Découverte de Konoha

Cela faisait de nombreux jours que les trois protagonistes avançait dans le Yuukan, traversant des paysages certainement plus surprenant les uns que les autres mais dont seul Moji avait la capacité visuel de les apprécier puisque deux des trois voyageurs étaient aveugles... Bien évidemment le senseur tentait de retranscrire à l'oral les merveilles qu'ils traversèrent, des étendues de sables bouillants, des forêts aussi grande et majestueuse que pouvait l'être la forêt d'Eden, des plaines si plate que l'on pouvait apercevoir ce qui se tramait à des kilomètres à la ronde... Risako elle, savourait les différences atmosphérique palpable, la chaleurs ambiante du désert, l'humidité des bois, l'air pure et frais des plaines. Elle appréciait également les différents parfums des endroits qu'ils traversaient ... Malgré tout cela, elle passait sa journée à faire un effort inimaginable pour rester concentrée de façon constante sur le bruit de pas, le froissement des vêtements ou la voix de Moji afin de se situer et s'orienter dans des lieux qui évoluait sans cesse et dont elle ne connaissait rien. L'effort était considérable malgré les nombreuses heures d'entraînement suivit avec Saïto.

Après plusieurs jours de route, Moji stipula qu'ils n'étaient plus qu'à quelques heures du fameux village tant attendu: Konoha. C'est alors que Risako prit la parole en s'adressant directement à Saïto:



Risako se permit une touche d'humour afin de détendre l'atmosphère et diminuer le stress de Saïto qui se pouvait de monter... Puis reprit:

Le trio s'était mit en route il y a de celà presque une semaine, deux mois après le retour de Moji à Iwa. Ce dernier avait alors dévoilé à Risako, chacune des précieuses informations qu'il avait receuillit lors de son périple. Ce qu'il en retenait de cette aventure était que ce monde a lui aussi ses problèmes et que l'herbe n'est pas plus verte chez le voisins. Aussi, Moji avait retrouvé Sawako, sa concubine, de qui il s'était grandement ennuyé. Les nuits à ses côtés sont nettement plus réparateurs qu'à l'extérieur du village, à dormir par terre la plupart du temps. Moji aurait bien aimé être celui désigné par Risako pour participer à ce tournois, mais il savait très bien qu'il n'était pas le meilleur guerrier du village de un et de deux, qu'une mission bien plus importante l'attendait lors de ce tournois. Effectivement, Moji allait agir en sorte de bras droit durant cet événement, jouant aussi de garde du corps à sa Cheffe par la même occasion.



Dit-il, tentant d'imprégner des images réconfortantes dans l'esprit de la femme. Le groupe se retrouvait maintenant face au portail du village de Konoha, les gardes en place semblaient reconnaitre Moji de son périple passé, un homme avec la peau d'ébène ça ne s'oublie pas ainsi.



Dit le mulâtre le menton bien haut et le corps bien droit, une posture qui imposait le respect.

Le nouvelle-eden etait bien vaste et possedant nombre de paysage varié. Ayant quitter leur terre pour se diriger vers le village de Konoha, l'aveugle avait ressentit tellement de changer que s'en etait perturbant. Heureusement qu'il pouvait ce contenter de suivre Moji et il imaginait bien la difficultait que devait ressentir la cheffe. D'ailleur, il se demandait même si elle n'etait pas triste de ne pouvoir admirer les differente vision qu'avait a offrir lles different paysages traversé. C'est sans doute pour cela que le senseur avait pris la peine de les decrires au deux non-voyant.

Arrivant près de Konoha, le ninja n'etait nullement stressés. Etant désigner comme "champion" d'Iwa, le doute ne lui était pas permis. Il se permis même de rigoler a l'humour de la cheffe.



Dit-il souriant bien que seul Moji puisse le voir. S'arretant immédiatement a la suite du senseur, il l'ecouta en portant attention a ce qui les entourais. Konoha etant une terre bien etrange pour ainsi inviter des inconnus en son sein so facilement.

On a tendance à sous-estimer à quel point la peinture requière patience et courage. D'une certaine manière, on peut comparer le peintre au diplomate. Tous deux ont pour vocation d'aller là où leurs prédécesseurs se sont arrêtés. Tous deux ont en tête la réalité sous toutes ses mesures et ne doivent pas s'y détacher. Tous deux donnent une importance cruciale à leur travail et pour eux, chaque détail compte, chaque parole ou coup de pinceau a ses conséquences. C'est pourquoi Shinji aimait s'adonner à cet art : en plus d'être pour lui un moyen de s'échapper quelques instants de la réalité, il lui permettait d'être à la fois artiste et politique. Ainsi, il était totalement concentré. Et alors qu'il peignait de son bureau la vue du village qui s'offrait devant lui, il réfléchissait à la fois aux évènements futurs qui allaient animer la République de Konoha. Il avait en effet pris la charge d'organiser un examen Chuunin, chose assez anodine pour un Hokage. Cependant, il avait fait le pari d'inviter des délégations des autres villages armés. Un moyen pour lui de dialogue avec ses voisins les plus dangereux, sous couvert d'un formalisme assez pompeux, de l'avenir du continent. Le Pays du Feu allait jouer un rôle important dans les mois à venir, mais pour cela, Shinji allait avoir besoin d'alliés.

C'est lorsqu'il s'apprêta à donner un dernier coup de pinceau à sa nouvelle œuvre que des gardes firent irruption dans son bureau. Il reconnut au blason de leur uniforme qu'ils travaillaient aux entrées du village. A leur air inquiet, il comprit tout de suite que des invités étaient arrivés. Il prit le temps d'enfiler sa tenue cérémoniale de Kage avant de se rendre en vitesse aux grandes portes.

Trois shinobis à la peau sombre l’attendirent. Il reconnut tout de suite Moji avec qui il avait déjà eu l'occasion de discuter, mais il fut surpris de voir que deux aveugles l'accompagnaient. La seule femme devait être celle que les villageois d'Iwa appelaient « cheffe ». Un peu désorienté par la tournure des évènements, Shinji se plaça devant le groupe.



L'Hokage était maintenant bien embêté. Quel était l'intérêt à ce qu'une personne aveugle assiste à un examen si elle ne peut pas voir les épreuves qui s'y déroulent ?

Un homme fit son apparition et se présenta comme étant le fameux Hokage, dirigeant du village de Konoha. Celui-ci comprit bien rapidement que deux des trois Kirishitans étaient atteint de cécité et s'excusa de ne pas avoir mît en place une escouade permettant un acheminement plus aisé pour les voyageurs. Qu'imaginait-il ? Que les Iwajins étaient des être faibles ayant besoin d'aide pour surmonter leurs handicaps ? Qu'importait, bientôt il aurait la démonstration qu'être aveugle n'empêchait nullement d'être des combattants hors norme. Saïto en serait la démonstration même !

Risako, afin de démonter que ça cécité ne l'empêchait en aucun cas d'être indépendante, fit quelques pas en direction du Konohajin, sans l'aide de sa canne, et se mît à le regarder, se servant du souffle de l'homme pour déterminer la position de son visage.





Puis Risako se mît à pointer du doigt en direction de Saïto.







Le ton qu'elle empruntait n'était nullement railleur ou odieux, simplement sympathique.

Shinji n'était pas dupe : il savait que si la femme qui lui faisait face était encore considérée comme « cheffe » par ses pairs malgré son handicap, c'était qu'elle avait réussi à s'imposer et se montrer invulnérable. Il ne sous-estimait pas non plus le shinobi qui l'accompagnait. Il fallait être fou pour envoyer un aveugle sur un champ de bataille. Si Risako avait fait ce pari risqué, c'était parce qu'elle croyait en les capacités de son champion.



L'Hokage avait en effet entendu parler du massacre des hommes-poissons. Même s'il fut dans un premier temps choqué d'une telle barbarie, il fut aussi admiratif de l'envie de survivre que pouvait exprimer ces ninjas d'un autre monde. Il espérait en voir la couleur durant les épreuves qu'allaient partager les genins et les champions.



Il se mit alors à côté de la femme pour lui présenter son bras droit afin de l'escorter à travers le village.

Le métisse se tenait là, observant la scène de façon extérieur! Il était fière de voir avec quel aplomb Risako s'exprimait, comme toujours. Elle n'avait l'air, en aucun cas, une femme faible. Saïto quant à lui semblait dans sa zone, c'était parfait. La première impression est toujours celle qui marque les esprits et Moji était bien heureux de la façon dont se déroulait les choses.

Une chose vint par contre titiller le senseur, lorsque le Hokage, Kitto Shinji, laissa sous entendre le massacre des hommes-poissons au bord de la mer, quelques un an auparavant. Donc ils ont obtenus l'information, mais comment ? Moji avait prit la précautionner de taire cette vérité afin d'éviter les jugements hâtifs des autres villages de ce nouvel Eden. L'Hokage ne semblait pas en faire tout un plat, mais il s'agissait-là d'un détail qui n'avait pas échappé à Moji, il allait faire en sorte de creuser la question auprès de Risako afin qu'elle s'assure qu'il n'y a bel et bien aucun malentendu avec Konoha à ce sujet tendu.

Le Kitto tendit le bras à son cheffe afin qu'elle puisse le suivre plus aisément, alors que le senseur et le champion d'Iwa soient fouillés, comme le voulait le protocole. Moji n'ayant rien à se reproché, prit une position adéquate pour que les gardes soient en mesure de s'assurer que tout était en règle de son côté. Alors qu'ils s'éloignaient tranquillement, le métisse pu entendre une affirmation de la part de l'Hokage qui le fit pouffer de rire intérieurement. Il venait, selon lui, de se mettre les pieds dans les plats en indiquant à Risako que les dortoirs avaient été conçus avec le plus beau et meilleur bois de la région. Une chose à ne pas dire selon lui à quelqu'un d'aussi près de la Nature tel que Risako. Moji croit aussi fermement en Mère Nature, pas jamais au niveau de son Cheffe. Les Kirishitan aime tellement le Nature qu'ils ont développé une habilitée à créer du bois à partir de leurs propres corps, pour justement, ne pas massacrer les créations de Mère Nature.

Une fois la fouille terminé, Moji et Saïto se suivirent Risako et Shinji en direction des dortoirs. Moji attendait avec impatience la réaction de son cheffe. Il appréhendait déjà un sermon au sujet de Mère Nature mais d'un autre côté, peut-être que la cheffe du clan allait tourner sa langue sept fois avant de se prononcer pour ne pas créer un malaise et c'est ce qui intriguait le plus Moji, qui observait la scène excité comme un enfant devant un ballon qui gonfle, sur le point d'exploser.

Le chef de Konoha vint en personne accueillir la délégation d'Iwa en personne. Ce dernier cependant ne semblait pas s'attendre à ce que deux des membre soit privée de la vue. Encore moins la cheffe du village. Après tout, Moji n'était pas encore au courant du drame qui eu lieu en son absence.



Se contenta t'il de dire humblement au représentant des Konoha-jin. Ecoutant simplement la conversation des deux dirigeant. Il ne put qu'être surpris que le combat qui les opposa au Mitsuna soit parvenue jusqu'au pays du feu. Les renseignements de konoha semblait étonnamment efficace. L'aveugle était surtout curieux de la réaction de leurs cheffe. Après tout, il connaissait les talent de combat de cette dernière mais point ces talent de diplomates. Connaissant les objectif de cette dernière, les prochains jours serait fort intéressant sur le développement de ce projet. N'ayant emporter que le minimum, l'aveugle se soumis également à la fouille ne portant rien de spécial à signaler outre son sabre et une canne. L'homme se contenta de suivre la troupe jusqu'au dortoir sans parler. Découvrant donc le village de Konoha par les différente odeur et son qui l'animait.

L'hokage détenait l'information... Celle de l'arrivé des Kirishitans sur le continent, celle du massacre de masse... Risako ne montra aucune gêne apparente devant les propos tenu par le chef du village. Certes, elle aurait certainement préféré que ce genre d'histoire concernant les Iwajin ne circule pas sur le Yuukan, mais cela était arrivé et c'était vraisemblablement inévitable. La grande femme, haute de son mètre quatre vingt sept préféra ne pas rentrer dans un tel sujet de conversation, et ignora tout bonnement cette réplique.

Alors que Kitto Shinji invita les deux hommes Iwajin à subir une fouille, Risako inclina la tête afin démontrer qu'elle acceptait totalement cette procédure, bien qu'elle la jugeait tout bonnement inutile. Les ninjas étaient capable de malaxer du chakra et d'user de cela afin de devenir de véritable arme, que pouvait-il bien cacher de pire qu'un jutsu pouvant éradiquer la moitié du village avec seulement quelques mudras ? Mais soit, s'ils devaient se soumettre à une quelconque fouille au corps, ils accepteraient sans créer la moindre embûche... Mais à vrai dire, le fait qu'elle échappait à la fouille corporel l'arrangeait quelque peu... Risako ne se déplaçait jamais sans ses armes, et ainsi, cela lui permettait donc de rester avec ses équipements et par conséquent un moyen de défense...

Durant l'instant où Moji et Saïto se soumettait à un contrôle, l'hokage offrait son bras à Risako afin de l'escorter jusqu'à leurs ambassades... Mais la Cheffe des Kirishitans tilta quelques instants lorsqu'elle entendit que les lieux avaient été construit à l'aide de leurs bois le plus précieux... Ainsi, ces hommes préféraient détruire le plus beau cadeau que leur offrait Mère Nature afin d'ériger des bâtiments plutôt que de contempler un tel don... Risako se servit du bruit de froissement des vêtements de l'hokage afin de situer où se trouvait son bras et l'agrippa...



Puis, la Risako marqua une halte, laissant un léger blanc s'installer avant de reprendre:



La jeune femme, aveugle, arpenta les ruelles de Konoha, accroché au bras de l'Hokage qui lui servait de guide. Chacun de ses sens étaient sollicité, Risako tentait d'emmagasiner le maximum d'information sur les lieux qu'elle était entrain d'emprunter. Puis alors, elle reprit la parole:

La « cheffe » ne portait pas son titre pour rien. Elle avait été plus maligne que Shinji l'avait imaginé. Il avait pensé qu'en l'emmenant subtilement sur le terrain du massacre des hommes-poissons, la jeune femme se serait emportée et se serait révélée. Non pas qu'il doutait de la véracité de ces faits rapportés - bien au contraire, ils avaient été certifiés par les services de renseignement du village - mais il voulait connaitre la version des gagnants. Risako préféra ignorer la remarque et remercier l'Hokage pour son hospitalité.



L'Hokage avait pour projet pour plus tard d'ouvrir le village au monde extérieur et d'en faire une place incontournable sur le continent. Le Pays du Feu avait longtemps été une puissance militaire respectée et sollicitée par beaucoup d'autres villages. Mais avec la concurrence des autres grandes nations et la montée en puissance des samouraïs, il était essentiel pour que la République ne sombre pas dans une crise de diversifier ses activités. Pour cela, elle devait être aussi une puissance économique inégalable qui attirerait les commerçants de toutes les contrées. Shinji voulait, dans ce domaine, devancer ses voisins.

Risako partit ensuite sur une leçon de morale sur la nature et les méfaits de son exploitation. Shinji ne dit rien. Il ne voulait pas paraître offensant. Il avait compris que ces nouveaux arrivants avaient des traditions différentes et s'il voulait édifier des relations diplomatiques solides avec Iwa, il valait mieux qu'ils les aient dans sa poche.



Tout en parlant, il guidait la petite délégation à travers le village. A toutes les fenêtres des habitations et des commerces étaient agglutinés des regards curieux. Certains osaient même souhaiter la bienvenue aux iwajins.



L'Hokage explosa de rire. C'était anodin qu'un chef de village soit aussi sincère avec des étrangers qui pouvaient potentiellement devenir des adversaires. Mais Shinji avait eu connaissance des talents de Moji. Les trois shinobis auraient donc fini par le découvrir.

Elle l'avait fait ! Elle venait de sermonner le Hokage en personne. Cet homme si respecté à l'intérieur de ses murs, Risako venait de le remettre à sa place en quelque sorte. Moji tentait d'être subtile mais la situation était bien trop cocasse. Heureusement pour lui, il se trouvait à quelques mètres derrières les deux chefs donc ils ne puent s'en rendre compte. Le senseur revint à son sérieux habituel lorsqu'ils eurent passés dans les rues du village et qu'il sentit tout les regards des habitants à nouveau sur lui et eux par la même occasion. À nouveau dis-je bien, car il avait reçu ce même traitement quelques mois plus tôt, lors de sa première visite dans le village de la feuille. Il était normal que leurs couleurs de peau attire l'attention, ainsi que leurs morphologies un peu plus imposante que la normal. Heureusement pour eux, ces citoyens semblaient bien respectueux des différences, les Iwajins recevaient même quelques salutations, ce qui fit chaud au coeur de Moji. Konoha semblait être un endroit où il faisait bon vivre, d'un point de vu extérieur. Le Kirishitan n'avait aucune idée que la tension entre les Uzumaki et les Chikara commençait à peine à s'estomper. Le groupe se rendit finalement jusqu'à l'ambassade d'Iwa, la maison qui les hébergerait le temps de cet examen. Bien sûr, ils seront surveillé, mais ils seraient tout de même en mesure de communiquer aisément de leurs intentions quant à cet examen Chuunin.