Les fuyardes

~~ Quelque part au sein des frontières Konohajins ~~

Comment expliquer la manière dont je m’étais retrouvée là aujourd’hui ? Tout avait commencé il y a quelques mois, à Kumo. Comme presque chaque jour, je me rendais auprès de Kaiya, une Kaguya qui avait acceptée de me partager ses talents de kunoïchi. Plutôt étrange pour une Hattori de s’être intéressée à une femme comme elle pas vrai ? La vérité c’est que les miens me déconsidéraient, et que je cherchais un moyen de devenir meilleure pour leur prouver ma valeur. Sur mon chemin vers le quartier où elle et les siens étaient confinés, je croisais la route d’une patrouille. J’eus immédiatement le réflexe de me cacher, car en vérité je n’avais rien à faire là et Kaiya m’avait demandée de me montrer discrète. C’est là que je vis la scène, le moment où les Kaguya se firent enchaîner sans que je comprenne pourquoi ni que je puisse agir. Nous étions alors à quelques semaines du début de la guerre…

Bien que j’étais jugée incompétente par beaucoup, cela n’empêcha pas Kumo de m’envoyer au front. Le hasard des affectations fit que je me retrouva à accompagner un général nommé Hattori Nokutisu, et quel coïncidence de me retrouver en compagnie de Kaguya emprisonnés. C’est là que je me plongeas dans ce qui allait certainement me coûter mon avenir, je voulais aider Kaiya. Ne me demandez pas pourquoi j’ai pris cette décision idiote, je sentais simplement que c’était la chose à faire. Alors, tant bien que mal, j’ai usé de mes talents pour la libérer discrètement et tenter de nous enfuir. J’avais profité du chaos causé par certains de mes semblables afin de m’assurer une fuite facile, mais cela aurait été sous-estimer Kumo. C’est là que je fis ma deuxième erreur qui scellait mon destin auprès de ma nation natale. Sur les quelques gardes qui nous poursuivirent, nous n’eûmes d’autre choix que de leur prendre la vie. J’avais tués les miens, et je ne pouvais plus rien faire pour revenir en arrière. Toutefois, je m’étais retrouvée blessée lors de la confrontation, ce qui rendit la fuite d’autant plus difficile.

Voilà que quelques semaines étaient passées, nous étions parvenus à partir, sans doute par miracle. Nous n’avions qu’à peine géré ma blessure, et j’étais à peu près certaine qu’elle était en train de s’infecter. Cela faisait déjà un petit moment que nous nous étions retrouvées au sein des frontières Konohajins. Nous pensions, peut-être naïvement, que cela empêcherait Kumo de nous traquer, mais étions-nous au moins plus en sécurité près de Konoha ? S’ils nous trouvaient, nous pourrions avoir de graves soucis…
Nous étions installées dans ce qui ressemblait à un vieil avant poste, visiblement abandonné depuis plusieurs années. Je me reposais sur les restes d’un matelas, la main posée sur ma blessure, je m’adressais à Kaiya d’une voix plutôt faible.

Tu étais assise, observant les différents animaux qui rôdaient dans le coin. Tu n’étais pas rassurée, non seulement car il y avait des chances que Kumo vous traque, mais dans l’immédiat c’était surtout la dangerosité des lieux qui t’inquiétais. Si ta sauveuse se tracassait pour le cas des Konohajins, toi c’était très clairement celui des créatures environnantes, dont la plupart faisaient presque deux fois votre taille. Une chance que la viande humaine n’était pas leur plat favoris, du moins pour l’instant. Tu tournais ton regard vers elle alors qu’elle te suggérait de partir d’ici. Elle avait raison, mais la situation n’était pas aussi simple que cela au vu de son état.





Cela n’était pas ton idée, bien qu’elle t’avait effleurée l’esprit. Mais non, c’était trop risqué de s’en remettre au village de la feuille. Bien qu’ils aient meilleure réputation à tes yeux que les Kumojins, tu ne te basais que sur de vieilles informations datant de l’époque de Kiri. Les choses pouvaient évoluer rapidement en quelques années, et il n’était pas certain qu’ils laissent une déserteuse et une prisonnière de Kumo se pavaner en liberté au sein de leurs frontières. L’idéal était que vous ne croisiez d’ailleurs aucun ninja sur votre chemin, et jusque là vous aviez été plutôt chanceuses.





Tu poussas un long soupir, pourquoi il fallait que cette fichue Hattori se montre toujours aussi têtue ? Vous n’aviez malheureusement pas le luxe d’avoir le choix, et elle allait devoir abandonner ses habitudes de petite citadine si elle voulait avoir une chance de survivre. Aller ailleurs était tout aussi risqué, trop loin et elle ne survivrait probablement pas au voyage, trop près des frontières Kumojin et les habitants allaient vous dénoncer bien rapidement. Non, tu étais certaine que les hameaux aux alentours de Konoha étaient une bien meilleure option…

A partir d'un certain nombre de kilomètre, j'ai fait exprès de camoufler ma présence en cas d'attaque surprise. Nous ne savons pas où se trouve actuellement l'agresseur des deux morts et encore moins si les deux autres ninjas sont encore en vie. Plusieurs scénarios sont à prévoir, donc il valait mieux jouer le jeu de la prudence.

Je déposais une flèche à suivre tous les cents mètres pour indiquer la direction à prendre au deux jeunes garçons derrière moi. Une bonne distance nous séparait, ils ne me voyaient plus pour le moment.


[A la dernière heure]

Nous parvînmes enfin à arrivée à destination sans encombre. Le lieu où s'était déroulé l'attaque contre notre équipe de surveillance était flagrante. Quel genre de monstre pouvait réussir une telle atrocité pareille ? Cela ne me disait rien de bon. Je me contentais d'imaginer la scène pour comprendre cette intention de tuer de façon aussi morbide.




Je m'adressais aux deux jeunes du groupe. Inutile de continuer de tergiverser sur la scène. Nous devons maintenant chercher les survivants qui pourraient se retrouver aux alentours.

Cet Uzumaki était décidément bien étrange, Manjiro préférait ignorer le fait qu'il n'avait pas réellement expliqué la mission et dorénavant, le senseur demandait à ses élèves s'ils étaient capables de voir mieux que lui... Le roux était décidément une espèce bien étonnante. Bien que ce type semblait particulièrement idiot pour le blondinet, il préférait ignorer tout cela. Il n'était pas ici pour ça. En observant le sang au sol, le Chikara ne pouvait s'empêcher de chercher un corps pour se persuader que le pire n'était pas arrivé ; Son frère était-il ici ? Effectivement, Tensaî était du genre à créer des pseudos morts pour servir ses intérêts...

Quelques coups d'oeil et rien de probant... Au fond, il était rassuré, mais il ne pouvait s'empêcher d'être mécontent de ne toujours pas trouver une solution à ce mystère. Alors qu'il semblait inquiet, il reprit une face plus joyeuse.


Manjiro ne le respectait pas, mais il était vrai que ce type était potentiellement meilleur que lui dans de nombreux domaines... Il avait donc besoin de cet homme. Pour autant, quelque chose lui chiffonnait. D'une mine plus sérieux, il continua :



Effectivement, si un individu avait pu blesser de nombreux membres du village, n'était-ce pas risqué de se promener à trois ?

Après le long chemin parcouru par l'équipe d'Eikichi, ils arrivèrent sur la scène, elle était d'une atrocité terrible. Le médecin comprit de suite qu'il n'y aurait pas de survivants sauf miracle. Il ne comprenait même pas comment une scène pouvait-être aussi violente. Il en était presque compliqué d'évaluer le type de personne ou dans ce cas précis de créature qui pourrait commettre quelque chose pareil. Dans un élan d'optimisme, il commença à scruter les alentours pour espérer tomber sur quelque chose qui bougeait mais...



Daiki aurait bien aimé répondre au rouquin qu'ils avaient observé de sérieux indices, mais rien. A part ce qu'ils voyaient tous trois. En revanche, l'autre blond de l'équipe posa une question pour le moins intéressante, comment se faisait-il qu'ils se retrouvaient à 3 alors qu'une équipe avait déjà été battue ? Il ne doutait évidemment pas des qualités au combat de ses camarades, mais il était bien peu prudent de se retrouver dans une situation aussi délicate dans un pareil sous nombre, surtout au vue de la scène qui s'était déroulée à cet endroit précis.

Le médecin ne voulait pas mettre d'huile sur le feu donc il ne dit rien, mais il réfléchissait de son côté. De toute façon la majeure partie de son attention était focalisée sur les alentours et l'éventuelle possibilité de trouver des survivants. Essayant de ne pas prendre part à la conversation qui pourrait prendre une tonalité plus grave, il ne voyait rien. Il se déplaçait de quelques pas afin de ne pas trop s'éloigner des deux ninjas tout en changeant ses angles de vue, mais rien à l'horizon. Cela dit c'était normal, au vu des animaux que l'on pouvait trouver ici, un survivant ferait mieux de se cacher de ces bêtes sauvages.

Les deux jeunes hommes me répondaient l'un après l'autre. Cela me faisait froid dans le dos de me dire que nous étions aussi peu en constant l'atrocité de la scène. Je commençais même à douter qu'il y avait d'éventuels survivants dans les parages. Bientôt, Manjiro se montrait un tant soit peu accusateur concernant la formation de notre troupe. Au vu de son comportement irrespectueux en m'appelant l'Uzumaki dans un premier temps, je l'ignorais tout simplement. Je voyais en lui la personnalité de Tensai et cela me déplaisait énormément. Si son père pouvait se montrer plus rusé, Manjiro, lui, était beaucoup plus direct et transparent dans sa façon de penser.

Il était temps de donner de nouvelles directives pour la suite de l'opération.


En jetant un coup d'oeil à Manjiro :


Je ne leur laisser aucunement le temps de protester ou de répondre et je me hâtais déjà de remonter dans les branches pour prendre de la hauteur. Jouant la sécurité pour espérer voir ne serait-ce qu'un konohajin, vivant de préférence. Le temps de laisser au duo d'inspecter les lieux, je descendais des arbres pour parsemer le terrain de quelques parchemins sur le sol environnant.

Un énième sourire étrange, Manjiro détestait l'homme. Ce type venait de ne pas lui répondre et cela sans le moindre respect ! Ce n'était pas professionnel. Au fond de lui, le blondinet ne pouvait pas s'empêcher de bouillonner. Il n'avait qu'une seule et unique envie ; taper dans un arbre pour le détruire. Il décida de relâcher la pression en soupirant et s'approcha alors de son camarade. Une fois suffisamment proche de lui, il prit la parole :


Il regarda à gauche, puis à droite.


C'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité, mais Manjiro en avait vraiment l'impression. Il ne comprenait guère que son propre comportement puisse poser problème. Il marcha alors dans une substance étrange.


Au sol, des enfoncements évidents semblaient laisser présager une confrontation... Bien qu'il était doué pour tout cela, le sale gosse était trop énervé pour le notifier.

Au final, le Jônin n'avait pas souhaité répondre, ce qui n'était peut-être pas plus mal malgré la pertinence de la question de Manjiro. De toute façon ils étaient tous dans le même bateau, alors que faire de plus maintenant qu'ils étaient là ? Il lui demanda alors de suivre les traces de sang, ce n'était pas facile à dire. Ce à quoi le médecin voyait la violence de la chose, en plus des traces de luttes évidentes, était que le sang avait giclé, énormément. Cela avait l'avantage que même quand des parties du sang au sol disparaissait à cause du terrain, des précipitations ou autre, il restait au sol. Mais pour suivre cette trace de sang...

Daiki acquiesça alors de la tête pendant qu'il se pencha sur le sang, il y'en avait de par-tout, il était concentré dans ses débuts de pistes avant que Manjiro ne l'interompe. Le Kitto n'avait d'abord pas compris que le blond parlait de lui mais étant donné qu'ils n'étaient que deux...



Il n'allait pas trop prêter attention à ses paroles car il était concentré sur plus important, d'ailleurs avec le sens des petites gouttes de sang qui avaient justement giclés, il pouvait plus ou moins reconstituer certains bouts de scène, et cela ne s'arrangeait pas pour autant du côté de la violence de celle ci. En revanche il vit un endroit où le sang était uni, comme si quelqu'un s'était trainé malgré une blessure. Il commença donc à prêter attention à cette piste.

En plus du sang laissé au sol, il y'avait des traces de lutte plutôt nombreuses. Que s'était-il passé ?



Il avait donc bien entendu tout à l'heure, il l'avait appelé autrement que Daiki, ce n'était pas bien grave cela dit. Daiki continua encore de suivre la piste, celle ci s'éloignait de plus en plus du point où ils avaient quitté Eikichi-san, à une cinquantaine de mètres tout au plus. Plus ils s'éloignaient, moins le sang était reparti et donc plus le chemin jusqu'au survivant, il l'esperait, était tracé. Derrière une petite bosse, il vit le corps d'une personne de l'équipe de surveillance, il regarda autour de lui, rien était à signaler. Il se précipita alors sur le corps en posant la main sur son front avec une lueur d'espoir.



Cela ne l'étonnait pas trop, il prit le temps de regarder l'ampleur de ses blessures et ce n'était clairement pas joli, survivre déjà plus de quelques heures aurait été un miracle, sans parler du fait de s'extirper de la scène précédente et de faire quelques mètres ainsi... C'était déjà fort.

Comme prévu, tu laissas Rima seule et partie à la recherche d’un quelconque village. Même si tu ne parvenais pas à trouver de médecin, peut-être pourraient-ils te fournir quelques provisions, en espérant que la réputation de ton clan ne soit pas mauvaise dans le coin. Tu avais passée tellement de temps coupée du monde qu’il t’était aujourd’hui impossible d’affirmer quoique ce soit. Les Konohajins et les Kirijins furent alliés à une époque, mais celle-ci étant révolue, tu ne préférais pas prendre de risque. C’est pourquoi tu ne préféras pas solliciter directement l’aide de Konoha.

Mais aussi car il était bien difficile de se repérer à travers cette épaisse forêt. Les arbres se ressemblaient tous et leur taille gigantesque plongeait l’environnement dans une obscurité quasi permanente. Tu demeurais alors vigilante, prenant autant de repère que possible pour retrouver ton chemin par la suite. Sur ton chemin, tu tombas sur d’étranges traces de sang sec au sol et quelques mètres plus loin, le cadavre d’un homme s’étant visiblement traîné jusqu’ici. Celui-ci avait l’estomac à moitié déchiré, commençant à être dévoré petit à petit par les vers et autres joyeusetés. Ses yeux trahissaient encore la peur qu’il avait ressentit avant de s’éteindre ici… Le symbole brodé sur ses vêtement qu’il portait indiquaientt également son appartenance, un Konohajin. Bien que tu n’appréciais pas particulièrement détrousser un cadavre, tu ne pouvais pas t’offrir le luxe de refuser d’éventuels ressources utiles pour Rima.

C’est alors que tu entendis un bruit provenant seulement de quelques mètres plus loin. Dans la surprise, tu te précipitas pour aller te cacher derrière l’un des nombreux arbres qui parsemaient la forêt. Tu eus alors l’occasion d’entendre distinctement la voix de deux hommes. Tu les observas, aussi discrètement que possible, examiner le cadavre que tu avais commencé à fouiller. « Des Konohajins ? » te demandas-tu alors. Fort probable au vu de leur accoutrement, mais étant dos à toi tu ne pouvais rien affirmer. Peut-être était-ce là l’occasion pour toi de leur demander de l’aide, mais la crainte que ces derniers n’apprécient que peu la présence d’une Kaguya et d’une Hattori sur leurs terres était trop forte. Tu avais suffisamment de problème, sans doute valait-il mieux éviter d’en créer d’autres. Tu décidas alors de commencer à repartir dans la direction opposée, aussi discrètement que possible...

Manjiro détestait qu'un travail soit si mal fait... Il était si stupide de faire couler autant de sang. Le Chikara était particulièrement maniaque à ce sujet ; une bonne victime ne devait pas trop attendre pour mourir.


Le Chikara se faisait chier et à cause de cela, il parlait énormément. Il détestait simplement attendre pour devoir se donner. Manjiro était un ninja actif et il avait besoin de répondre à ses pulsions. Qui plus est, le jeune ne comprenait guère que des gars puissent mourir sans que lui ne puisse se battre. Tout en suivant le gars de son collègue, il décida de faire ses étirements.


Habillé d'un vêtement léger lui permettant de contrer des armes légères, Manjiro espérait profiter de cette mission pour espérer la zone et potentiellement retrouver son fraternel.


Tout en sifflant, il s'éloigna lentement du petit médecin, sans accélérer.

Je n'étais pas dupe. Il y avait bien un chakra inconnu dans le coin. Perché en haut d'un arbre, j'observais la femme à la chevelure blanche. Quelle plaie, il fallait donc que l'on trouve potentiellement l'individu qui a commis ces meurtres et encore... Rien ne confirme vraiment qu'il s'agisse bien de cette femme.




Les garçons ne l'avaient pas remarqué, car elle était bien trop discrète pour eux. Ma voix pouvait trahir mon emplacement, caché derrière le feuillage épais des arbres. Mais il était aisé pour moi de me déplacer de branche en branche. J'appréhendais la réaction de l'inconnue, n'ayant rarement vu des chevelures blanches autour du village. Seuls les enfants Gaikotsu possède ce critère à ma connaissance. De plus, la couleur de ses yeux n'est pas rouge. Difficile de réellement savoir qu'elle était son origine pour tenter d'éviter toute bagarre futile.

Alors même que tu t’apprêtas à partir, tu fus interrompue par une voix dont tu ne parvins pas tout de suite à localiser la source. Tu gardas ton sang-froid et tâchas de ne pas céder à la panique tandis que tu cherchais autour de toi. Après quelques secondes et profitant du fait qu’il te parlait encore, ton regard croisa finalement celui de l’homme roux qui se cachait non loin. Tu ne lui donnas alors pas de réponse et décida de le fuir au plus vite. Tu effectuas rapidement quelques mudras, et ton corps sembla comme disparaître subitement.

Une vulgaire machination qui ne durerait pas bien longtemps. Tu allais être, durant quelques secondes, partiellement invisible. Mais ton corps produirait lui encore des sons et tes pas un semblant de poussière. Tu espérais cependant que cela soit suffisant pour les semer rapidement. Tu étais dans leur territoire, tu allais devoir te montrer très maligne si tu voulais t’enfuir, n’imaginant pas une seule seconde qu’un ninja senseur tiendrait ton plan en échec quoiqu’il arrive.

Tu partis alors aussi vite que tu en fus capable, rendant rapidement caduque ton précédent jutsu, mais tu espérais que sa durée serait suffisante pour que lui et les deux autres ne sachent pas dans quelle direction tu avais fuie. Néanmoins, ta manière de te déplacer était très étrange, tu rasais au maximum les arbres pour qu’ils puissent te servir de couverture face à des projectiles tout en marchant volontairement sur les quelques troncs d’arbres morts renversés sur ton chemin.

Te faire trouver par des Konohajins à deux pas du cadavre de l’un des leurs était un très mauvais timing. Même si l’état de celui-ci laissait difficilement présager une attaque humaine, certains des membres de votre espèce savaient parfois se montrer aussi sauvage que des animaux. Craignant que la réputation des tiens ne joue contre toi, tu te rendis encore plus suspecte en tentant cette fuite désespérée…