La fougue VS La Sagesse ! [End]

        Ce jour-là, Seitô se réveilla bien plus en forme que d’habitude. Il ne traînassa que très peu de temps au lit, car aujourd’hui était un jour spécial pour lui ! Bien qu’il était vrai qu’il y avait beaucoup de « jours spéciaux » pour lui, aujourd’hui c’était différent ( -bien sûr, c’est toujours « différent » mais que voulez-vous). Pourquoi, me direz-vous ? La veille, il avait rencontré un nouveau compagnon d’arme : Chikara Saeki ! Et aujourd’hui, ils allaient pouvoir s’entraîner ensemble !

Si c’était pas super-méga-giga-cool ? Enfin, engloutissant son petit déjeuner, essuyant toujours les remontrances de sa mère sur le rythme gastrique, le jeune Genin récupéra avec précipitation son arme et ses affaires d’entraînement, avant de sortir en pas de courses de chez lui pour rejoindre le terrain d’entraînement. Il était content, et débordait d’énergie. Pauvre Saeki, il ne savait pas ce qu’il allait devoir endurer aujourd’hui.

Arrivant naturellement en avance, par la force de l’excitation, il déposa ses armes d’entraînement avant d’effectuer des étirements, attendant son compagnon, qui arriva quelques temps après, le surprenant en train de faire quelques abdos. Dans une impulsion, le jeune Uzumaki se remit sur ses deux jambes, avant de courir vers lui. Décidément, rien n’arrivait à l’épuiser.



Il parlait à une vitesse assez hallucinante, à un rythme bien trop rapide pour quelqu’un de « normal ». Puis, comme s’il réalisait quelque chose.



La fougue de la jeunesse puissance overthousand percent.

Saeki venait tout juste de se réveiller, le soleil brillait déjà à mi-hauteur dans le ciel. Il tourna la tête et voyait déjà le gamin sur les terrains, il s'approcha donc de lui, le voyant déjà s'échauffer.

Il comprenait bien tout l'enthousiasme du jeune homme, et ça le rendait encore plus pressé, d'autant plus que Saeki avait une idée derrière, et fit mine de se concentrer, tout en parlant.

Le Chikara fit un mouvement rapide vers l'arrière, non rassuré, car le taijutsu n'était pas encore sa spécialité et pouvait donc tomber lamentablement devant l'Uzumaki et perdre toute crédibilité. Puis il envoya une pluie d'aiguilles de chakra inoffensives mais tout de même très rapides vers le jeune rouquin pour tester sa réactivité.

Le Chikara l'avait exprès, donner un air endormis pour surprendre son nouvel ami de la veille. Il n'avais pas encore eu le temps de sortir son sabre, et le jeune adulte était préssé de voir comment le minot allait s'en sortir. Une fois de plus, comme le jour précédent, Saeki avait tout prévu d'avance et commençait à se dire qu'il allait falloir qu'il arrête se genre de choses et qu'il prenne enfin Seitô au sérieux sur le fait accompli sans prévoir à l'avance.

        Parler plus lentement ? Difficile pour un jeune garçon aussi vif et surexcité qu’il était actuellement. Son camarade était un peu endormi, alors il comptait y aller lentement. Gagner par la faiblesse de l’ennemi, ce n’était pas vraiment cool, après tout. Mais il le surprit un peu en effectuant un mouvement ultra-rapide vers l’arrière. Surprenant l’Uzumaki, se dernier recula aussi un peu, alors que son adversaire du jour effectuait des mundras.Alors, sans perdre un instant, l’Uzumaki effectua lui aussi une mundra afin de dévoiler un sceau, formant une barrière protectrice.



Juste à temps, vu que les aiguilles de chakra ricochèrent contre la barrière du jeunot. Loin d’être parfaite, cette dernière laissa néanmoins passer une aiguille que notre protagoniste esquiva in extremis, laissant voir une petite coupure sur sa joue.

Affichant un large sourire, il ne perdit pas de temps avant de prendre appuie sur le sol et de se mettre à courir vers son adversaire. Une fois à porté, il dégaina vivement son sabre afin de frapper son adversaire d’un coup horizontal relativement vif. Puis, il utilisa la force centrifuge de son coup pour lui offrir deux coups de pied relativement basiques, avant de prendre appuie d’une main sur le sol, et de se remettre debout, effectuant de nombreuses estocs avec son sabre court, et finissant avec un puissant coup latéral.

Malgré son gabarit, le jeune Uzumaki était vif dans ses coups, et relativement précis. Il avait un poignet puissant, et ses coups étaient suffisamment rapides pour en imposer… En tant que Genin, bien sûr. Et lorsqu’il voulait reculer, l’Uzumaki avançait, veillant à maintenir son adversaire au corps-à-corps, a porté de sabre.



Il affichait un large sourire. C’était au cœur de cette bataille amicale qu’il était le plus heureux.

Le jeune Chikara avait oublié la particularité des Uzumaki... Les sceaux renfermant diverses pouvoirs. Le Chikara tentait de suivre les mouvement du jeune Uzumaki, mais ce dernier était relativement plus rapide que ce que pouvait penser Saeki. Il était surpris de voir à quel point le jeune homme maniait le sabre, on pouvait le lire sur son visage. Saeki tentait d'esquiver comme il pouvait l'assaut du rouquin, mais ça ne l'empêchait pas de se prendre quelques coups. Il esquiva le premier coup de sabre, puis contra le premier coup de pied, submergé par la vitesse du gamin, il se prit le deuxième sans être assez rapide pour l'éviter. Il tentait tant bien que mal de résister, il savait qu'il s'agissait que d'un sabre d'entraînement, mais il ne voulait tout de même pas prendre de coups de cet arme, alors il concentra ses esquive sur les assauts de la lame. Vint le dernier coup, Saeki tenta de l'éviter en baissant tout en alignant son avant-bras le long de son visage pour parer mais, la puissance avec laquelle le coup arriva fit que le coup s'était en partie réparti sur le choc de l'avant-bras au visage.

Le Chikara réfléchi un instant puis repris.

Le jeune Uzumaki n'était peut être pas près à ça, mais le Chikara lui préparait un petit test sympathique basé sur l'esquive, pour voir s'il est aussi doué pour porter des coups qu'esquiver ceux de l'adversaire.

Saeki tentait de mettre une petite touche d'humour pour tenter de briser quelque peu la concentration. Il marqua un long temps d'arrêt. Puis il se mit à attaque en même temps que son clone, coup de pied aérien en miroir au niveau du visage suivi d'un enchaînement rapide poing/pied au sol du clone, pendant ce temps, Saeki recula et recommençait à faire quelques mudras.

Le Chikara lança une multitude de pierres de petite taille mais en quantité plus importante que d'habitude à fin de vraiment mettre le jeunot à l'épreuve.

        Son combo avait plutôt bien réussi. Le Chikara avait dû essuyer quelques coups de notre protagoniste, qui, après son compliment, en avait profiter pour prendre sa pose fanfaronne.



Mais il n’était pas réellement prêt pour la suite des évènements. Se concentrer sur la défense ? Alors qu’il avait un clone ? C’était chaud ! Mais il fallait dire que Seitô lui, était chaud bouillant ! Il allait donc faire son maximum pour être à la hauteur des attentes de son camarade d’entraînement, qui ajoutait sa petite touche d’humour. Auquel Seitô ne manqua pas de répondre.



Avant de se baisser avec précipitation, esquivant par la même occasion le double coup de pied aérien. Dans l’humour, le jeune Uzumaki n’avait pas vraiment observé le placement de son adversaire.



Enfin, de ses adversaires. Et pour se dégager de là, Seitô se jeta en avant pour effectuer une souple roulade, avant de se mesurer aux assauts du clone. Essayant de garder le visuel sur son adversaire, le jeune adolescent à la chevelure flamboyante essuya quelques tatanes ! Après l’esquive du coup-de-poing, la parade du coup de pied via son avant-bras droit, il fut difficile pour lui d’esquiver ou de parer le coup de pied au ventre qu’il allait recevoir. Alors, il serra les abdos, et encaissa le coup de pied, reculant de plusieurs dizaines de centimètres.



Avant de voir une volée de pierre l’atteindre. Avec le combo du clone en même temps, difficile d’y réchapper avec une simple esquive. Alors, le jeune Uzumaki effectua une Mundra, et réitéra l’opération de défense.



Le bouclier encaissa la plupart des pierres, lui permettant de se concentrer sur les coups et les jets de roches restant. De son sabre fin, il para le reste des pierres, en effectuant plusieurs coups rapides, et avec une certaine précision, les roches tombaient au sol. Et de sa main libre, les coups de pied et de poing du clone de Saeki. Voyant la situation à son désavantage, il profita de cet instant d’esquive pour désengager au maximum le corps-à-corps. Puis, rangeant son sabre, il effectua des mundra par deux fois.



Deux clones sortirent de terre. Et voilà ! Trois sales garnements pour le prix d’un ! Usant de stratégie ils commencèrent à courir autour des deux adversaires. Puis, un clone entra au corps-à-corps avec une des images miroir. Échangeant quelques coups, les deux autres Seitô entrèrent au combat avec l’autre, sans qu’il ne dégaine le sabre pour autant. Essayant d’ouvrir une brèche chez son adversaire, par des coups rapides, mais peu fatiguant. Et au moment tant attendu, prenant appuie sur son clone, Seitô s’écria :



A l’aide de son clone, il se propulsa en l’air, dégainant un parchemin, tandis que ses clones crachèrent une vague de boue, tentant d'aveugler les adversaires.



Il en sortie une épée massive, qui faisait presque la taille du jeune garçon. En l’air, il profita de l’effet de la gravité pour frapper avec virulence son adversaire, effectuant une toupie aérienne. Fracassant ce qui se trouvait en bas de son passage. Profitant de la proximité des deux adversaires, le jeune Uzumaki força d’un coup sec pour relever son épée afin de frapper son adversaire occupé avec son autre clone, d’un coup vertical. Malgré le fait qu’il ne maîtrisait pas vraiment son épée, au vu de sa masse, Il fallait quand même l’avouer, il ne faisait plus dans la dentelle !

Le jeune Uzumaki faisait preuve d'agilité exemplaire pour son âge. Il voyait l'engagement qu'il y mettait et ça le rendait d'autant plus content et sentait qu'il fallait passer aux choses sérieuses. Il fallait tout d'abord que Saeki évite l'aveuglement, et ce rapidement, il fit donc des mudras pour envoyer des aiguilles très rapidement à fin de disperser la boue, cependant, elles seraient moins nombreuses et moins puissante car il n'a pas pu se concentrer à fond sur les signes qu'il composait.

Saeki renvoya le clone d'un coup de pied rotatif puis se concentra sur le vrai Seitô, qu'il voyait en plein saut. Le Chikara se demandait si c'était Seitô qui emportait l'épée ou l'épée qui emportait Seitô, alors une idée lui vint en tête. Il se rua d'un air concentré sur le jeune utilisateur de sceaux, qui était en plein saut emporté dans son élan. Au vue du poids de l'arme, il avait déjà compris que cette fois-ci, son agilité n'allait pas le sauver d'un coup quelconque. Alors, étant bien assez concentré et lancé, Saeki, arrivé à quelque centimètre sur la gauche du gamin, l'attendais au moment opportun pour l'attaquer. Il usa de sa technique lui offrant une rapidité exemplaire pour lui porter un coup sur l'épée et ainsi les envoyer balader ensembles.

On vit alors le jeunot s'envoler à l'opposé de la où le Chikara avait porté le coup de pied. Il attendit un petit moment que le gosse arrête ses cabrioles au sol. D'ailleurs, Saeki le trouvait plus doué dans ce contexte que quand il fanfaronne pour arborer différentes postures.

Dit-il d'un air moqueur, mais affectueux au passage et repris.

C'est alors que, pendant qu'il s'approchait de lui tout en lui disant ce qu'il pensait, Saeki lui tendit la main pour l'aider à se relever.

        Tout allait pour le mieux. Enfin, jusqu’à que son adversaire ne décide de se mettre à sa hauteur. N’ayant pas suffisamment de force ni d’adresse pour rectifier sa trajectoire, inutile de dire que le Chikara n’avait qu’a frapper de manière suffisamment violente pour envoyer balader le jeune Seitô. Lorsqu’il se rendit compte de cela, c’était déjà trop tard.



La violence du coup fut telle qu’on le balaya d’un coup sec. Le jeune adolescent à la chevelure flamboyante n’était pas assez fort, ni assez entraîner pour manier une telle arme avec une grande précision. Si bien qu’il se trouvât dans une position étrange, et que son bras prit une tournure tout aussi étrange. Heureusement, il avait suffisamment de force pour que son épaule ne souffre pas trop, mais la force fut si intense pour son jeune corps qu’il eu crut qu’on lui arracha le bras.

Sans possibilité de retravailler sa trajectoire, Seitô n’eut d’autre choix que de lâcher son arme. Cette dernière s’écrasa avec violence au sol, alors que son corps valdinguait plus loin. Incapable de retomber sur ses pattes, il protégea sa tête avec ses bras avant de s’écraser à terre, prenant de plein fouet la force cinétique de l’échange. Il finit sa course en se prenant le tronc d’un arbre en pleine poire, sous les rires moqueurs de son camarade.

S’il le savait ? Bien sûr que non qu’il ne le savait pas ! Ce n’était pas comme s’il y avait marqué en dessous de sa technique que son clone, presque parfait, ne pouvait pas faire de Ninjutsu. Tirer des conclusions hâtives était une erreur qu’il ne voulait pas commettre. Aurait-il été un peu trop prudent, dans un sens ? Il l’ignorait. Mais la défaite était assez cuisante. Se remettant assis, il fit quelques mouvements avec ses bras, vérifiant qu’il ne s’était pas fait trop mal. Ça allait, mais il fallait encore qu’il perfectionne sa technique.

Il s’arrêta un moment de bouger, sans sourire, annonçant simplement.



Puis, il regarda son nouveau compagnon lui tendre la main. Prenant sa main, le jeune adolescent profita de cette impulsion en arrière fait par son compagnon pour se propulser lui-même en avant, déséquilibrant ainsi son partenaire d’entraînement. De sa main libre, il dégaina son arme dans son dos, avant de s’asseoir, dans la chute, sur le torse de son ami, et de lui mettre sa lame émoussée sous la gorge. Après tout, il s’agissait là d’une lame d’entraînement.



Il fallait le dire que si le coup avait réussi, il n’était pas peu fier de lui.

Le Chikara avait l'air bien malin, maîtrisé de la sorte par un tout jeune garçon, bien qu'il soit prometteur, le Chûnin ne pouvait en rester là. Voir l'Uzumaki fier de se revirement de situation lui a laissé un mauvais goût dans la bouche et n'alla pas tarder à lui prouver qu'on ne la lui faisait aussi facilement. Mais Saeki avait compris comment ça se passais dans l'esprit du gamin et avait prévu tout à l'avance et laissa la supercherie continuer un moment.

Le Chikara s'arrêta puis repris.

On vit la tête du Chunin retomber lentement sur le sol fixant le ciel. Comme s'il avait une confession à lui faire.

Il ferma les yeux puis au loin retentissais une voix, connu du jeune Uzumaki.

LE clone de Saeki si dissipa après ces quelques mots.

Sur ses paroles, le Chikara fit un signe de la main à l'Uzumaki en signe de venir avec lui.

Le soleil commençait à descendre lentement, il admirait les dernières nuées d'oiseaux et prit la route des quartiers Uzumaki. Il fit comprendre à Seitô que c'était sa destination. En effet, il voulait le raccompagner chez lui, mais il voulait tout d'abord s'arrêter manger un bout avant tout.

        Seitô avait réussi. Il était tellement heureux de lui qu’il s’allongea sur le côté, respirant assez fort, et rapidement. Avec toutes ces techniques, et après avoir manipulé, même pendant un bref instant, une si puissante épée, il fallait dire que les ressources de la crinière flamboyante était bien entamé.



Dans un hurlement de joie, il leva son poing au ciel, comme s’il s’agissait-là d’une victoire personnelle, et importante pour lui. En effet, réussir à infliger une défaite, aussi minime soit-elle. Pour lui, c’était un pas de plus vers la classe ! Et chaque petit pas menait à une importante victoire. Se remettant en position assise, il fit un sourire chaleureux à son camarade lorsqu’il lui tenu un discours profond. Une partie de l’enfance que tu n’as pas pu avoir ? Si c’était si simple…

Puis, son camarade signa la fin de l’entraînement. Le jeune adolescent rebondit sur ses pieds, et semblait déjà avoir rechargé les batteries. À une vitesse assez incroyable. C’était une de ses qualités, et aussi l’un de ses défauts, de ne jamais être à court d’énergie. Et sur le discours du train d’avance, le jeune garçon répliqua.



Il le reconnaissait, Saeki était quand même plus fort que lui. L’expérience, sans doute. Pour l’instant, il n’avait pas vraiment eu l’occasion de s’exercer en mission. Puis, il ramassa son bordel, scella de nouveau son épée, et s’avança vers Saeki, le suivant jusqu’à ce qui semblait être les quartiers Uzumaki.



Il mimait le geste, comme s’il tenait une épée similaire invisible.



Chaque information supplémentaire qu’il pouvait obtenir serait utile pour s’améliorer. Dans ce genre de situation, notre protagoniste devenait un véritable fouineur professionnel.



Et son ventre se mit à gargouiller.



Il se tenait le ventre, et affichait une mine peu affamée.



C'était la troisième fois en l'espace de 5 secondes.

Saeki regardait le jeune Uzumaki, presque sautillant dans tous les sens. Il faut dire, qu'il y était presque... Si le Chakara n'avait pas eue l'idée d'envoyer son clone tendre la main à Seitô, c'est lui qui aurait été sous la menace du sabre et il aurait donc du s'avouer vaincu.

Il l'écoutait venter son épée, bien sûr, Saeki ne pouvait pas rester insensible à la joie et la bonne humeur du garçon.

Il continua d'écouter son jeune camarade.

Saeki entendait les cris de détresse du ventre du jeune homme à plusieurs et c'est alors qu'une idée lui vint en tête.

Le Chikara posait sa main sur l'épaule du jeune homme tout en lui proposant ceci et attendait sa réponse, tranquillement, parfois dérangé par quelques gargouillements.

        Hataku était effectivement une arme puissante, surtout pour un Genin. Mais pour un jeune qui avait l’ambition de devenir le meilleur épéiste du monde, la maîtriser était un objectif qui lui tenait à cœur. Aux dires de son camarade, il se mit à réfléchir très sérieusement. Ce n’était pas une question de force ? S’y prenait-il mal ? Le jeune épéiste de la feuille essayait de se remémorer sa posture, et de réfléchir sur comment il pourrait s’y prendre. Malheureusement, très rapidement, la réalité de son état le rappela à des choses presque tout aussi importantes que le maniement de l’épée : la faim.

Il fallait le dire, l’Uzumaki n’arrivait à rien dès lors qu’il avait le ventre vide. Même son énergie pétillante semblait vaciller face à cette terrible épreuve qu’est la sensation d’un ventre vide. Après tout, existe-t-il une sensation plus désagréable que celle d’avoir la sensation de coups de couteau plantés dans l’estomac ? Et bien c’était à peu près la même chose pour le garnement flamboyant lorsqu’il avait faim. Il fallait qu’il se nourrisse, et le plus rapidement possible, avant de devenir vraiment insupportable.

Échappant l’information du spécialiste à l’épée, où la mettant dans un coin de son esprit, le jeune shinobi semblait bien plus emballé par l’idée d’aller manger un bout à la taverne où ils avaient travaillé. Il fallait le dire, à peine avait-il dit le mot « succulent » que le jeunot en avait presque l’eau à la bouche. Alors, sans perdre un instant, il s’écria :



Et commence à courir telle une véritable fusée pour rejoindre le saint-graal. Décidément, quand il avait faim, rien ne pouvait se dresser devant son chemin.