Sawako était entrain de s'occuper d'un patient, blessé à la jambe, une entaille d'environs 15 centimètres de longueur et relativement profonde, par chance, aucune artère n'était sectionné. L'homme aurait glissé dans sa culture boueuse et aurait chuté sur la lame de sa faux. Bien que l'incision n'était pas des plus jolies, elle ne lui serait nullement fatale, uniquement douloureuse... Alors que la jeune médecin usait de son chakra afin de recoudre les tissus corporel de l'homme, une des infirmières venait à sa rencontre, stipulant qu'un homme la demandait, sans pouvoir fournir de nom précis. Mais Sawako savait que l'homme en question était Saïto, elle avait envoyé un messager afin de le convoquer... C'est alors qu'elle donna la suite des soins à sa collègue afin de partir à la rencontre de l'homme aveugle. Elle franchit la porte de la chambre du patient et tomba nez-à-nez avec l'homme convoqué, impatient, il semblerait que celui-ci ai suivit l'infirmière. Sawako le considéra avant de venir lui faire une accolade amicale:
« Saïto ! Merci d'être venu ! »
Puis la femme reprit sa marche dans le long couloir de l'hôpital, à aucun moment celle-ci s’inquiéta de savoir si l'homme non voyant réussit à suivre la cadence, non par négligence, mais car celle-ci connaissait les talents de Saïto ! Effectivement, ces deux là avaient grandit main dans la main, ami depuis leur plus tendre enfance ! L'un veillant sur l'autre, ils avaient su créer une amitié sans faille !
C'est donc tout en marchant qu'elle expliqua:
« Si je t'ai convoqué c'est parce que j'ai un service à te demander Saïto ! Notre Cheffe Risako est hospitalisé depuis une semaine désormais. Elle a perdue la vue... Et tout mes examen laisse penser que cela est irrémédiable. Elle devra donc apprendre à vivre avec sa cécité. »
Elle se stoppa net et regarda son ami Saïto, un regard à sens unique puisque celui-ci était né aveugle. Si quelqu'un pouvait bien aider cette femme, c'était lui. Lui seul au village pouvait comprendre ce que la femme ressentait. Et lui seul pourrait lui apprendre à vivre avec un tel handicap.
Sawako attrapa les mains de l'homme, elle aimait être en contact physique avec lui afin de combler le manque de contact visuel.
« Accepterais-tu de l'aider à prendre en main son handicap, Saïto ? »
Il ne se trouvais plus qu'a deux portes de la chambre de Risako, qui depuis une semaine, vivait comme une reclus...