond, Otojiro espérait simplement que Biquette-sama allait le regarder faire ses preuves en tant que Bro du meilleur ami de sa dame. Un autre problème, la Kaguya venait d'attiser la colère de ses confrères à vouloir défendre le destructeur du navire. Bientôt, l'eau leur arrivait jusqu'à la taille.